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2010, DAC 125 - Interventions artistiques T3. - Signature du marché de production déléguée pour la réalisation des oeuvres du tramway T3.


M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DAC 125. Il s'agit de l'intervention artistique du T3 - signature du march� de production d�l�gu�e pour la r�alisation des ?uvres du tramway T3.

Je donne la parole � Danielle FOURNIER.

Mme Danielle FOURNIER. - Merci, Monsieur le Maire.

Ce double projet de d�lib�ration DAC et DVD nous propose de signer un march� de production d�l�gu�e pour la r�alisation des interventions artistiques du tramway T3.

Le premier article nous propose un maximum de 10,7 millions d?euros et le deuxi�me de 2,6 millions d?euros. Il s'agit, au total, d'un montant tr�s important qui est, de fait, proportionn� au montant des travaux et �quivaut � ce que de nombreuses villes en France, qui ont adopt� le tramway, ont d�cid� de consacrer aux ouvrages d'art et aux ?uvres d'art, voire aux parcours artistiques qui accompagnent la mise en place de ce mode de transport.

Depuis que Strasbourg, ville pionni�re en la mati�re, a r�alis� son accompagnement artistique, Montpellier, Nice, Nantes et bien d?autres se sont lanc�es dans ce type de projet.

Si le montant est tr�s important, pour moi, il est plut�t un signe qui montre que Paris s?engage fortement pour l?inscription de l?art dans l'espace public, et les observations que je vais faire portent plus sur les modalit�s de cette intervention que sur son montant.

Ceci dit, nous aurions souhait� qu'il ait �t� fait appel � l'�tat qui, s'il ne finance pas la r�alisation du tramway, comme cela a �t� rappel� ici plusieurs fois, peut intervenir dans le cadre de la commande publique, ce qui est le cas dans les nombreuses villes que j'ai �voqu�es, alors qu'� Paris, pour l'instant, seuls les Parisiens financent cet accompagnement.

Notre premi�re r�serve porte sur la place qui est faite aux utilisateurs, aux 165.000 voyageurs attendus chaque jour sur cette ligne, aux riverains qui, tout au long des 15 kilom�tres, vont voir leur paysage changer.

Est-ce � eux qui, pendant des mois et des ann�es, vont d�couvrir cet espace, que s'adresseront les ?uvres ?

Nous sommes tr�s inquiets. Dans la d�lib�ration aussi bien que sur le site Internet consacr� � la pr�sentation de cet accompagnement artistique, il n'est jamais question des voyageurs dans leur pluralit�, dans leur mouvement, mais DU voyageur, une sorte d'entit� abstraite.

L'espace urbain appara�t alors comme un territoire travers� par des flux de transport, mais le vivant dans sa r�alit� semble absent des r�flexions des experts.

Une fois de plus, on privil�gie la Ville avec un grand V, son image, son rayonnement et non les regards et les usages des Parisiens.

A ce propos, j'aimerais revenir sur le calendrier que le commissaire a mis en place et que nous pouvons consulter toujours sur le site r�f�rent.

Ce calendrier pr�voit 11 �tapes, et si la 11e est bien �videmment l'inauguration, la 10e est la concertation, et je suis constern�e.

Il est donc clair que le choix des artistes, qui est le point 3 du calendrier, le choix du lieu d?implantation des ?uvres, la mise en production, etc., auront �t� faits avant par le Comit� d?experts.

J'entends l'argument selon lequel on ne peut pas demander son avis � tout le monde, les approches sont tellement diff�rentes et tellement conflictuelles entre les habitants qu'on ne peut s?y retrouver.

Pour �viter une mise en situation des ?uvres qui soul�vent des critiques de tous bords, il est n�cessaire de s'inscrire tr�s en amont dans une �coute partag�e, c'est-�-dire de concevoir la concertation, non comme une information finale destin�e � faire comprendre tout l'int�r�t et toute la beaut� du projet mais comme un �l�ment de dynamique et de cr�ation, en faisant participer � la r�flexion g�n�rale sur les lieux o� l?on peut ins�rer les ?uvres, sur le type d'?uvres qui seraient souhaitables, ce qui n?entrave en rien ensuite la libert� de cr�ation des artistes.

Quand la concertation et la participation ne sont qu?un temps oblig� des projets, elles deviennent conflictuelles parce qu'inutiles. Aussi, nous demandons une concertation v�ritable, la mise en d�bat et la r�flexion partag�e qui doivent �tre int�gr�es au projet.

J'en viens maintenant au choix des artistes. La mission a fait appel � une trentaine d'artistes nous diton en premier, "de r�putation internationale". Pour notre part, la notori�t� n'est pas forc�ment un gage de r�ussite et les r�sultats de la commande du tramway sud en t�moignent.

Les artistes internationalement reconnus contribuent � rendre semblables, donc souvent indiff�rents, des espaces urbains dans le monde entier, au lieu de leur conf�rer une nouvelle identit�, de tenir compte des habitants, je l'ai d�j� dit, et du lieu.

La preuve en est que l'on va pouvoir implanter le long du tramway des ?uvres d�j� r�alis�es qui n'avaient pas trouv� de place jusqu'alors, alors que des collectifs comme "Bruit du Frigo" nous proposent de conjuguer cr�ation, m�diation et cadre de vie, justement.

Apr�s tout, cette commande devrait permettre aussi d'innover, de faire autre chose que ce qu'ont fait justement quantit� de villes en France et dans le monde.

Par exemple, nous pourrions penser que les arts vivants pourraient �tre inclus dans cette commande, par des interventions le long du parcours qui peuvent �tre un moyen tr�s int�ressant d'accompagner le tramway et surtout le tramway parisien, puisque ces interventions, au lieu de souligner la ligne qui s�pare Paris de sa banlieue, pourraient l?assouplir et cr�er de v�ritables cheminements transversaux et festifs.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Madame FOURNIER, vous �tes � plus de cinq minutes.

Mme Danielle FOURNIER. - Enfin, je voudrais aborder la question des mat�riaux.

En effet, les ?uvres qui ont �t� r�alis�es pour le tramway des Mar�chaux sud ont �t� fort critiqu�es pour certaines, du point de vue de leur durabilit�.

Je n'ai pas l'impression que l'on ait tenu compte des dysfonctionnements constat�s et je me permets de demander que, justement, on fasse un bilan incluant leur entretien et qu'on accorde une attention particuli�re aux mati�res, aux mat�riaux, en choisissant des mat�riaux non polluants, non �nergivores mais aussi durables et solides pour que les ?uvres dispos�es dans un espace public tr�s fr�quent�, qui devraient �tre con�ues pour durer et participer � la constitution d?une nouvelle m�moire de la Ville, puissent vraiment s'inscrire dans la m�moire de la Ville.

Pour toutes ces raisons, nous nous abstiendrons sur ce projet de d�lib�ration.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Je donne maintenant la parole � Julien BARGETON.

M. Julien BARGETON. - Merci, Monsieur le Maire.

L'installation d'?uvres d'art le long du tramway est une obligation mais, pour nous, cela ne peut se r�sumer � une obligation, c'est aussi l'occasion de valoriser le projet du tramway.

C'est une occasion d'embellissement de la Ville. De m�me que le tramway requalifie l'espace, les ?uvres y participent en donnant une vision nouvelle � ces espaces.

C'est une occasion de d�couverte d'artistes, parfois jeunes, parfois moins jeunes, parfois connus et parfois moins, mais en tout cas qui sont int�ressants.

Je prends un seul exemple : l'intervention pr�vue de Pascale-Marthine TAYOU, un artiste camerounais qui a repr�sent� son pays � la biennale de Venise et qui fait en ce moment une belle installation � la gare Saint-Sauveur � Lille.

C'est aussi une occasion de red�couvrir ce qu'est l'espace public, qui est un espace de d�mocratie, de d�lib�ration, de cr�ation et de diffusion.

Qu'est-ce que l'art dans la ville ? C'est une grande question qui nous emm�nerait loin. A la statuaire romaine qui visait � montrer la puissance de l'Empire, � la statuaire �questre qui montrait la puissance des Rois, � la commande publique r�publicaine qui valorisait les grandes ?uvres de la R�publique au XIXe si�cle succ�de maintenant une phase un peu nouvelle de la commande publique.

Cette commande publique n'est pas l� pour domestiquer un espace, pour le marquer d'une puissance, pour d�limiter une fronti�re ou pour se c�l�brer soi-m�me mais se doit �tre interrogeante, interrogeante du regard sur l'espace public, un peu ironique et aussi po�tique.

Ce n'est pas facile, le r�sultat n'est jamais acquis mais en tout cas cette d�marche est passionnante. C'est ce que nous attendons de ces interventions, de ce regard aussi qui apporte de la beaut� � la Ville.

Cela passe par des interventions un peu diff�rentes, tourn�es aussi vers le temporaire, vers l'ouverture, vers l'�volutif, vers les habitants, cela a �t� dit, notamment l'intervention qui devrait avoir lieu � Saint-Blaise, le mus�e de Laurent JEANPIERRE qui est tourn� vers la question : que collectionnez-vous ?

Il faut bien s�r expliquer ces d�marches. Il n'y a pas d'art officiel, il faut le pr�senter et cr�er avec les habitants, en m�me temps. Cela d�pend des cas, des ?uvres s'y pr�teront moins et d'autres s'y pr�teront plus.

Encore une fois, le mus�e Saint-Blaise devrait en �tre, je l?esp�re, une belle illustration.

Il faut �galement les moyens pour le mettre en ?uvre ainsi que pour les financer.

La mission est venue voir les arrondissements, en tout cas dans le 20e, pour pr�senter la d�marche. C'est toujours le risque d'une politique culturelle, on fait confiance � un programmateur. C'est un �l�ment cl� de r�ussite, c'est un �l�ment toujours de risque, en tout cas cette mission s'est inscrite dans le travail avec les arrondissements.

Une fois que nous aurons vot� ce projet de d�lib�ration, il reste cette deuxi�me phase qui est cette fois tourn�e vers les habitants et qui passera notamment par une exposition au pavillon Carr� de Baudouin sur l'accompagnement artistique du tramway qui permettra de montrer la coh�rence de cette programmation.

Oui, c'est un risque, c'est un beau risque, j'esp�re qu'il apportera ce que nous souhaitons, c'est-�-dire aussi une transformation par le tramway, par un mode de transport diff�rent de la Ville mais aussi une transformation du regard sur l'espace public.

Merci beaucoup.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je donne maintenant la parole � Anne-Constance ONGHENA.

Mme Anne-Constance ONGHENA. - De mani�re g�n�rale, avec mon groupe, nous sommes en accord avec l?ambition artistique que vous avez dessin�e pour le T3.

En effet vous souhaitez, je vous cite : "redessiner le paysage de l'Est parisien en lien avec les communes riveraines du Grand Paris, en donnant la priorit� � l'installation d'?uvres utiles et d'?uvres dites monumentales".

Nous ne pouvons que souscrire � ce projet, j'insiste sur ce point. Il nous a �t� demand�, cela a �t� rappel� par les orateurs pr�c�dents, d'ent�riner une enveloppe de 10 millions d?euros pour installer 29 ?uvres d'art tout au long du trajet, soit environ 345.000 euros par ?uvre d'art, ce qui est une somme tr�s importante.

Si l'offre artistique est indispensable � l'�quilibre du projet et si elle permet � des artistes de r�v�ler leur talent au plus grand nombre, nous nous interrogeons sur le financement de ce projet.

En effet, une fois de plus, vous demandez aux Parisiennes et aux Parisiens de mettre la main � la poche. Le contexte financier difficile de la Ville de Paris devrait vous amener � trouver d?autres moyens de financement quand cela est possible.

Certains �lus de votre majorit� ont �voqu�, lors des conseils des arrondissements concern�s, le 1 % artistique pour financer ce projet. Je vous rappelle le contexte d'utilisation de ce fonds : il s'agit d'une proc�dure qui oblige l'Etat et les collectivit�s � consacrer, lors de la construction de b�timents publics, un financement de 1 %. La construction du tramway n'est pas un b�timent public ; n�anmoins, vous avez d�cid� d'inscrire la construction du tramway dans cette enveloppe, ce qui veut dire que 1 % du co�t des travaux doit �tre consacr� au financement d'?uvres d'art.

Toutefois, encore une fois, j'insiste, le contexte �conomique difficile de la Ville de Paris devrait vous amener � vous interroger sur l'utilisation de cette proc�dure. Le financement priv�, si vous le recherchiez, vous permettrait, � n'en pas douter, de financer ce programme en faisant une �conomie sur le co�t du T3 dont, je vous le rappelle, nous commen�ons � voter les premiers d�passements de march�.

Nous vous demandons, dans la mesure du possible, de rechercher d'autres pistes pour financer l'installation de ces ?uvres aupr�s du m�c�nat priv�, des fondations d'entreprise notamment.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.

Je donne la parole � M. Christophe GIRARD pour la r�ponse.

M. Christophe GIRARD, adjoint, au nom de la 9e Commission. - Merci beaucoup aux trois orateurs, Mme ONGHENA, Mme FOURNIER et M. BARGETON, et je vais tenter de r�pondre sans me r�p�ter � chacun d?eux.

Si vous le permettez, je vais commencer par Mme ONGHENA qui a dit avec beaucoup de justesse un certain nombre de choses relatives � la pr�occupation budg�taire et � la d�pense pour la Ville.

Fin 2008, il est vrai que nous avons eu le d�bat entre le Maire, ses conseillers, le cabinet et la Direction des Affaires culturelles, sur l'�ventuel report, voire l'annulation de cette op�ration, en raison d'une crise naissante aigu�, tr�s forte, et sur en effet le fait de savoir si cette d�pense �tait totalement n�cessaire.

Je pense que le Maire a pris une d�cision que je trouve courageuse, et je vais vous dire pourquoi, car c'est en p�riode de crise, en effet, qu'on a besoin d'investir, qu'on a besoin de se projeter et qu'on a besoin surtout de ne pas faire d'erreur de courte vue.

En effet, le risque �tait le suivant : repousser l'implantation des ?uvres voulait dire que les travaux de voirie n'auraient pas pu �tre d�faits ou refaits, donc que les ?uvres �taient condamn�es finalement � ne jamais exister. Je crois qu'il a bien fait et je voudrais �tre pr�cis sur le co�t : tel que vous l'avez calcul�, c?est exact, 300.000 euros et quelques par ?uvre, mais dans le budget de 10 millions d'euros, il y a seulement 4 millions d'euros consacr�s aux ?uvres d'art ; le reste, ce sont des travaux de voirie n�cessaires qui, de toute fa�on, seraient effectu�s pour installer les ?uvres. M�me s'il n'y avait pas les ?uvres, on aurait de toute fa�on ce co�t de voirie. C'est donc 4 millions d'euros qui est le budget r�el consacr� et d�pens� par la Direction des Affaires culturelles.

Ensuite, sachez - je m'adresse ici un peu plus � Mme FOURNIER, en remerciant M. BARGETON - que nous avons �videmment tir� les cons�quences et les le�ons de la premi�re installation, avec ses forces et ses faiblesses. Il y a des r�ussites comme Claude L�V�QUE, dans le 14e, ou bien Dan GRAHAM, incontestablement, dans le 15e � la porte de Versailles, tr�s visit�, ou bien m�me l??uvre de GEHRY, anim�e par Sophie CALLE, sur le pont du Garigliano et qui verra d'ailleurs sans doute une implantation diff�rente dans les mois � venir, si nous faisons des propositions int�ressantes, pour �tre plus proche du tramway.

J'ai bien entendu ce que disait Danielle FOURNIER quand elle parle avec beaucoup de po�sie - ce qui d?ailleurs lui ressemble - du regard et des usages des Parisiens. C'est vrai que les regards et les usages des Parisiens sont extr�mement importants quand une d�cision p�renne est prise et qu'il ne faut jamais m�priser le regard, la voix, le commentaire d'un Parisien, d'une Parisienne. Il me semblait que nous �tions tr�s attentifs, en tout cas, � toutes ces remarques et � toutes ces r�unions publiques qui se tiennent. D'ailleurs, chaque maire d'arrondissement a �t� sollicit�, chaque adjointe et chaque adjoint, et je salue l?ancienne adjointe � la culture que vous f�tes dans le 18e et qui �tait tr�s attentive, en effet, � la participation, � l'�coute, des regards et des usages des Parisiens.

Mais, franchement, on ne peut faire plus, car des r�unions publiques se tiennent et se tiendront encore. Le comit� d'experts, r�uni autour de Christian BERNARD, est un comit� d'experts tr�s professionnel, tr�s international, tr�s g�n�reux, tr�s amoureux de Paris, qui est tr�s attentif et a une bonne connaissance des quartiers, de l'urbanisme et des populations dans les arrondissements.

J'ajouterai que ce qui fait peut-�tre un peu la diff�rence nous avons peut-�tre l� une divergence -, c'est que bien s�r nous sommes conscients que l'exp�rience du parcours artistique du tramway des Mar�chaux Sud n'a pas �t� totalement satisfaisante. Nous avons donc d�cid� d'am�liorer le mode de fonctionnement. Une attention particuli�re sera port�e � l'entretien des ?uvres des Mar�chaux Est et � leur valeur d'usage, afin de ne pas reproduire les difficult�s pos�es par certaines ?uvres rencontr�es dans les Mar�chaux Sud. Les ?uvres qui fonctionnent mal pourront �tre d�plac�es sur le site du tramway des Mar�chaux Est, mais �videmment avec des �tudes tr�s appropri�es.

Sur la concertation pr�cis�ment, Madame FOURNIER, Christian BERNARD, � qui on doit d?ailleurs l'accompagnement artistique du tramway de Strasbourg, a �t� choisi justement parce qu'il est un homme de dialogue, un homme d?�coute. Je ne sais pas pourquoi c'est plac� en num�ro 10 du catalogue des actions.

Oui, c'est un calendrier mais sachez que la concertation a commenc� tr�s t�t puisqu?il a rencontr� les maires d'arrondissement depuis le d�but de son engagement. La Direction des Affaires culturelles a rencontr� les maires d'arrondissement. Nous-m�mes �galement voyons les maires d'arrondissement d'ailleurs, je pense que Mme CALANDRA et Mme BLUMENTHAL peuvent en t�moigner ; elles sont maires d?arrondissement concern�es - ainsi que leurs adjoints � la culture ; je pense en particulier � Julien BARGETON dans le 20e arrondissement.

Deux pr�sentations ont �t� faites au maire de Pantin, au maire de Montreuil, au maire de Charenton, ainsi qu?� des associations et des institutions culturelles et deux pr�sentations ont �t� faites au comit� d?art dans la ville.

Par ailleurs, conjointement avec Annick LEPETIT, nous avons re-sollicit� tous les maires d'arrondissement.

Une fois que les soci�t�s de production auront budg�t� les ?uvres envisag�es et qu'un choix pourra par cons�quent s'op�rer, la concertation va s'amplifier, une pr�sentation en r�union publique sera faite dans chaque arrondissement, compl�t�e par des rencontres avec les conseils de quartier, et un �tat d'avancement sera pr�sent� dans le cadre de la communication sur le tramway faite aux conseils d'arrondissement et au Conseil de Paris.

Christian BERNARD, commissaire de l'installation des ?uvres d'art, sera par ailleurs invit� � pr�senter les ?uvres � la 9e Commission et � la 3e Commission. Vous serez �videmment pleinement, les �lus, en mesure de dialoguer et d'interroger. Croyez-moi, vos remarques seront prises en compte et nous corrigerons.

Je vais m'arr�ter l�.

Au-del� de cette m�diation permanente, quotidienne, mensuelle, hebdomadaire, sachez, ch�re Danielle FOURNIER, que plusieurs ?uvres envisag�es sont participatives. Voici deux exemples :

- Julien BARGETON a fait r�f�rence � l?une d?elles mais je le r�p�te : le mus�e de quartier � Saint-Blaise dans le 20e, qui sera le fruit d'une collaboration entre des habitants, des artistes et des chercheurs ;

- "Le complot de Lapin", c'est le nom de l'?uvre de Sylvie AUVRAY, dans le 12e, qui sera produite avec des lyc�ens des classes de la Chaudronnerie du lyc�e Chennevi�re-Mal�zieux.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets maintenant aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 125.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2010, DAC 125).

Mai 2010
Débat
Conseil municipal
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