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2010, Vœu relatif à l'implantation de la vidéoprotection dans les équipements municipaux et les parties communes des ensembles immobiliers déposé par le groupe U.M.P.P.A.


M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Nous poursuivons avec l'examen du v?u n� 70 relatif � l'extension du dispositif de vid�oprotection, que Mme DOUVIN nous pr�sente dans la minute r�glementaire, et Christophe GIRARD r�pondra.

Mme Laurence DOUVIN. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues.

Consid�rant l'efficacit� de la vid�oprotection et le plan de 1.000 cam�ras � Paris mis en ?uvre par la Pr�fecture de police,

Consid�rant aussi que les �v�nements de nature � troubler la tranquillit� publique ont malheureusement augment� de plus de 15 % en 2009 et les agressions physiques commises contre les agents municipaux de plus de 20 %,

Consid�rant aussi la possibilit� offerte par la Loppsi 2 aux propri�taires et exploitants d?immeubles collectifs � usage d?habitation de transmettre les images des cam�ras install�es dans les parties communes des immeubles lorsque les circonstances font redouter la commission d'atteintes aux biens ou aux personnes,

Consid�rant enfin la compl�mentarit� du P.V.P.P. avec la vid�oprotection dans les �quipements municipaux et les parties communes des ensembles immobiliers et sociaux qui le n�cessitent,

Nous demandons que le Maire de Paris engage les �tudes n�cessaires � l'implantation de cam�ras dans les �quipements publics municipaux et qu'il demande aux bailleurs sociaux d'�tudier cette m�me implantation de cam�ras dans les parties communes des ensembles immobiliers sociaux qui le n�cessitent.

Je vous remercie.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.

M. Christophe GIRARD a la parole.

M. Christophe GIRARD, adjoint. - Madame la Conseill�re, Madame DOUVIN, un dernier Conseil de Paris en tant qu'adjoint au Maire sans un v?u de Philippe GOUJON, cela aurait �t� un peu comme un dernier jour de ski � Saint-Moritz sans la neige !

(Rires dans l'h�micycle).

Et de quoi parle M. GOUJON ? Devinez ! De la pr�vention via l?�cole de la R�publique ? Nenni ! De l'apprentissage de la citoyennet� ? Niet ! De la police de proximit� ? Nada ! De cam�ras ! C'est un peu obsessionnel, Monsieur GOUJON, chers coll�gues, mais vous peaufinez votre image de "Monsieur Plus" de la vid�o et je ne saurais vous priver de cette posture, Monsieur.

D�j�, vous demandiez nagu�re au Pr�fet de police un deuxi�me plan "1.000 cam�ras" ; aujourd'hui, il faut truffer les �quipements municipaux de cam�ras comme on truffe la dinde et le foie gras en P�rigord.

Comme aurait dit Coluche, "jusqu'o� s?arr�tera-t-il ?"

(Rires dans l'h�micycle).

S�rieusement, Madame DOUVIN, si vous pouviez r�p�ter � M. GOUJON : l� o� elle est n�cessaire, nous ne r�pugnons pas, vous le savez, � utiliser la vid�o.

Comme maire du 11e arrondissement, avant m�me d'�tre Adjoint � la s�curit� de Bertrand DELANO�, Georges SARRE avait demand� et obtenu la vid�oprotection du gymnase Maurice-Berlemont, rue de l?Orillon, et ce n'est pas le seul exemple.

Seulement, pour nous, Madame DOUVIN, il faut r�pondre pr�cis�ment � des besoins pr�cis, au cas par cas, et pas sauter comme un cabri en criant : "Vid�o, vid�o, vid�o !" Nom d'une pipe !

Je vous ferai remarquer de surcro�t que pas une cam�ra du plan de vid�oprotection pour Paris, hormis les 30 juniors, les sauvageons, n?est � ce stade sortie de terre. A fortiori, le transfert des images (20 %) que la Ville pourra utiliser n'est donc pas op�ratoire.

Alors, de gr�ce, Monsieur GOUJON, de gr�ce, Madame DOUVIN, attendez celles-ci et leurs images, y compris � proximit� des �quipements municipaux, pour savoir s'il faut installer d'autres cam�ras !

Mais, rassurez-vous, chers coll�gues, non seulement je vous rappelle que le Maire de Paris, que vous voudriez faire passer pour un irresponsable, a pr�cis�ment? �a, on a coup� !

(Rires dans l'h�micycle).

Enfin, pour ce qui concerne les parties communes des immeubles, vous savez pertinemment, Madame DOUVIN, qu'il s'agit d?une responsabilit� des bailleurs, en concertation avec les locataires.

Pour ma part, je suis tr�s favorable � ce que la vid�oprotection, "surveillance" dirait le pr�sident GAREL, se d�veloppe dans les parkings, mais en lien avec le G.P.I.S., car seule une articulation entre vid�oprotection et forces d'intervention est vraiment efficace et, l� encore, Madame DOUVIN, Monsieur GOUJON, Monsieur le d�put� maire, il faut faire du cas par cas selon les besoins.

Je vous remercie, mes chers coll�gues, je vous remercie, Madame la Conseill�re, Madame DOUVIN, d'avoir remplac� M. le d�put� maire, M. Philippe GOUJON, ancien adjoint � la s�curit� dans une pr�c�dente mandature.

(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste, radical de gauche et apparent�s, Communiste et �lus du Parti de Gauche et EELVA).

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

Madame DOUVIN souhaitait r�pondre � Georges SARRE, je crois.

Mme Laurence DOUVIN. - C'est juste une question que je voulais poser : sur un sujet aussi s�rieux, est-ce du SARRE ou du GIRARD ?

M. Patrick KLUGMAN. - Parfois le SARRE se glisse dans le GIRARD?

(Rires dans l'h�micycle).

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - On va essayer de terminer honorablement.

Le vote.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u d�pos� par le groupe U.M.P.PA. assorti d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Le groupe U.M.P.P.A.

Qui est contre ?

Abstentions ?

Donc, le v?u est repouss�.

Décembre 2010
Débat
Conseil municipal
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