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5 - 2002, DAEE 52 G - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de signer avec l'Association territoriale des C.I.G.A.L.E.S. de la Région d'Ile-de-France une convention relative au développement de la création d'entreprises.2002, DAEE 53 G - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de signer avec l'Union régionale des sociétés coopératives ouvrières de production d'Ile-de-France, de Haute-Normandie, du Centre et des départements d'Outre-mer (17e) une convention visant le développement des S.C.O.P. à Paris. (Suite).2002, DAEE 58 G - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de signer une convention avec l'Association pour le droit à l'initiative économique (A.D.I.E.) (14e) visant l'organisation d'une campagne de sensibilisation à la création d'entreprises. (Suite)


Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Je vous propose de revenir au projet de d�lib�ration DAEE 53 G.
M. Alain LE GARREC est d�j� intervenu sur ce projet puisqu'il a group� ses interventions.
Je sugg�re que nous votions maintenant cette d�lib�ration 53 G, qui concerne le d�veloppement des S.C.O.P. � Paris.
Je mets donc aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAEE 53 G.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2002, DAEE 53 G).
Je vous remercie.
De la m�me fa�on, nous poursuivons l'examen du projet de d�lib�ration DAEE 58 G concernant la signature d'une convention avec l'Association pour le droit � l'initiative �conomique (A.D.I.E.) visant l'organisation d'une campagne de sensibilisation � la cr�ation d'entreprises.
La parole est � M. DAGUENET.
M. Jacques DAGUENET. - Merci.
Je voudrais profiter de cette d�lib�ration pour revenir � la situation de l'emploi � Paris. Je le disais derni�rement, la situation est tr�s pr�occupante malgr�, comme l'a rappel� Christian SAUTTER, les efforts de la nouvelle majorit� parisienne, qu'il s'agisse de s'appuyer plus particuli�rement sur le potentiel de chercheurs et d'universitaires � Paris pour d�velopper de nouvelles entreprises de haute technologie, d'aider � la cr�ation d'entreprise, d'offrir ou de mettre en place une cha�ne d'accueil pour les entreprises avec la cr�ation de p�pini�res ou d'h�tels industriels.
L'ambition est de d�dier, en 2007, 20.000 m�tres carr�s � des activit�s nouvelles, et d'apporter enfin des aides aux personnes en difficult�.
En attendant, la situation est au rouge et le nombre de ch�meurs a augment� de pr�s de 20 % en un an. Le ch�mage touche 120.000 personnes. Je rappelle que le taux de ch�mage � Paris est sup�rieur au chiffre national et � celui de l'Ile-de-France.
L'augmentation du ch�mage est tr�s importante parmi les jeunes et les cadres. L'optimisme ne peut �tre de rigueur pour les jeunes. 2003 marquera, en effet, la fin des premiers contrats emplois-jeunes, nombreux dans la Capitale.
A souligner aussi la progression du nombre de ch�meurs de longue dur�e parmi les femmes. Plus de 30 % des ch�meurs sont recens�s, je le rappelle, dans les arrondissements du Nord-est de Paris. Le chiffre du ch�mage approche les 15, voire les 20 % dans les quartiers de la politique de la ville.
A cela s'ajoute l'explosion de la pr�carit�.
Les raisons sont multiples. Je ne voudrais en prendre que quelques exemples. Il y a d'abord les licenciements �conomiques. Le chiffre a augment� de plus de 30 %. Certaines activit�s sont touch�es de plein fouet, que ce soit l'informatique, les t�l�communications ou la communication. Si les start-up avaient cr�� un certain nombre d'emplois, aujourd'hui un quart de celles-ci ont disparu. R�sultat : le nombre de cadres informaticiens au ch�mage a �t� multipli� par quatre en un an.
Paris est malmen�. En dix ans, Paris a perdu 200.000 emplois et de nombreuses entreprises.
Cette situation est �troitement li�e aux orientations et aux choix politiques pris par les municipalit�s de droite et les gouvernements successifs. L'objectif de faire de Paris une place financi�re et d'affaires europ�ennes est un �chec, qui se traduit par d'immenses g�chis en termes humains, d'emplois et financiers, avec � la clef une sp�culation immobili�re et fonci�re comme jamais et avec, comme cons�quence, le d�part de grandes entreprises, de si�ges sociaux, la d�localisation, la suppression d'emplois dans les services publics, le transfert d'emplois publics.
La force de Paris - ce qui faisait que Paris �tait unique au monde - r�sidait, notamment, dans la diversit� de ses entreprises, de ses emplois et de sa population o� se c�toyaient un service public important mais aussi des grands si�ges, des grands magasins, des banques, des assurances, la fonction publique et l'universit�.
Les choix politiques faits ont mis � mal la Capitale. Les in�galit�s de territoires et humaines se sont creus�es. Paris s'est vid� de ses emplois traditionnels. Je crois qu'il est temps de tirer les le�ons des choix politiques effectu�s, et ce pour l'avenir.
Comme nous l'avons propos� et comme l'a r�p�t� tout � l'heure Christian SAUTTER, un grand d�bat est n�cessaire. Il a donc �t� convenu d'avoir ce d�bat au Conseil de Paris, mais il nous semble que le plus t�t possible sera le mieux.
Nous pensons aussi qu'une telle initiative devrait avoir lieu aussi au C.O.D.E.F. M�me si nous savons que la politique �conomique ne rel�ve pas des pouvoirs des collectivit�s territoriales, il n'en reste pas moins que la collectivit� parisienne doit jouer un r�le consid�rable pour un v�ritable renouveau �conomique de Paris.
Paris est face � des choix.
Faut-il s'en tenir � sp�cialiser la Capitale ou bien promouvoir la diversit� �conomique en favorisant en m�me temps l'�mergence de nouvelles activit�s ?
Faut-il continuer � accepter les d�localisations des entreprises ou des emplois publics ?
Comment contribuer au maintien de la diversit� des entreprises et des emplois ?
Comment s'appuyer sur les services et entreprises publiques, qui doivent voir, � mon sens, leur r�le r�affirm� ?
Paris, dans ce sens, a beaucoup d'atouts et de savoir-faire...
M. Alain DESTREM. - Et le temps de parole ?
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Chers coll�gues, il s'agit de l'emploi � Paris, cela m�rite donc un peu d'attention. M. DAGUENET va vers sa conclusion. Merci.
M. Jacques DAGUENET. - Je crois que c'est cinq minutes et les cinq minutes ne sont pas encore �coul�es. On en est � quatre minutes trente !
Je crois que vous occupez suffisamment la parole pour la laisser de temps en temps � la majorit�. Merci.
Je terminerai donc en disant que Paris a beaucoup d'atouts et de savoir-faire et que de grandes op�rations urbaines vont avoir lieu.
Autant de rendez-vous qu'il ne faut pas manquer en s'appuyant notamment sur les services publics pour mieux travailler � des projets partag�s, en lien avec le d�veloppement durable.
Derni�re chose et je conclurai. Les questions du d�veloppement �conomique et de l'emploi doivent �tre une des questions centrales mises en d�bat, avec le projet d'am�nagement et de d�veloppement durable qui devrait venir prochainement au Conseil de Paris. C'est une des questions structurantes pour construire un Paris populaire.
Merci.
(Applaudissements sur les bancs du groupe communiste).
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci.
M. LE GARREC �tant intervenu tout � l'heure de fa�on globale, je donne la parole � Mme Colombe BROSSEL.
Mme Colombe BROSSEL. - Merci.
La d�lib�ration DAEE 58 G porte sur l'attribution d'une subvention de 15.000 euros, dont parlait mon coll�gue Alain LE GARREC, � l'association A.D.I.E., qui a assur� la coordination d'une campagne de sensibilisation � la cr�ation d'activit�s.
Cette op�ration s'est d�roul�e fin octobre, � la station R.E.R. Auber. L'op�ration "Moi aussi, je cr�e ma bo�te" a permis d'informer le public int�ress� par la cr�ation d'entreprise. Gr�ce � ce forum, le public a pu rencontrer les cr�ateurs d'entreprises, qui ont fait part de leur exp�rience de terrain.
Cette d�lib�ration, que notre coll�gue Christian SAUTTER nous propose d'approuver et � laquelle j'apporte bien �videmment mon soutien, est l'occasion de vous donner quelques informations sur la politique municipale en faveur du d�veloppement �conomique et de l'emploi, notamment au travers de l'exemple du 19e arrondissement.
Cet arrondissement, le 19e, est, comme vous le savez, particuli�rement touch� par le ch�mage et notamment par la hausse du nombre de demandeurs d'emploi qui affecte Paris dans son ensemble. La proportion des demandeurs d'emploi de longue dur�e y est sur-repr�sent�e, de m�me que celle des demandeurs d'emploi de plus de 50 ans, de m�me �galement que celle des jeunes de plus de 15 ans sortis du syst�me scolaire sans dipl�me. Ce constat est encore plus grave dans certains quartiers, territoires class�s en politique de la ville.
Cependant, et ce n'est pas l� le moindre des atouts du 19e arrondissement, dans la d�cennie 1990-2000 qui a vu Paris perdre des emplois, le 19e arrondissement �tait lui un des seuls arrondissements � voir se cr�er des emplois.
C'est notamment au regard de ces r�alit�s de notre arrondissement que la mairie du 19e arrondissement, en accord avec les orientations d�velopp�es par la Municipalit� depuis mars 2001, a d�cid� de mener des actions fortes en mati�re d'insertion par l'activit� �conomique.
Les structures d'insertion par l'�conomique permettent en effet de conjuguer insertion professionnelle des publics en grande difficult� et redynamisation �conomique locale.
Les dispositifs et structures de l'I.A.E. sont vari�s : associations interm�diaires, entreprises d'insertion, entreprises de travail temporaire d'insertion... Je ne d�veloppe pas, Christian SAUTTER a rappel� tout cela tout � l'heure excellemment.
Les r�gies de quartier sont des structures partenariales entre les collectivit�s, les bailleurs sociaux, les associations et les habitants. Elles ont pour triple objectif d'�tre un outil d'insertion pour des demandeurs d'emploi, d'intervenir concr�tement sur la qualit� de vie des habitants, et ce faisant de renforcer le lien social.
Je suis d�j� intervenue dans cette Assembl�e pour vous tenir inform�s des avanc�es de la r�gie de quartier du 19e nord. Sachez qu'elle r�unit tr�s prochainement son Conseil d'administration afin d'officialiser sa transformation d'association de pr�figuration en r�gie de quartier.
Sachez �galement qu'un second projet est � l'�tude sur le quartier du Bas-Belleville. J'en profite pour saluer les �lus qui se sont fortement impliqu�s pour le montage et la r�ussite de ces projets : Georges MARTORY et Isabelle ESCOFFIER.
Les Maisons du d�veloppement �conomique et de l'emploi sont �galement des outils importants de cette politique en faveur de l'emploi. Paris est maintenant dot� de cinq maisons de d�veloppement �conomique et de l'emploi. Celle du 19e a ouvert ses portes au 27, rue du Maroc le 16 septembre dernier.
Les M.D.E.E. sont des structures d�concentr�es de la D.D.A.E.E. qui ont pour objectif d'intervenir aupr�s d'un public vari� de demandeurs d'emploi, de salari�s, de cr�ateurs et de responsables d'entreprises.
La M.D.E.E. du 19e est le fruit d'un travail pr�paratoire de pr�s d'une ann�e. Une ann�e pendant laquelle l'ensemble des partenaires intervenant dans les champs du d�veloppement �conomique, de l'insertion et de l'accompagnement vers l'emploi ont �t� consult�s, afin que la Maison soit r�ellement le projet du 19e et le reflet des besoins du 19e.
Cette ann�e a servi � poser avec l'ensemble des partenaires le diagnostic des besoins existants sur l'arrondissement. Il est apparu que les besoins importants r�sidaient dans la cr�ation d'activit�s et la construction d'une offre d'insertion, et dans sa mise en relation avec les acteurs �conomiques. Et ceci d�coule naturellement des �l�ments de dynamique �conomique que je vous ai donn�s plus haut.
La Maison a donc ouvert en s'appuyant notamment sur trois associations : l'A.F.I.J., l'A.D.I.E. et 3 C.I., ces deux derni�res associations apportant une aide au montage financier des dossiers de cr�ation d'entreprises ainsi qu'un accompagnement des futurs cr�ateurs.
Projet 19 sera bient�t conventionn� pour l'accompagnement � la cr�ation d'activit� pour le public ne relevant pas des crit�res de l'A.D.I.E. et de 3 C.I.
Autre point fort de son activit�, la M.D.E.E. participe pleinement � ce que j'appelai la construction d'une offre d'insertion et sa mise en relation avec les acteurs �conomiques de l'arrondissement.
Il en est ainsi du Forum organis� avec le F.A.R.E. , groupement d'employeurs du secteur de la propret� qui permet de mettre en relation des demandeurs d'emploi et des entreprises de la propret� du 19e. Il en est ainsi quand la M.D.E.E. est sollicit�e par l'une des tr�s grandes entreprises du 19e. Celle-ci souhaite int�grer des clauses sociales dans trois de ses march�s � venir ou futurs, aboutissant in fine � la cr�ation potentielle d'une trentaine d'emplois pour des publics en insertion.
Cette entreprise se tourne vers la M.D.E.E. pour l'accompagner dans la d�finition de ce projet ainsi que dans la mise en relation avec l'ensemble des partenaires locaux de l'insertion et de l'emploi.
Je conclus en vous disant que la M.D.E.E. s'investit �galement dans le champ de l'accompagnement vers l'emploi des publics en difficult� notamment au travers d'un accompagnement en terme de linguistique, avec l'association "Atoutform".
Le travail qui est en train d'�tre accompli est extr�mement important. Certes, bien des effets de ce travail ne seront visibles que sur le moyen terme et pourtant dans un arrondissement comme le 19e qui voit enfin �tre rattrap� le retard en mati�re d'�quipement collectif mais qui voit �galement se cr�er un certain nombre de structures priv�es commerciales (cin�mas, restaurants) il est important que cette Maison du d�veloppement �conomique et de l'emploi favorise l'�mergence d'activit�s.
C'est gr�ce aux capacit�s d'innovation et de r�activit� de tels �quipements que sera jug�e la participation de la Ville et du D�partement � la lutte contre le ch�mage.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci, Madame BROSSEL. J'encourage les arrondissements � s'inspirer de ce qui est en train de se passer dans le 19e o� les choses sont tr�s dynamiques.
La parole est � M. SAUTTER.
M. Christian SAUTTER, vice-pr�sident, au nom de la 2e Commission. - Madame la Pr�sidente, je suis s�r que la pr�sidente de l'A.D.I.E. qui est concern�e par cette d�lib�ration serait tr�s heureuse d'avoir suscit� un d�bat de cette qualit�.
Malgr� tout, en ce qui concerne la d�lib�ration proprement dite, je voudrais vous lire quelques lignes de la lettre que Mme NOVAK m'a adress�e le 12 novembre sur cette manifestation :
"Elle a permis 20.000 contacts dont un tiers pourra, semble-t-il, d�boucher sur une cr�ation d'entreprise.
Le dialogue direct entre le public et les cr�ateurs a jou� un r�le important pour motiver les candidats et d�mystifier les obstacles � la cr�ation.
Les cr�ateurs ont de leur c�t� appr�ci� cet �change et sont pr�ts � renouveler l'exp�rience.
Enfin, en fixant un objectif commun d'int�r�t g�n�ral, la manifestation a resserr� les liens entre tous les partenaires de la cr�ation d'entreprises".
Je vous invite � voter � l'unanimit� cette d�lib�ration. Vous voyez que nos 15.000 euros auront �t� bien investis.
Mais M. DAGUENET a �largi le propos au-del� de cette initiative, et je voudrais lui r�pondre trois choses : je ne reviens pas sur la n�cessit� d'avoir prochainement un d�bat, le Maire lui-m�me a r�pondu sur ce point.
Premi�re chose : les technologies de l'information.
C'est vrai qu'elles ont connu un essor durant les ann�es pass�es, qu'il y a eu une rechute assez forte que vous avez soulign�e, mais je crois que nous devons avoir confiance dans l'avenir, qu'il y aura une phase de red�marrage et que ces nouvelles technologies de l'information pourront �tre � l'origine de la cr�ation de nombreux emplois qualifi�s. C'est pourquoi la Ville de Paris pr�pare la renaissance, que je ne peux donc pas dater, de ces nouvelles technologies. C'est pourquoi nous mettons en place une p�pini�re Paris cyber-village qui a �t� inaugur�e dans le 19e arrondissement, Madame BROSSEL, par le Maire de Paris au mois de juin et qui va accueillir une trentaine d'entreprises dans ce secteur.
Plus g�n�ralement, nous croyons que Paris a la vocation d'�tre une technopole importante pour cr�er des emplois de grande qualit�.
Je vais parler dans un instant de la diversit� des emplois dont vous avez soulign� la n�cessit�.
Deuxi�mement, vous avez dit sur la place financi�re des propos que je voudrais n�anmoins nuancer. A Paris, l'industrie financi�re, c'est-�-dire la banque et l'assurance, est une industrie qui emploie de nombreux salari�s qualifi�s et je pense qu'il est de l'int�r�t de tous que cette industrie financi�re non seulement cesse de diminuer mais prosp�re � Paris.
Je ne confonds pas cette industrie financi�re avec la logique financi�re que le syst�me ambiant impose de plus en plus aux entreprises manufacturi�res et qui est � l'origine d'un mouvement de d�sindustrialisation.
Troisi�mement, la diversit� des emplois :
Oui, il faut une diversit� des emplois, j'en parlais avec Jean-Pierre CAFFET il y a quelques instants. Il est important que, dans le prochain Plan local d'urbanisme, il y ait une place importante � l'emploi, mais � des emplois de diverses qualifications et r�pondant � divers besoins. On ne va pas r�sorber le ch�mage en cr�ant uniquement des emplois pour les Bac + 4 et + 6. Nous devons cr�er des emplois de toutes qualifications et tout ce qui a �t� dit sur l'insertion par l'�conomie, ce que l'on appelle l'�conomie solidaire, va tout � fait dans ce sens.
Nous devons cr�er des emplois qui correspondent aux besoins des Parisiens. Les Parisiens ont, dans le domaine du commerce, de l'artisanat, des services de proximit�, des demandes qui ne sont pas satisfaites. Je pense que Mme BROSSEL a en partie r�pondu � votre interrogation, Monsieur DAGUENET, et j'invite tous les arrondissements � faire une aussi belle communication sur leurs actions dans le domaine de l'emploi.
Je crois que le r�le des maires et des �quipes d'arrondissement est tout � fait important en la mati�re. Dans le 19e arrondissement - c'est un arrondissement que je cite parce que Mme BROSSEL vient de s'exprimer � son sujet -, il y a � la fois un grand effort dans le domaine de l'insertion par l'activit� �conomique et de l'�conomie solidaire par cons�quent, en m�me temps il y a Cyber-village dont j'ai parl�, qui est install� boulevard Macdonald ; il y a de grands programmes d'activit�, parc de Flandres, parc du mill�naire, l'am�nagement futur du bassin de la Villette o� la priorit� de l'emploi est profond�ment port�e par les �lus de l'arrondissement comme par les �lus parisiens.
Il me semble qu'il faudrait faire mieux conna�tre, peut-�tre dans notre journal dont nous avons parl� ce matin, ce qui se fait au niveau des arrondissements et au niveau de la Municipalit� dans le domaine de l'emploi.
Voil�, Madame la Pr�sidente, une r�ponse peut-�tre un petit peu longue, mais je crois que les interventions de qualit� et le sujet le m�ritaient.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Tout � fait. Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAEE 58 G.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2002, DAEE 58 G).

Novembre 2002
Débat
Conseil général
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