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M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Le d�bat s'ouvre maintenant sur le v?u n� 7 relatif au r�am�nagement du secteur Castagnary dans le 15e arrondissement, d�pos� par le groupe U.M.P.P.A.

La parole est � Mme de CLERMONT-TONNERRE pour une minute.

Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE. - Merci, Monsieur le Maire.

Voil� des ann�es qu'une partie de la rue Castagnary est � l?abandon. Je vous d�cris les lieux : sur le lin�aire situ� entre les rue de Vouill� et des Morillons, les riverains cohabitent avec des installations C.P.C.U. class�es "site sensible", avec le faisceau S.N.C.F. Montparnasse, mais aussi avec plusieurs emprises en friche et diverses activit�s g�n�rant de multiples nuisances.

A ceci s?ajoutent les risques induits par l?approvisionnement des cuves du C.P.C.U., puisque, certains s?en souviennent peut-�tre, en d�cembre 2008, un train a d�raill� et deux wagons sont tomb�s, d�versant le fioul dans la rue Castagnary.

Si plusieurs s�quences de cette rue font l'objet de projets, nous n?avons toujours aucune perspective d?am�lioration pour les emprises situ�es le long de la voie ferr�e.

Devant l'exasp�ration des riverains, nous vous avons interpell� � plusieurs reprises : en 2004, en 2007, puis en d�cembre dernier. Les informations que vous nous avez communiqu�es r�pondant de fa�on partielle aux probl�matiques pos�es, nous vous saisissons donc une nouvelle fois, avec l?espoir que ce secteur fasse l?objet d?un v�ritable r�am�nagement urbain.

Dans cette perspective, nous vous demandons, Monsieur le Maire, d?engager avec R.F.F. des discussions sur l?�volution de ses terrains, de saisir la C.P.C.U. afin qu?elle am�liore l?int�gration paysag�re de ses �normes cuves de stockage et l?aspect du vaste terrain qu?elle occupe.

Nous �mettons le v?u que la d�molition des immeubles municipaux � l'abandon soit acc�l�r�e et qu?une �tude sur le r�am�nagement de la rue Castagnary soit lanc�e dans une perspective de v�g�talisation des emprises adoss�es � la voie ferr�e et de r�alisation d?une Trame verte.

Enfin, nous vous demandons d'associer le maire du 15e aux r�flexions que vous engagerez afin que les am�nagements prennent r�ellement en compte les attentes de nos riverains.

Merci.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Pour vous r�pondre, la parole est � Mme Anne HIDALGO.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe. - Merci, Monsieur le Maire.

Depuis 2001, nous nous sommes engag�s dans des op�rations de r�am�nagement du secteur Castagnary essentiellement, avec nos partenaires S.E.M. "Paris Seine" et la S.G.I.M.

Nous avons fait le choix d?un am�nagement de petites op�rations, d?immeubles d?une dizaine de logements, dont un d�tail tr�s pr�cis a �t� fourni au maire du 15e arrondissement dans un r�cent courrier de mon coll�gue Jean-Yves MANO.

Concernant la portion situ�e le long des voies S.N.C.F., je souhaite pr�ciser en r�ponse aux informations donn�es par Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE que les cuves C.P.C.U. auxquelles vous faites r�f�rence sont sans impact d'�ventuelles nuisances sur les parcelles qui font, elles, l'objet d'une r�serve LS 100 � notre P.L.U. Ces parcelles se situent en dehors des p�rim�tres de protection.

Un travail de longue date et approfondi a �t� engag� avec R.F.F., sans attendre quelque recommandation que ce soit, et un projet de construction de logement social visant � accueillir non pas des familles mais des �tudiants, des jeunes travailleurs ou des travailleurs migrants est � l'�tude et il concerne la parcelle occup�e par cette c�l�bre poissonnerie qui va cesser ses activit�s.

C?est une situation qui permettra l?�mergence d?un b�timent le long des voies, avec des logements non traversants, qui en plus am�lioreront l'environnement puisque cela fera un �cran au bruit pour les logements existant le long de la rue Castagnary.

Nous poursuivons la mise en ?uvre de notre politique prioritaire : le logement social. Je rappelle que nous sommes dans un secteur d�ficitaire. Ce que vous pr�conisez, c'est-�-dire le choix d'une v�g�talisation de parcelles dont personne ne profiterait, car pour le coup totalement limitrophe : un talus qui longe la voie S.N.C.F., ne nous para�t pas �tre un bon choix, et la proposition que nous faisons vise � am�liorer de fa�on plus efficace le cadre de vie des riverains, notamment en diminuant les nuisances dues au bruit. J'�mets donc un avis d�favorable.

En revanche, comme je l'ai fait en Conseil d'arrondissement, je vais organiser une r�union avec l'ensemble des partenaires et avec Jean-Yves MANO s'il le souhaite et bien s�r le maire et les �lus du 15e pour que pour chacune des op�rations, nous apportions toutes les informations si celles que nous venons de donner, Jean-Yves par �crit, et moi � ce stade, s'av�rent insuffisantes.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je crois que M. GOUJON souhaite prendre la parole pour une explication de vote, peut-�tre.

M. Philippe GOUJON, maire du 15e arrondissement. Absolument, car je suis �videmment en d�saccord avec Mme HIDALGO. Je ne pense pas que r�aliser une sorte d'�cran antibruit au moyen d'un b�timent dans lequel seront log�s des habitants, qu'ils soient d'ailleurs �tudiants ou quelle que soit leur cat�gorie, soit une bonne id�e.

Nous sommes l� vraiment, comme l?a dit Mme HIDALGO, sur le talus de la voie ferr�e et dans ce secteur tr�s d�pourvu en espaces verts, un espace v�g�talis�, un am�nagement paysager serait mieux venu qu'un b�timent contre la voie ferr�e et qui ne b�n�ficiera pas, contrairement � ce qu'elle dit, aux habitants. Ce qui leur b�n�ficiera, c'est que le long de la rue Castagnary, il y ait cet am�nagement paysager, d'autant que nous avons l� deux cuves de la C.P.C.U. C'est un site sensible class� I.P.P.C. : des wagons-citernes circulent, des camions de fioul. Par rapport � cette poissonnerie qu'il faut faire partir, seul un am�nagement paysager serait une am�lioration de l'environnement pour les riverains.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe. - Monsieur le Maire, je crois avoir apport� les r�ponses, y compris sur site class� ou pas, p�rim�tre ou pas.

Je le redis : franchement, parler d'am�nagement paysag� pour un talus qui n'offrirait aucune pr�servation, notamment par rapport au bruit, n'est pas une bonne solution. En ce qui concerne les habitants, pourquoi du logement �tudiant ou jeune travailleur ou travailleur migrant ? Parce que nous sommes sur des petits logements, en g�n�ral des studios, qui n'ont pas besoin d'�tre traversants.

Comme nous l'avons fait dans le 19e arrondissement sur le stade Ladoum�gue, je crois que l'on a une tr�s belle r�sidence �tudiante dans ce style, qui permet sur la fa�ade longeant les voies, de ne pas avoir d'ouvertures et de fen�tre, et de pouvoir installer les fen�tres et les ouverture de ces studios sur la partie de la rue Castagnary, avec un plus �vident en mati�re d'�cran antibruit pour les r�sidents de la rue.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Nous allons donc, apr�s un retour de la s�r�nit�, mettre aux voix, � main lev�e, le v?u no 7 assorti d'un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui vote pour ?

Qui vote contre ?

Qui s?abstient ?

Le v?u est repouss�.

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