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Mme V�ronique DUBARRY, adjointe, pr�sidente. - Nous arrivons maintenant au v?u n� 86. Je ralentis le ton de ma voix parce que c?est M. J�r�me DUBUS qui va le pr�senter et j'attends qu'il s'installe.

M. J�r�me DUBUS. - Merci.

Mme V�ronique DUBARRY, adjointe, pr�sidente. - V?u d�pos� par le groupe Centre et Ind�pendants relatif au lancement d?un concours d'architectes urbanistes.

M. J�r�me DUBUS. - V?u d�j� d�pos� au mois de juillet, qui avait �t� refus� par l'Ex�cutif. Il s'agit du concours international sur les voies sur berges. La concertation s'est termin�e, il y a un certain nombre de remarques, de r�serves qui ont �t� faites � la fois par les Parisiens sur ce projet, mais �galement par un certain nombre de collectivit�s locales, les d�partements limitrophes. Le Pr�sident de la R�publique, vous l'avez vu, s'est saisi du dossier et a demand� qu'un concours international soit lanc� sur ce sujet. Nous r�it�rons notre v?u, que nous avions d�j� pr�sent� au mois de juillet, en demandant que la Ville de Paris lance un concours international d?architectes sur les voies sur berges et nous demandons �galement que pour le moment, le dossier qui a �t� pr�sent� aux Parisiens soit stopp� en attente du lancement de ce grand concours. Je vous remercie.

Mme V�ronique DUBARRY, adjointe, pr�sidente - Merci, Monsieur DUBUS.

Madame HIDALGO ?

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe. - Ce sera bien s�r un avis n�gatif. Je voudrais rappeler � M. J�r�me DUBUS que nous avons conduit une concertation tr�s large qui a �t� tr�s positive. J'ai entendu quelques r�serves et beaucoup d'enthousiasme qu'il n'�voque pas, et pourtant nous avons fait 20 r�unions d'arrondissement puis une r�union sp�cifique avec toutes les associations parisiennes qui sont vraiment � nos c�t�s. Y compris des associations que nous n'avons pas l'habitude de voir � nos c�t�s, sont � nos c�t�s sur ce projet-l�. Nous avons eu une tr�s belle r�union. Pour le coup, avec Pierre MANSAT notamment qui l'orchestrait sur la m�tropole avec les �lus de la m�tropole, avec le pr�sident de l'association des maires U.M.P. des Hauts-de-Seine, qui a �voqu� les questions l�gitimes qui �taient les siennes mais qui a aussi apport� d'abord la reconnaissance de la concertation r�elle qui s'est �tablie entre Paris et nos voisins sur ce sujet des voies sur berges.

Pour rappeler le calendrier � M. DUBUS, au mois de f�vrier prochain, nous reviendrons devant le Conseil de Paris avec le bilan de cette concertation et avec les �l�ments du programme qui sera propos� sur les voies sur berges. A la suite de quoi, il y aura ensuite enqu�te publique et � la fin de l'enqu�te publique, retour devant le Conseil de Paris et d�but des travaux puisque nous souhaiterions des premi�res livraisons de ces am�nagements pour l'�t� 2012 et que nous sommes toujours dans ce calendrier.

Monsieur DUBUS, nous n'avons pas la m�me vision ni de ce que doit �tre l'avenir de notre ville, nous avons d'ailleurs une vision partag�e par beaucoup de grandes m�tropoles europ�ennes fran�aises et mondiales sur la n�cessit� de reconqu�rir des espaces de biodiversit�, qui sont repr�sent�s par le fleuve et parfois par la mer lorsqu'il s'agit de villes qui ont reconquis les espaces en bordure de mer. Je pense � Barcelone mais �galement � Vancouver. Nous n'avons pas la m�me vision de l'�volution de la m�tropole du XXIe si�cle avec ses exigences �cologiques, solidaires, sociales et de respect du patrimoine. Nous n'avons pas non plus la m�me perception de la d�mocratie, nous sommes des �lus municipaux extr�mement attach�s � ce que notre mandat ait un sens et il a un sens lorsque nous portons des projets, nous les d�fendons devant les Parisiens, nous les votons dans l'enceinte qui est l'enceinte d�mocratique pour ce faire. Je suis ravie que le Pr�sident de la R�publique s'int�resse aux voies sur berges et ait une vision ; il se trouve que son sujet d'intervention c'est plut�t l'�tat de la France et la politique de la France et qu'il laisse les �lus locaux responsables, et je crois pas si inefficaces que cela, si j'en crois par les derniers r�sultats qui nous ont confront�s et nous ont valu quand m�me un appui massif des Parisiens et des habitants de la r�gion. J'ai plut�t l'impression que dans ce domaine-l�, il n'y a pas, � ce stade et nous y veillons, de d�ficit de cr�dibilit�. Vous parlez d'une consultation internationale, vous avez l?honn�tet� de dire, Monsieur DUBUS, que cela bloquerait tout le dossier et que c'est pour bloquer le dossier que vous nous demandez de la lancer... Justement, c?est pour ne pas bloquer le dossier puisque notre intention est au contraire d'avancer avec beaucoup d'exigence, de professionnalisme et de d�termination, eh bien non, il n?y aura pas de consultation internationale.

Ne vous inqui�tez pas, nous avons un travail assidu avec les architectes du Grand Paris, nous travaillons avec eux dans le cadre de Paris m�tropole. Ils travaillent tous sur Paris. D'ailleurs, vous le savez puisque tous portent des projets urbains ambitieux pour porter avec nous Paris. Bien s�r, que nous allons dialoguer avec eux et travailler avec eux aussi sur un projet aussi structurant que les voies sur berges, mais nous ne passerons pas par un concours international qui aurait pour principal objectif d'emp�cher l'am�nagement des voies sur berges, qui n'a que trop tard�. Je vous remercie.

(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste, radical de gauche et apparent�s, Communiste et �lus du Parti de Gauche et EELVA).

Mme V�ronique DUBARRY, adjointe, pr�sidente. - Je mets donc aux voix, � main lev�e, le v?u assorti d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est repouss�.

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