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2009, Vœu déposé par le groupe "Les Verts" relatif au soutien du comédien et réalisateur Birman ZARNAGAR.


M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Nous allons donc, maintenant, examiner le v?u r�f�renc� n� 71 dans le fascicule, d�pos� par le groupe "Les Verts", relatif au soutien au com�dien et r�alisateur birman ZARNAGAR.

Je donne la parole � M. le Pr�sident GAREL, pour une minute.

M. Sylvain GAREL. - Merci, Monsieur le Maire.

L� aussi, je vais �tre tr�s bref, de toute fa�on, je n'ai qu'une minute et s'il fallait parler du r�gime birman et de tout ce qu'il fait subir � son peuple, il faudrait malheureusement des heures.

On conna�t, bien s�r, le cas d'AUNG SAN SUU KYI et nous �tions intervenus pour la faire citoyenne d'honneur de la Ville Paris lors de la pr�c�dente mandature. Malheureusement, sa situation, comme vous le savez, est loin d'�tre r�gl�e. Il y a bien d'autres prisonniers qui sont d�tenus pour des raisons politiques.

Nous avons �t� alert�s par des groupes parisiens d'Amnesty international sur un r�alisateur qui s'appelle ZARNAGAR qui, pour avoir simplement d�nonc� le fait que son pays n'�tait pas intervenu d'une fa�on efficace et r�elle pour aider des sinistr�s du cyclone Nargis, a �t� condamn� � 35 ans de prison. Vous voyez dans quel type de r�gime on se trouve.

Comme vous le savez, on a pu le voir avec AUNG SAN SUU KYI, 35 ans de prison en Birmanie, c'est 35 ans de prison, ce n'est pas 34, il n'y a pas de lib�ration conditionnelle. Donc, �a veut dire que c'est quelqu'un qu'on a condamn� � mort, de fait, � mourir dans une prison. Donc, je souhaiterais que la Ville de Paris intervienne aupr�s des autorit�s birmanes.

Je sais bien - on me l'a d�j� dit et j'en suis tr�s conscient -, les autorit�s birmanes se fichent un peu des interventions du Gouvernement fran�ais ou de tous les Gouvernements, mais peut-�tre qu'� force de parler de certains dossiers, comme on l'a fait pour AUNG SAN SUU KYI, peut-�tre qu'un jour des groupes comme Total arr�teront de soutenir le r�gime birman et feront en sorte que ce r�gime s'effondre.

Je vous remercie.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur le Pr�sident.

La parole est � M. SCHAPIRA.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.

J'ai parl� avec Sylvain GAREL, �videmment, sur le cas de ce r�alisateur birman. J'ai propos�, parce que la formulation "sous la protection de la Ville de Paris", je n'arrive toujours pas � comprendre ce que cela veut dire. On l'a employ� dans d'autres circonstances.

C'est vrai qu'il y a un certain nombre de gens, d'intellectuels notamment, qui sont en prison. Par contre, ce que je proposais, c'est que le Maire �crive � l'ambassadeur de Birmanie en France, puisqu'il est l�, et demande � Bernard KOUCHNER, au Ministre des Affaires �trang�res, d'intervenir fortement pour que le proc�s soit revu concernant ce r�alisateur. Voil� ce que je propose, mais "sous la protection de la Ville de Paris", moi je ne suis pas d'accord, je crois que tu en �tais d'accord !

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Sylvain GAREL ?

M. Sylvain GAREL. - Il faudra que l'on retravaille l�-dessus. D'ailleurs, j'aimerais bien � cette occasion que notre id�e de Commission pour les citoyens d'honneur de la Ville se r�unisse bient�t et qu'on parle aussi...

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint. - Elle s'est r�unie quand m�me.

M. Sylvain GAREL. - Oui, une fois.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint. - Mais on a mis ensemble les bases.

M. Sylvain GAREL. - Oui, mais ce serait peut-�tre bien maintenant qu'on passe au travail concret.

Je pense qu'il faudrait aussi qu'on discute de cette appellation "sous la protection de", moi, cela me semblait une bonne id�e. C'est vrai que notre Conseil a un mauvais souvenir d'une personne qu'on a mise sous protection et cela a caus� des pol�miques, m�me si je ne regrette rien � ce sujet. Ce qui m'importe, c'est la situation de ZARNAGAR et, l� aussi, s'il y a un engagement du Maire de Paris � �crire, avec j'esp�re le fait que les Pr�sidents de groupe recevront copie de ce courrier?

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint. - Chaque fois.

M. Sylvain GAREL. - ? ce sera - je pense - d�j� un premier pas. Il faudra qu'on prenne d'autres initiatives en sa faveur parce que je crains qu'il ne soit pas lib�r� dans l'ann�e.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Donc, vous retirez le v?u, Monsieur le Pr�sident ?

M. Sylvain GAREL. - Oui.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Parfait.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint. - Monsieur le Maire ?

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Monsieur SCHAPIRA ?

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint. - Simplement, j'ai pris l'initiative de r�unir une commission avec les Pr�sidents de groupe concernant les citoyens d'honneur. Elle se r�unira d�s qu'on aura des propositions, bien �videmment.

C'�tait l'engagement que nous avions pris ensemble.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur le Maire.

Juillet 2009
Débat
Conseil municipal
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