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2010, DLH 165 - Réalisation par la S.I.E.M.P. d'un programme d'acquisition réhabilitation comportant 2 logements PLA-I, 7 logements PLUS et un local d'activités situé 34 rue Bichat (10e).


Mme V�ronique DUBARRY, adjointe, pr�sidente. - Nous passons maintenant au projet de d�lib�ration DLH 165. R�alisation par la S.I.E.M.P. d?un programme d'acquisition r�habilitation, et Mme MAC� de L�PINAY s'est inscrite sur ce projet de d�lib�ration.

Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY. - Merci beaucoup, Madame.

Nous voterons bien s�r ce projet de d�lib�ration, mais si je me suis inscrite aujourd'hui, c'est pour attirer votre attention sur ce qu?est � mon avis un scandale.

Certains immeubles?

Si M. MANO et Mme HIDALGO ne m?�coutent pas, je vais attendre? Si vous pouviez suspendre, merci.

Mme V�ronique DUBARRY, adjointe, pr�sidente. - Vous savez, nous sommes tous un peu multit�ches, et je crois que c'est le cas de M. MANO.

Il vous �coute. Allez-y, Madame MAC� de L�PINAY.

Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY. - Donc, Monsieur MANO, je m?adressais directement � vous, et si je me suis inscrite sur ce projet de d�lib�ration que je vais voter, bien entendu, c'est pour attirer votre attention sur ce qui est � mon avis un scandale.

Certains immeubles r�habilit�s, voire neufs, mis en location, et pour lesquels des candidats ont �t� d�sign�s par les commissions d'attribution ne sont toujours pas habit�s depuis des mois.

Je veux par exemple vous parler de l'immeuble de la S.I.E.M.P. situ� 108, rue Brancion. La commission du 15e a fait des d�signations en avril. � ce jour, aucun candidat � la location n'a �t� contact� par la S.I.E.M.P., et l'immeuble est vide alors qu?il semble en parfait �tat.

C'est un scandale pour ceux qui attendent leur logement, et un scandale d'ailleurs pour tout le quartier.

Par ailleurs, Monsieur MANO, si dans le cas du 108, rue Brancion, c'est tout un immeuble qui est concern�, de nombreux appartements propos�s par d'autres bailleurs, en particulier "Paris Habitat", ne peuvent �tre occup�s par les locataires d�sign�s par les commissions d?attribution du bailleur au motif que les appartements en question n�cessiteraient des travaux.

Des familles sont ainsi en d�tresse et trait�es avec la plus grande d�sinvolture par le bailleur, et je ne comprends pas pourquoi ces appartements ont �t� propos�s � la location. Ce dysfonctionnement est de plus en plus fr�quent.

C?est bien de dire qu'ont construit des logements, mais il serait important d'entretenir le parc existant.

Mme V�ronique DUBARRY, adjointe, pr�sidente. - Merci, Madame MAC� de L�PINAY. Il n'est donc absolument pas question du 34, rue Bichat, mais M. MANO va vous r�pondre.

M. Jean-Yves MANO, adjoint, au nom de la 8e Commission. - J'�tais effectivement �tonn� de la remarque sur la rue Bichat.

Sur le fond, sur l'immeuble de la S.I.E.M.P. dans le 15e arrondissement, je vais tr�s honn�tement me renseigner. Si vous m'aviez pos� la question � mon cabinet, j'aurais eu une r�ponse pr�cise � vous donner aujourd'hui. J'imagine qu'il doit y avoir une raison technique de litige avec les entreprises?

Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY. - Je vous ai �crit, vous ne m'avez jamais r�pondu !

M. Jean-Yves MANO, adjoint, rapporteur. - ? car sinon, je ne vois pas l?int�r�t d?un bailleur � laisser l?immeuble vacant, bien �videmment car ce sont des recettes qu?il n?encaisse pas, au-del� de l?�norme attente des locataires sur le sujet.

Donc, nous allons vous r�pondre et regarder le plus rapidement possible les causes de cette affaire.

Sur le probl�me g�n�ral, je peux vous donner un exemple sur "Paris Habitat" car c'est un souci que nous avions, les deux derni�res ann�es, de d�lais allong�s.

Nous sommes pass�s de 114 jours de d�lai moyen � un d�lai de 92 jours. Aujourd'hui, nous avons gagn� 12 jours moyens sur la relocation. Cela fait partie des objectifs de l'ensemble, notamment de "Paris Habitat". Tout le monde est mobilis� sur ce sujet. Il y a toujours des raisons techniques? �videmment, le d�part anticip� d'un locataire, les travaux qui ont �t� projet�s un peu plus tard, sans aucun doute. Tout ceci est lourd et trop lourd : nous veillons � acc�l�rer la relocation, soyez-en bien assur�e.

Mme V�ronique DUBARRY, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur MANO, pour cette explication.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DLH 165.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s'abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2010, DLH 165).

Décembre 2010
Débat
Conseil municipal
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