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2010, DPE 90 - Approbation du bilan du plan de prévention des déchets pour Paris 2006-2010.


M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DPE 90 relatif � l'approbation du bilan du Plan de pr�vention des d�chets pour Paris 2006-2010.

La parole est � Mme GASNIER pour cinq minutes.

Mme Fabienne GASNIER. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, le bilan du Plan de pr�vention des d�chets est satisfaisant et encourageant, car les objectifs fix�s en 2007 pour l'ann�e 2010 ont �t� d�pass�s. C'est le fruit d'une politique que nous avons toujours soutenue et que nous continuerons de soutenir en mati�re de sensibilisation des Parisiens et des entreprises situ�es dans la capitale aux probl�mes de la surproduction des d�chets. C'est donc encourageant.

Il faut n�anmoins noter que cette baisse est d'abord la cons�quence d'une baisse de l?activit� et de la fuite d'un certain nombre d'entreprises de la capitale.

L?information, notamment aupr�s des plus jeunes, gr�ce � des actions en milieu scolaire, s'est av�r�e positive. Il faut la poursuivre et l'approfondir, en coop�ration avec les mairies d'arrondissement et les acteurs locaux.

En effet, si certains arrondissements ont organis� des actions de sensibilisation � l'occasion de la Semaine du d�veloppement durable en 2009 et en 2010 et de la Semaine de la r�duction des d�chets en 2009, d'autres n?ont particip� qu?� certaines d'entre elles, si ce n'est � aucune.

En outre, certaines actions n'ont pas du tout �t� port�es par les mairies d'arrondissement ou les r�gies de quartier mais par d?autres acteurs, notamment des associations.

La mobilisation des autorit�s locales semble indispensable � la r�ussite d'un programme qui serait plus vaste. Il importe donc que la Ville de Paris les associe davantage � son action.

Il convient en tout cas d'intensifier la promotion de solutions alternatives au seul tri s�lectif, dans la mesure o� celles-ci font preuve d'efficacit�.

Le r�emploi, surtout, pr�sente un int�r�t tout particulier, d�s lors qu'il associe aux acteurs de l'�conomie sociale tels Emma�s D�fi. La sensibilisation des entreprises, grosses productrices de d�chets, doit �galement �tre poursuivie, la modification de la redevance sp�ciale et l?application d?une tarification diff�rentielle dans certains arrondissements ayant abouti � des r�sultats tr�s significatifs, mais il ne faut pas oublier dans une autre mesure que la r�duction des d�chets ne signifie pas une plus grande propret� de Paris. La Ville ne doit donc pas n�gliger cette dimension en se reposant sur le bilan de la r�duction des d�chets dans la capitale, alors que certains arrondissements connaissent encore des probl�mes de propret�.

C'est un point sur lequel nous avons r�guli�rement insist� et sur lequel nous reviendrons, bien �videmment.

Je vous remercie.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.

La parole est � Fran�ois DAGNAUD.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, au nom de la 4e Commission. - Je veux remercier Mme GASNIER du regard bienveillant et de l?implication qui est la sienne sur cette politique de r�duction des d�chets.

Elle a raison de rappeler que c'est un travail d'�quipe. De ce point de vue, il est tout � fait vital, et je veux � mon tour relayer l'appel qu'elle vient de lancer, que l'ensemble des mairies d'arrondissement se sente investi, mobilis�, sur des projets qui ont trait aux d�chets.

Pour avoir l'habitude de r�unir r�guli�rement les adjoints aux maires d'arrondissement charg�s des questions de propret� mais aussi de pr�vention et de traitement des d�chets � l'H�tel de Ville, c'est un message que je porte et qu'il me para�t important de continuer � porter.

Les mairies d'arrondissement, dans la capacit� qui est la leur de mobiliser les r�seaux locaux, ont un r�le primordial � jouer pour accompagner, amplifier, l'action qui est impuls�e au niveau parisien.

Une nuance, chers coll�gues : autant il serait erron� de ne pas prendre en compte la crise �conomique, pour dire les choses simplement, dans les r�sultats tr�s positifs que nous enregistrons en mati�re de r�duction des d�chets, autant il serait tout aussi erron� de r�duire ces progr�s au seul impact de la crise �conomique ; c'est un facteur qui, incontestablement, accentue, amplifie le mouvement, mais le mouvement est durable, il �tait engag� avant la crise, il s'accentue pendant la crise, il perdurera apr�s la crise, en tout cas c'est mon souhait et nous y travaillons, et il ne faut pas sous-estimer la prise de conscience et l'efficacit� des mesures qui ont �t� engag�es.

Pour r�ussir � mobiliser l'ensemble des acteurs, nous nous sommes dot�s, vous le savez, d'un certain nombre d'outils ; nous avons, par exemple, au cours des derni�res semaines, mis en place l'O.3 R., Observatoire parisien de la r�duction, du r�emploi et du recyclage, qui a justement pour mission de f�d�rer, de mutualiser les regards, les visions, les exp�riences, les initiatives de l'ensemble des acteurs, associatifs, institutionnels, des collectivit�s, naturellement, des acteurs �conomiques, parce que la responsabilit� d?�metteurs sur le march� est �videmment extr�mement importante et, de ce point de vue, nous esp�rons beaucoup de cet espace de mise en commun et d'impulsion � Paris.

Un dernier mot pour rappeler qu'un certain nombre de projets de d�lib�ration sont inscrits � l?ordre du jour, qui vont tous dans le m�me sens. J?�voquerai, on en parlera tout � l?heure, je crois, dans le cadre du r�emploi, le projet d'une nouvelle ressourcerie dans le centre de Paris.

Je voudrais aussi rappeler l?op�ration exemplaire de compostage collectif en pied d'immeuble que nous avons lanc�e il y a quelques mois et qui s'inscrit, elle aussi, dans cette d�marche-l�.

Je voudrais rappeler que j'ai souhait�, en tant que pr�sident du SYCTOM, que Paris soit partie prenante d'une op�ration lanc�e par l'A.D.E.M.E. d'extension des consignes de tri du plastique, puisque nous savons que c'est une des clefs pour faciliter l'appropriation par les Parisiens des gestes du tri, et je voudrais aussi citer pour m�moire l?op�ration "Moins de d�chets dans le 11e", qui a pour vocation de nous aider � constituer un logiciel de la r�duction des d�chets.

Voil�, je crois qu'il y a une politique ambitieuse qui est men�e, elle nous appartient � tous et il nous revient � tous, dans tous les arrondissements, de la prolonger et de la relayer.

Merci � vous, Madame GASNIER, notamment, d?y �tre attentive.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPE 90.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2010, DPE 90).

Décembre 2010
Débat
Conseil municipal
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