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84 - QOC 2003-758 Question de Mme Roxane DECORTE à M. le Maire de Paris et à M. le Préfet de police au sujet du dispositif existant en cas de panne majeure d'électricité


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Madame DECORTE, vous avez la parole pour une question au Pr�fet de police et au Maire de Paris.
Mme Roxane DECORTE. - Merci, Monsieur le Maire.
Le samedi 31 mai dernier, un important orage provoquait de nombreuses coupures d'�lectricit� dans la Capitale, en particulier dans le 18e arrondissement, certains habitants du quartier Amelot-Simplon �taient priv�s d'�lectricit� pendant 48 heures. Cet �t�, pendant la p�riode de canicule, de nombreuses d�faillances d'approvisionnement �lectrique sont survenues, par exemple du dimanche 10 ao�t au mardi 12 ao�t � l'h�pital Bichat. Aussi, je souhaiterais conna�tre avec pr�cision le dispositif de s�curit� existant pour faire face � une panne d'�lectricit� majeure.
Je vous remercie.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Monsieur le Repr�sentant du Pr�fet de police, vous avez la parole.
M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - Merci, Monsieur le Maire.
Dans le cas d'une panne d'�lectricit� majeure � Paris, un dispositif � deux niveaux peut �tre activ�. Ce dispositif vise � rendre prioritaire un certain nombre d'abonn�s tels que les h�pitaux, cliniques, laboratoires, installations de signalisation et d'�clairage de la voirie, certaines installations industrielles et des abonn�s sensibles comme les personnes suivies m�dicalement � domicile.
Le premier niveau de ce plan repose sur un plan interne � E.D.F., qui s'appelle le "Plan ADEL", Plan d'action de d�pannage �lectrique, et qui pr�voit diverses solutions techniques de r�tablissement du courant telles que la recherche de ressources de E.D.F. de secours par re-branchement. Si ce niveau de plan ne suffit pas, dans ces conditions, un deuxi�me plan est lanc�, il s'agit du Plan Electro-Secours qui lui est d�cid� par le Pr�fet de police. Ce plan a �t� �labor� en 1999 et mis � jour en 2002. Il vise � trouver des solutions d'alimentation alternatives lorsque les capacit�s d'E.D.F. ne peuvent pas faire face � la situation et au probl�me.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je vais donner quelques compl�ments d'information. Dans l'hypoth�se o� une panne importante surviendrait, la Ville est en mesure de r�unir � l'H�tel-de-Ville 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, dans des d�lais tr�s brefs, une cellule de crise rendue autonome par des groupes �lectrog�nes autorisant une exploitation de 48 heures. Cette cellule o� si�ge un repr�sentant du Pr�fet de police est plac�e sous l'autorit� du Secr�taire g�n�ral de la Ville, et permet de coordonner les moyens disponibles � la Ville : r�quisition des groupes �lectrog�nes et des moyens humains n�cessaires au branchement et � la maintenance de ces groupes, mise � disposition selon un plan d'urgence.
La cellule de crise assiste �galement les �tablissements disposant de leur propre r�seau de secours et tente d'assurer la protection des biens et des personnes priv�s d'�lectricit�, en apportant un soutien logistique aux secours et actions engag�s par la Zone de d�fense. De plus, elle active si besoin est, un plan d'h�bergement.
Enfin, la coupure survenue � Rome proc�dait de la non-alimentation des postes sources ; dans la Capitale, le r�seau de distribution RTE dispose en potentiel de groupes �lectrog�nes dont la mise en service est assur�e par une unit� FIRE (Force d'intervention rapide �lectricit�). Ces groupes ont �t� acquis en pr�vision de crues importantes. En soutien sp�cifique, le Pr�fet de police peut activer la cellule de crise.
On verra tout � l'heure celle pr�vue dans l'hypoth�se d'une panne d'�lectricit�...
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Madame DECORTE, �tes-vous rassur�e ?
Mme Roxane DECORTE. - Je souhaiterais rebondir en parlant de la situation de l'h�pital Bichat puisqu'en conseil d'administration, v�ritablement pendant la p�riode de canicule, les 48 heures de d�faillance au niveau du groupe �lectrog�ne ont pos� probl�me.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - C'est l'A.P.-H.P. donc...

Octobre 2003
Débat
Conseil municipal
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