retour Retour

2010, Vœu déposé par le groupe Centre et Indépendants relatif à l'utilisation de l'appellation "gardes urbains" au sein de la Direction de la Prévention et de la Protection.


M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Le v?u n� 57 du groupe Centre et Ind�pendants a trait � l?utilisation de l?appellation "garde urbain" au sein de la D.P.P.

La parole est � M. J�r�me DUBUS, qui n'est pas l� ; c'est donc M. POZZO di BORGO.

M. Yves POZZO di BORGO. - Vous me laissez la parole, Monsieur le Maire, pour une fois, c'est tr�s bien.

Chers coll�gues, les agents d?accueil et de surveillance de la Direction de la Pr�vention et de la Protection assurent la protection des biens et des personnes dans les mairies d'arrondissement et un certain nombre de b�timents administratifs de la Ville.

Ces agents effectuent aussi un travail quotidien sp�cifique, au service des Parisiens et des personnels de la Ville, qui m�rite une meilleure reconnaissance de leurs comp�tences.

Il y a aujourd'hui besoin d'une meilleure lisibilit� par les Parisiens du r�le de ces agents d'accueil et de surveillance qui se fait sentir afin de mieux concr�tiser l'engagement financ� et humain - je crois qu'il y a 300 agents - de la Ville en ce domaine.

Un certain nombre de villes fran�aises, comme Courbevoie, Montreuil ou les Sables-d?Olonne, emploient le terme de "garde urbain" pour qualifier des agents accomplissant des missions similaires.

C?est pourquoi nous proposons que les agents d?accueil et de surveillance de la Direction de la Pr�vention et de la Protection soient d�sormais d�nomm�s "garde urbain".

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

M. Georges SARRE a la parole pour r�pondre.

M. Georges SARRE, adjoint. - Monsieur le Pr�sident, chers coll�gues, ce que propose le v?u de MM. DUBUS et POZZO di BORGO avec les �lus du groupe Centre et Ind�pendants, ce n?est pas la cr�ation d?une nouvelle sp�cialit� au sein de la D.P.P., contrairement � ce que son titre indique, mais la requalification des agents d?accueil et de surveillance de la D.P.P. en gardes urbains.

Je suis donc amen� � faire quelques pr�cisions.

Tout d'abord, sachez que la Municipalit� de Montreuil, � laquelle vous faites r�f�rence dans votre v?u, n'utilise plus le vocable "garde urbain" depuis l'�lection de sa nouvelle maire, � savoir depuis 2009.

Deuxi�mement, si l'on analyse les missions et les comp�tences des agents d�sign�s sous le vocable "garde urbain" dans les municipalit�s de Courbevoie, Malakoff ou encore des Sables-d?Olonne, on s'aper�oit que l'appellation "garde urbain" recouvre une grande diversit� de missions et de comp�tences juridiques et ne correspond pas � un grade ni � une fonction particuli�re d�finie dans un cadre d'emploi.

En conclusion, je ne suis pas certain qu'un changement de d�nomination des A.A.S. en gardes urbains change quoi que ce soit au besoin de reconnaissance des agents dont il est question dans ce v?u, mais il me semble au contraire que cela apporterait plus de confusion qu'autre chose.

En outre, nous menons actuellement une r�flexion sur l?unification, la diffusion, l'appropriation par l?usager des r�gles de l'espace public et l'adaptation de l'organisation de l'ensemble de nos effectifs de surveillance et de verbalisation.

On ne peut pas se pr�cipiter vers la conclusion de cette r�flexion avant de l'avoir men�e � terme.

Donc, je remercie M. POZZO di BORGO de stimuler encore davantage notre r�flexion et je lui propose de retirer son v?u en attendant que nous puissions avoir une appr�hension plus globale de la probl�matique qu'il soul�ve.

Je vous remercie.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur POZZO di BORGO, est-ce que vous retirez votre v?u ?

(M. POZZO di BORGO demande la parole).

Dites-nous si vous retirez votre v?u ; sinon, on ne donne pas la parole apr�s.

M. Yves POZZO di BORGO. - Je remercie M. SARRE de cette intervention et je sais qu'un travail est fait au sein de la D.P.P. ; c?est un travail de r�flexion. Nous y sommes tr�s sensibles. C'est une des raisons pour lesquelles, je ne voulais pas couper la parole � M. GOUJON, j?aurais tendance � accepter ce que demande M. SARRE?

Je suis d�sol�, Philippe?

Je suis d�sol�, mais je retire mon v?u.

M. VUILLERMOZ va �tre ravi d?emp�cher Philippe GOUJON de parler.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Non, pas du tout, mais on va gagner un peu de temps. M. GOUJON s'exprimera sur un autre sujet.

Mai 2010
Débat
Conseil municipal
retour Retour