�

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Maintenant, on va examiner le v?u n� 45, relatif � la mise en ?uvre de contresens cyclables dans le 17e arrondissement, qui a �t� d�pos� par le groupe U.M.P.P.A.

La parole est � M. Herv� BENESSIANO.

M. Herv� BENESSIANO. - Merci, Monsieur le Maire.

Ce v?u est relatif � la mise en ?uvre de contresens cyclables dans le 17e arrondissement.

Nous demandons � travers ce v?u que soit renforc�e la communication de la Ville de Paris sur ce dispositif et que, par ailleurs, soient prises en compte les r�serves des �lus d?arrondissement, notamment sur les aspects li�s, et j'insiste sur ce point, � la s�curit� des pi�tons et des cyclistes eux-m�mes.

On ne peut pas, aujourd'hui, comme c'est parfois envisag� dans certaines r�ponses qui nous sont faites, qu'il y a un d�cret, qu?il faut l'appliquer, j?allais dire, pratiquement b�tement et que la s�curit�, finalement, c'est de la faute de la loi, ce n'est pas de la faute de ceux qui prendront la d�cision ; je pense que c?est un peu court et je crois que sur ce point, il faut que, v�ritablement, le bon sens finisse par l'emporter.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Madame LEPETIT, vous avez la parole.

Mme Annick LEPETIT, adjointe. - Monsieur BENESSIANO, vous ne pouvez pas dire ce que vous venez de dire, � savoir que nous aurions dit - je ne sais pas s?il s?agit des services ou d'autres - que sous pr�texte qu?il y a un d�cret, peu importe la s�curit� des cyclistes ou des pi�tons. C'est inadmissible.

Nous effectuons dans la plupart des arrondissements et, d'ici cet �t�, tous les arrondissements de Paris, des travaux et des am�nagements pour mettre en place le double sens cyclable et nous sommes extr�mement heureux de le faire, avec le concours, bien �videmment, des maires d'arrondissement, ce en quoi je r�ponds � une partie de votre v?u, parce que, lorsqu'il y a des r�serves, lorsqu?il y a des avis, lorsqu?il y a des propositions des maires d'arrondissement, nous faisons tout pour en tenir compte.

La question de la s�curit�, vous parlez de campagne de communication, vous avez raison, nous faisons une campagne de communication, � la fois dans toutes les mairies d'arrondissement qui ont � disposition des petits d�pliants assez p�dagogiques et qui expliquent aux uns et aux autres, pas seulement aux cyclistes, bien s�r, ce que signifient r�ellement ces fameux contresens cyclables dans les quartiers o� la voiture est limit�e � 30 kilom�tres/heure et nous avons �galement tout un mat�riel de communication qui explique, au moment des travaux, aux riverains, quartier par quartier, ce qu'il en est des travaux et, bien �videmment, de la mani�re dont, par exemple, on doit traverser une rue qui est � sens unique pour les voitures mais qui ne l'est pas pour les v�los.

En revanche, Monsieur BENESSIANO, nous aurions aim� que le Gouvernement, puisque ces contresens cyclables sont faits dans toutes les villes de France aujourd'hui, dans le cadre de ses campagnes de s�curit� routi�re, et il en fait, puisse mener une campagne nationale pour pr�venir nos concitoyens de la mise en ?uvre de ces contresens cyclables.

Pour le moment, nous n'avons pas de r�ponse. J'estime qu'au bout d'un moment, pas de r�ponse signifie un non. La d�l�gu�e interminist�rielle m'a dit que c'�tait bien de faire des campagnes de proximit�, des campagnes locales, que c'�tait aux villes de le faire. Je pense que l?�tat doit �tre aux c�t�s des collectivit�s, au moins quand il s'agit d'une campagne de pr�vention qui concerne la s�curit� routi�re et qui concerne tous nos concitoyens.

Voil� pour la communication.

Quant au 17e, je viens de recevoir le courrier de Mme KUSTER, puisque nous avons discut� sur un certain nombre d'avis donn�s par vous-m�me et par la maire ; nous pourrons donner la date des travaux qui seront effectu�s dans le 17e arrondissement, pour que tous les riverains soient d�ment inform�s.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur BENESSIANO, vous le retirez ?

M. Herv� BENESSIANO. - Non, je le maintiens.

Simplement une phrase, parce qu?apparemment, je n'ai pas �t� assez pr�cis dans mon propos tout � l'heure. Je disais que ce n'�tait pas simplement une affabulation, c'�tait le r�sultat d'une r�union de travail, fort longue d?ailleurs, qui s'est d�roul�e au PC Lut�ce. C'est la r�ponse, j'en maintiens les termes, que nous avons re�ue lorsque nous parlions justement des dangers d'un certain nombre de rues en contresens et o� la s�curit� �tait mise en cause. Je le dis franchement, cela se passait dans une r�union technique au PC Lut�ce.

Voil�, Madame LEPETIT, c'est pour cela que ce n'�tait pas vous que je visais en particulier.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Une explication de vote de M. GAREL ?

M. Sylvain GAREL. - Nous ne voterons pas ce v?u, parce que l'exp�rience montre que les contresens cyclables sont, au contraire, extr�mement s�curitaires pour les cyclistes. Il est bien plus s�curitaire pour un cycliste d?avoir des voitures qui viennent en face que des voitures qui soient derri�re.

Je pense que, simplement, en termes de communication, il y a un vrai probl�me, parce que dans certaines zones "30", il y a manifestement quelques rues qui ne vont pas �tre concern�es par les double sens cyclables. Je pense que c?est une erreur, parce que cela va �tre tr�s compliqu� d?expliquer que la rue de gauche est en double sens et que celle de droite ne l?est pas.

Je pense qu?on devrait absolument mettre toutes les rues d?un secteur en double sens et qu'� terme d'ailleurs, comme l?a fait Fontenay-aux-Roses, toutes les rues de Paris, except� le p�riph�rique, devraient �tre � 30 � l?heure et �tre autoris�es aux v�los dans tous les sens, ce qui permettrait une communication extr�mement simple, � dire aux gens : "Dans Paris, les sens interdits ne concernent pas les v�los", ce qui inciterait beaucoup de gens � se d�placer en bicyclette.

Je vous remercie.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n� 45 assorti d'un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est repouss�.

�