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M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Nous passons au v?u n� 10 relatif � la mise en place d'un plan commun de circulation au sein de "Paris M�tropole".

Je donne la parole � M. DUBUS pour une minute.

M. J�r�me DUBUS. - Merci, Monsieur le Maire, de me donner la parole sur ce v?u n� 10.

On sait que ces voies sur berges sont un axe essentiel de circulation, permettant de relier l'Ouest et l'Est de Paris et que beaucoup de salari�s franciliens, non pas parisiens, empruntent cette voie matin et soir.

Cet axe Est-Ouest et cette configuration en fait donc un �l�ment d�cisif des d�placements dans le cadre du Grand Paris. Ce projet municipal qui a �t� pr�sent�, d?abord � la presse avant d'�tre pr�sent� � la repr�sentation municipale le 14 avril dernier, ne peut se r�duire par les cons�quences qu'il implique � une question strictement parisienne.

Nous demandons donc que, dans ce cadre, le syndicat "Paris M�tropole", puisqu'il y a eu un appel � projet d'une centaine de projets, le syndicat "Paris M�tropole" dont c'est la fonction de r�fl�chir � la m�tropolisation et de r�fl�chir aux d�placements au sein du Grand Paris, �labore un plan commun de circulation, avant qu'un engagement sur les voies sur berges ne soit arr�t� par le Conseil de Paris.

Je vous remercie.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur DUBUS.

Y a-t-il une explication de vote ?

Mme Laurence DOUVIN. - N?y a-t-il pas de r�ponse de l?Ex�cutif ?

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - La r�ponse de l?Ex�cutif incombe � M. MANSAT.

M. Pierre MANSAT, adjoint. - Il me semble que dans la pr�sentation qui a �t� faite par le Maire de Paris du projet des voies sur berges, il a �t� tr�s clair pour dire qu'il s'agissait d'un projet et que bien �videmment la Pr�fecture de police, le Port de Paris et Voies navigables de France seraient associ�s �troitement � la d�termination de ce projet. Je r�ponds donc � la premi�re partie de l'interpellation de M. DUBUS.

La deuxi�me concerne la question de la circulation.

Le travail a �t� fait. Le projet a �t� con�u bien �videmment pour prendre en compte les effets induits sur la circulation dans Paris et hors de Paris. Les �tudes pr�alables, qui ont �t� faites par la Direction de la Voirie et des D�placements, montrent tout � fait que ces effets report, � l'�chelle m�tropolitaine, peuvent �tre absorb�s.

La partie parisienne du projet de r�am�nagement des voies sur berges ne perturbe par la circulation au niveau r�gional. On maintient les deux files de circulation sur la rive droite qui est l?axe qui joue ce r�le r�gional ou m�tropolitain dont vous parlez, et la fermeture de la rive gauche sur une partie parisienne concerne actuellement essentiellement du trafic local.

Ce projet s'inscrit compl�tement dans les objectif du P.D.U., dans les orientations retenues par le P.D.U. d?Ile-de-France : r��quilibrage du partage de l?espace public au profit de l?ensemble des modes de d�placement, diminution de la place accord�e � l?automobile au profit de l?int�gration des modes actifs de d�placement. D?ailleurs, dans ce m�me P.D.U., les voies sur berges ne sont pas consid�r�es comme des voies express mais comme des voiries urbaines.

Annick LEPETIT travaille d'ores et d�j� au d�veloppement, sur ces voies r�am�nag�es, des modes actifs : le v�lo et la marche.

Par ailleurs, la concertation, que le Maire de Paris m'a demand� d'engager, porte, je le r�p�te, comme dans la r�ponse au v?u pr�c�dent, bien s�r sur la circulation, mais aussi sur l'ensemble du projet concernant la reconqu�te des voies des berges de la Seine, avec l'ensemble des acteurs m�tropolitains, car l'ensemble des collectivit�s, que ce soit le Conseil g�n�ral des Hauts-de-Seine ou celui du Val-de-Marne d�veloppent actuellement des projets de reconqu�te des berges de Seine, dans le m�me esprit ou dans un esprit assez similaires au n�tre.

C'est ce que nous voulons mettre en �vidence � travers le travail de concertation et le travail partenarial qui porteront bien �videmment sur la circulation et les d�placements, mais aussi sur tous les usages que l'on peut imaginer des berges de la Seine.

J'�mets donc un avis d�favorable �galement � ce v?u.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Une explication de vote de M. le S�nateur POZZO di BORGO.

M. Yves POZZO di BORGO. - Vous ne r�pondez pas � la question que l?on a pos�e, Monsieur MANSAT. La question que l?on a pos�e est de dire que nous voulons faire vivre "Paris M�tropole". Cette structure d?�tude, nous l'aurions souhait� avant que la d�cision soit prise, non pas en aval mais en amont. Nous aurions aim� qu?avant de prendre la d�cision, il y ait une r�union de "Paris M�tropole" l�-dessus.

Je viens de sortir du d�bat sur le Grand Paris. Tous vos coll�gues et nous-m�mes souhaitent que "Paris M�tropole" joue un r�le. Mais la premi�re d�cision que vous prenez, vous la prenez tous seuls et vous imposez cela � "Paris M�tropole". Vous faites tout � l'envers : il faut vraiment une autre attitude.

Je suis d�sol� que vous m?ayez r�pondu � c�t�.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Y a-t-il d'autres explications de vote ?

Madame DOUVIN ?

Mme Laurence DOUVIN. - Notre groupe a demand� sans arr�t depuis 2001 un plan de circulation pour Paris, que nous n?avons bien s�r pas eu.

Avec l?am�nagement des voies sur berges, ce n?est pas seulement d'un plan de circulation sur Paris, mais c'est d'un plan r�gional dont nous avons besoin.

Cependant, je suis un peu r�ticente quand je vois que le v?u qui nous est propos� confie ce r�le � "Paris M�tropole" pour la raison suivante : "Paris M�tropole" est un manteau avec beaucoup de trous et il ne recouvre pas compl�tement la zone concern�e, il n'en est pas une couverture homog�ne, ce n'est pas aujourd'hui l'instance appropri�e car elle ne regroupe pas tous les partenaires pour ce travail.

Je vous remercie.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Y a-t-il d'autres explications de vote ? Non.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n� 10 assorti d'un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s'abstient ?

Le v?u est repouss�.

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