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2010, DICOM 2 - Approbation du principe et des modalités d'attribution du marché relatif au spectacle pyrotechnique du 14 juillet 2010 de la Ville de Paris. Signature du marché correspondant.


M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Nous examinons maintenant le projet de d�lib�ration DICOM 2. Il s'agit de l'approbation du principe et des modalit�s d'attribution du march� relatif au spectacle pyrotechnique du 14 juillet 2010 de la Ville de Paris.

Je donne la parole � M. David ALPHAND.

M. David ALPHAND. - Merci, Monsieur le Maire.

Ce projet de d�lib�ration traite effectivement de spectacle pyrotechnique, mais il est vrai que l'Ex�cutif de cette Ville r�serve de v�ritables feux d'artifice, en particulier en mati�re de recrutement des effectifs, s'agissant de la communication de cette Ville.

Je voudrais parler de ce feu d'artifice-l�, puisque M. GAUDILL�RE nous a communiqu� - c?est dommage : il n?est pas l� - en 1�re Commission, � la demande du groupe U.M.P.P.A, demande r�it�r�e � plusieurs reprises, ce qu'on pourrait appeler la v�rit� des chiffres sur les effectifs de communication de la Ville de Paris.

Effectivement, la v�rit� n'est pas piqu�e des hannetons?

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Quel est le rapport avec le feu d'artifice ?

M. David ALPHAND. - Parce qu?on est sur une d�lib�ration DICOM, et pour �valuer le budget de communication de la Ville, il faut s?attendre, non seulement � payer des frais d?agences de communication, ce qui est le cas du projet de d�lib�ration, mais il n'est pas inutile aussi de rappeler que le budget communication s'appuie sur des effectifs, Monsieur le Maire.

Cette v�rit� des chiffres, je voudrais la rappeler en quelques mots, parce qu'elle est quand m�me particuli�rement lourde de signification pour le budget de cette ville et elle en dit long sur la philosophie et presque l'obsession du maire de Paris � vouloir communiquer.

Les effectifs, et je reprends le p�rim�tre de M. GAUDILL�RE, � p�rim�tre constant par rapport � 2001.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Vous interrogez M. Christophe GIRARD et non pas M. GAUDILL�RE, donc restez sur le feu d'artifice, s'il vous pla�t, sinon la r�ponse ne pourra pas �tre faite dans de bonnes conditions.

M. David ALPHAND. - Je reste sur le v?u d'artifice, et ce sera m�me un floril�ge, Monsieur le Maire.

114 emplois au sein de la DICOM, avec 114 emplois suppl�mentaires diss�min�s au sein d'autres directions, dont 22 � la Direction de la Voirie, 21 � la Direction de la Propret�, 14 � la Direction de la Culture, l�, M. GIRARD pourra probablement me r�pondre.

Au total, on en arrive au chiffre proprement astronomique de 228 emplois consacr�s � la communication au sein de la Ville de Paris pour une masse salariale sup�rieure � 10 millions d?euros.

Permettez-moi de vous le dire mes chers coll�gues : j'ai travaill� il y a quelques ann�es pour un Garde des Sceaux ministre de la Justice � la communication de ce Minist�re. J'avais sous ma responsabilit� une quarantaine d'agents. Cela signifie qu'aujourd'hui, le Maire de Paris s'appuie sur des effectifs de communication cinq � six fois plus importants qu'un des principaux ministres de gouvernement. Est-ce normal ? Est-ce l�gitime de consacrer autant d'argent � cette communication, particuli�rement en p�riode de crise ? Je crois que les Parisiens, qui ont subi une double augmentation des imp�ts en 2009 et en 2010, ont une petite id�e de la question.

Voil� le feu d'artifice dont je voulais parler parce qu'il me semble important que notre assembl�e soit inform�e des chiffres qui sont communiqu�s en premi�re commission �galement.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Monsieur Christophe GIRARD, souhaitez-vous r�pondre � cette intervention ?

M. Christophe GIRARD, adjoint, au nom de la 9e Commission. - Je serai rapide et je r�pondrai sans artifice � ce p�tard mouill� qui fait long feu.

Monsieur ALPHAND, dont j'avais beaucoup appr�ci� la tribune dans "Le Monde" sur la vitalit� culturelle de Paris la nuit, je ne vais pas vous redonner la fiche qui vous a �t� donn�e � la suite de la 1�re Commission sur les effectifs de la DICOM, dans laquelle tous les chiffres sont indiqu�s.

Je vais simplement vous indiquer que si vous �tes choqu� par le montant et par les co�ts que cela entra�ne, sachez que le spectacle pyrotechnique du 14 juillet co�te 500.000 euros � la Ville, mais que le concert de Jean-Philippe SMET pour le 14 juillet 2009 sur le Champ de Mars, command� par l'�lys�e et pay� par le Minist�re de la Culture, donc par les Fran�ais, aura co�t� aux contribuables 1,9 million d?euros !

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Monsieur CAFFET, vous avez demand� la parole pour une explication de vote.

M. Jean-Pierre CAFFET. - Merci, Monsieur le Maire.

�videmment, mon groupe va adopter ce projet de d�lib�ration, mais comme la Municipalit� a �t� mise en cause une nouvelle fois par M. ALPHAND, je crois qu'il faut maintenant faire la v�rit� sur ce sujet.

M. ALPHAND a demand� � la premi�re commission, � plusieurs reprises d'ailleurs, et en y revenant, un certain nombre d'informations sur les d�penses de communication de la Ville, que ce soit en termes de personnels ou en termes de montants budg�taires.

L'Ex�cutif, en la personne de Bernard GAUDILL�RE, a r�pondu, au prix d'ailleurs de recherches parfois relativement compliqu�es � mener � bien, c'est-�-dire, pas l'exhumation, mais la recherche dans toute une s�rie de budgets depuis 2000. Depuis 2000, toutes les demandes de M. ALPHAND, tant en mati�re d'effectifs qu'en mati�re de montants budg�taires, ont �t� satisfaites, c'est-�-dire que tous les �lus de la 1�re Commission et tous les �lus du Conseil de Paris, s?ils le demandent, auront ces tableaux. La v�rit� a �t� faite.

Il est apparu, et c'�tait le but de la d�monstration de M. ALPHAND, que tant les effectifs que les montants budg�taires consacr�s � la communication par cette ville n'ont pas augment� depuis 2001. Y compris les effectifs de la DICOM, � p�rim�tre constant, sont � peu pr�s les m�mes, je dirai m�me pratiquement rigoureusement identiques � ceux qui existaient auparavant.

M. ALPHAND peut faire ce qu'il veut, et je n'ai pas eu l'impression d'ailleurs, lors des diff�rentes r�unions de la premi�re commission, dont une partie a �t� consacr�e � ce th�me, que M. ALPHAND �tait particuli�rement soutenu, � la fois par son groupe et je dirai m�me d'une mani�re plus large par les groupes de l'opposition.

Si M. ALPHAND veux continuer un combat personnel et obsessionnel, car c'est de cela dont il s'agit sur cette question, qu'il le fasse, mais qu'une fois pour toute, on puisse dire que la v�rit� a �t� faite en 1�re Commission. Ma fois, faudra-t-il y revenir syst�matiquement lors de tous les Conseils de Paris ? Personnellement, je ne le souhaite pas mais M. ALPHAND est libre, bien �videmment, de continuer � mener sa croisade.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Je vais mettre aux voix le projet de d�lib�ration DICOM 2.

Ce n'est pas parce qu'il a dit que vous pouviez faire ce que vous vouliez qu'il faut faire absolument ce que vous voulez !

(Rires).

Vous voulez faire une explication de vote sur un projet sur lequel vous ne vous exprimez pas ! C'est ce que vous demandez et que vous voulez ? Franchement ! Si vous avez besoin d'intervenir sur le budget, vous le ferez. Si vous avez besoin d'intervenir sur la DICOM, vous le ferez, mais de fa�on diff�rente d'aujourd'hui.

Mais s'il vous pla�t, passons maintenant au vote.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DICOM 2.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2010, DICOM 2).

Mai 2010
Débat
Conseil municipal
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