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2010, Vœu relatif au départ du semi-marathon de Paris pour les déficients visuels et athlèvementtes en situation de handicap déposé par le groupe C.I.


Mme V�ronique DUBARRY, adjointe, pr�sidente. - Nous passons maintenant � l'examen du v?u n� 79.

Mme Catherine BRUNO va poser des questions � M. VUILLERMOZ, � propos du d�part de semi-marathon de Paris.

Mme Catherine BRUNO. - Merci, Madame la Pr�sidente.

Mes chers coll�gues, la grande course populaire du semimarathon de Paris qui aura lieu dans un peu moins de 3 mois, le 6 mars 2011, r�unira pr�s de 30.000 participants, parmi lesquels des athl�tes en situation de handicap, aussi bien en fauteuil roulant que non-voyants ou malentendants.

Afin de permettre aux personnes souffrant d?une d�ficience visuelle de concourir � �galit� avec leurs pairs, il est pr�vu que celles-ci puissent participer sous la forme d'un bin�me coureur-guide courant c�te � c�te et reli�s par une cordelette d?une quarantaine de centim�tres.

La pr�sence de ce guide est essentielle puisqu'elle permet au coureur d?�tre inform� au fur et � mesure de l?�volution physique du parcours.

Toutefois, il s'av�re tr�s difficile dans de telles courses de doubler les participants � deux de front, ce qui a pour cons�quence in�vitable de l�ser les participants non-voyants. Il serait donc souhaitable que le semi-marathon de Paris adopte le dispositif de d�part anticip� d�j� appliqu� lors du marathon de Paris et qui permet aux personnes non-voyantes et � tous athl�tes en situation de handicap de partir avec une avance de dix minutes de telle sorte qu'ils puissent �viter la cohue. Une telle pratique n?est en rien contraire � l?esprit de comp�tition puisque tous les concurrents sont �quip�s d?une puce �lectronique de contr�le et de chronom�trage.

Nous souhaitons donc que vous demandiez � la soci�t� A.S.O., organisatrice de cet �v�nement mais aussi du Marathon de Paris, de bien vouloir appliquer le dispositif du d�part anticip� au Semi-marathon de Paris. L'�v�nement �tant plac�, je cite l?article 1er du r�glement de la course, sous l?�gide de la Mairie de Paris, son soutien � de telles manifestations sportives doit �tre soumis au respect des situations de handicap.

Je vous remercie.

Mme V�ronique DUBARRY, adjointe, pr�sidente. - Merci, Madame BRUNO.

Monsieur VUILLERMOZ, vous avez la parole.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint. - Merci, Madame.

Je m?inscris pleinement dans l?esprit de ce v?u. Effectivement, la diff�rence des conditions de d�part des athl�tes en situation de handicap au niveau du Marathon et du Semimarathon est difficilement compr�hensible et acceptable, d'autant plus qu'il s'agit du m�me organisateur.

Je vous remercie d?avoir mis l?accent sur ce sujet, avec un v?u d�taill� et pr�cis, mais cela me donne aussi l'occasion de rappeler le cadre dans lequel sont organis�s le Marathon et le Semi-marathon. Contrairement � ce que certains peuvent encore penser, la Ville n'est pas engag�e dans l'organisation de ces deux �v�nements. Je rappelle qu'A.S.O. s?est vue octroyer en mars 2009 une convention d'occupation temporaire du domaine public d'une dur�e de 10 ans, en vue de l'organisation du Marathon de Paris et du Semi-marathon de Paris.

A ce titre, la Ville n'apporte pas de soutien financier � l?organisateur et n?a pas le pouvoir d?intervenir dans l'organisation des deux courses, ce qui est important, car, si je suis d'accord avec l'esprit du v?u, la r�daction telle que formul�e est en contradiction avec le cadre contractuel existant.

En revanche, il nous est tout � fait possible d'interpeller A.S.O. et de lui demander de reconsid�rer la situation. Sans m'avancer, je pense que A.S.O. aura � c?ur de corriger cette anomalie.

Pour donner un avis favorable � ce v?u, je vous propose de modifier le mot "exiger" qui est dans la premi�re partie par le verbe "demander" et de reformuler la phrase ainsi dans la seconde partie : "que la Ville rappelle que son soutien � une telle manifestation sportive s'appuie notamment sur le respect des situations de handicap".

Si ces amendements sont accept�s, je propose un avis favorable.

Mme V�ronique DUBARRY, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur le Maire.

Madame BRUNO, quelle est votre r�ponse ?

Mme Catherine BRUNO. - Bien s�r, j?accepte cet amendement.

Mme V�ronique DUBARRY, adjointe, pr�sidente. - J?en suis ravie. Nous allons pouvoir?

Monsieur MENGUY, une explication de vote ?

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Merci, Madame le Maire.

Nous soutenons, bien �videmment, cette initiative parce que nous avons � c?ur que le sport, dans sa vocation sociale, puisse �tre accessible � toutes et � tous, et en particulier aux sportifs souffrant d'un handicap.

A titre d'information, juste, nous avons �t� en contact avec Jo�l LAIN� qui est charg� chez A.S.O. de cette question.

Je crois que, par rapport � ce que vous disiez, je ne suis pas l'ambassadeur de A.S.O., mais j?imagine bien qu?ils ont � c?ur de pouvoir rendre accessible le sport dans les meilleures conditions. Cela �tant, il semblerait que techniquement, cela pose un certain nombre de probl�mes qui ne seront pas si faciles � r�soudre.

En tout �tat de cause, la question leur a d�j� �t� pos�e. Je suppose que vous relaierez avec efficacit� la demande du Conseil de Paris et, forts de ces �l�ments d?information, nous voterons le v?u bien volontiers avec vous.

Mme V�ronique DUBARRY, adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup, Monsieur MENGUY.

Je disais donc que j?�tais ravie que nous puissions adopter ce v?u et je rajouterai que les personnes en situation de handicap ne sont pas souffrantes.

Je vous remercie.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, le v?u amend� par l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u amend� est adopt� � l'unanimit�. (2010, V. 323).

Décembre 2010
Débat
Conseil municipal
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