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Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, pr�sidente. - Nous passons � l?examen du v?u n� 101, d�pos� par le groupe centre et ind�pendants, relatif au comp�tent Paris Logement � taux z�ro.

M. J�r�me DUBUS a la parole.

M. J�r�me DUBUS. - Nous en avons parl� tout � l'heure, j'irai tr�s vite.

Nous n'avons toujours pas de politique d'accession sociale � la propri�t� faite par la Ville de Paris, et donc, le seul outil pour les classes moyennes, qui pourrait leur permettre d'acc�der � la propri�t� � Paris, c'est le P.P.L.

Vous avez dit qu?il marchait bien ; il marche bien pour une certaine cat�gorie de Parisiens, c'est-�-dire pour ceux qui sont seuls ou pour les m�nages compos�s de deux personnes. C'est ce qui ressort de l'examen qui a �t� fait et qui figure dans le bleu budg�taire logement.

Or, nous retenons que l'intention de votre futur P.L.H. est de "d�velopper des solutions adapt�es � la diversit� des besoins qui s'expriment", je le cite, "ceux des familles", des familles?, "et des classes moyennes".

Bien �videmment, tout le monde est conscient ici de l'extraordinaire augmentation des prix en accession � la propri�t� � Paris, car nous atteignons maintenant 7.500 euros du m�tre carr� et que nous allons continuer � grimper.

Il nous semble que, plut�t que de d�plafonner compl�tement ce P.P.L., et pour suivre l'�volution des prix, il serait plus int�ressant de replafonner, mais en y int�grant les revenus correspondants au P.L.I.

(M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, remplace Mme Gis�le STIEVENARD au fauteuil de la pr�sidence).

M. Christophe NAJDOVSKI , adjoint, pr�sident. Monsieur MANO ?

M. Jean-Yves MANO, adjoint. - R�ponse rapide, mais je vois bien votre d�marche.

Au moins, vous ne pouvez pas nier le succ�s du syst�me que nous avons mis en place depuis maintenant bient�t quatre ans, puisque 13.000 Parisiens sont devenus propri�taires et ont pu b�n�ficier d'un co�t de pouce li� � la cr�ation de ce comp�tent Paris Logement.

Tr�s honn�tement, si on regarde les familles, vous nous demandez de vouloir intervenir sur des familles qui ont 8.000 euros par mois - je parle d?une famille avec deux enfants - alors que nos projets � nous plafonnent les revenus � 6.300 euros par mois.

Je pense qu?il est raisonnable d'en rester l� sous le pr�texte que j'�voquais tout � l'heure, que toutes les capacit�s compl�mentaires d?aides que nous pouvons fournir aux gens soient r�cup�r�es par le march� et non pas, h�las, par les candidats propri�taires, ce qui est regrettable.

Je pense que nous atteignons � Paris, me semble-t-il, des maximums, et que je souhaite voir invers� le prix de l'immobilier � Paris sans pour autant favoriser encore la hausse des prix par un d�plafonnement de notre comp�tent. C'est pourquoi je vous propose le vote contre.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u assorti d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s'abstient ?

Le v?u est rejet�.

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