retour Retour

2010, DPA 65 - Signature de l'avenant n° 6 au marché de maîtrise d'oeuvre dans le cadre des travaux de transformation du site des anciennes Pompes Funèbres de Paris, 104 rue d'Aubervilliers (19e) en bâtiment à vocation culturelle. Vœu déposé par le groupe "Les Verts" relatif au devenir du "104". Vœu déposé par le groupe Centre et Indépendants relatif à la procédure de nomination de la nouvelle direction du "104".


M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Maintenant, nous examinons le projet de d�lib�ration DPA 65. Il s'agit de la signature de l'avenant n� 6 au march� de ma�trise d'?uvre dans le cadre des travaux de transformation du site des anciennes Pompes Fun�bres de Paris, dit "Le 104", en b�timent � vocation culturelle.

La parole est � Mme Danielle FOURNIER pour 5 minutes. Merci.

Mme Danielle FOURNIER. - Merci.

Nous aurons � nous prononcer bient�t sur la nomination d'une nouvelle �quipe � la t�te du "104", mais nous pouvons constater que la premi�re �quipe a d�j� mis fin � son mandat, alors que les avenants concernant le march� de ma�trise d'?uvre arrivent encore, c'est-�-dire que le b�timent n'en finit pas de finir d'�tre pr�t.

(M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, remplace M. Jean VUILLERMOZ au fauteuil de la pr�sidence).

Les cinq avenants pr�c�dents sont rappel�s dans ce projet de d�lib�ration et c'est le sixi�me et, j'esp�re, dernier que l'on nous propose de voter.

Au total, le pourcentage d'�volution par rapport au march� initial est de 10 % pour la ma�trise d'?uvre, et ce, alors que le b�timent para�t mal adapt� � ses fonctions.

Cela dit, pour notre part, nous ne souhaitons pas qu'il y ait une transformation du lieu en tant que b�timent et que l'on investisse encore dans des travaux. Ce que nous demandons, c?est une refondation du projet qui soit respectueuse du budget et qui s'inscrive dans le b�timent tel qu'il est.

C'est pourquoi nous voterons cet ultime avenant, justement parce que c'est le dernier qui concerne le b�timent.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je donne la parole � Mme ONGHENA.

Mme Anne-Constance ONGHENA. - Monsieur le Maire, je ne vais pas rappeler ici tout ce que mon coll�gue et ami Jean-Jacques GIANNESINI a d�j� exprim� sur la gestion calamiteuse et la gabegie financi�re du "104", je souligne juste que les d�penses suppl�mentaires continuent et qu'il est question ici de signer un nouveau ch�que � l?atelier "Novembre", ma�trise d'?uvre du projet, pour 130.000 euros T.T.C., et ce, alors qu'une nouvelle direction n'a pas encore �t� d�sign�e comme cela vient d'�tre rappel�.

Pour en revenir � l'atelier "Novembre", cette entreprise aura n�goci� avec la Ville de Paris pas loin de six avenants � son march� initial, pour un d�passement de march� de 1.050.884 euros, ce qui porte le d�passement � 10,63 %.

10,63 % ! C'est un d�passement �norme et je vous rappelle que la principale raison du d�passement, c'est l'ampleur des travaux modificatifs et le retard des travaux.

Monsieur le Maire, de tels d�passements sont inacceptables. J'aimerais que vous puissiez me r�pondre sur l'utilit� des commissions d'appels d'offres de la Ville de Paris. Si on ent�rine par la suite de tels d�passements, � quoi servent donc les crit�res de s�lection ?

Autre question, tr�s int�ressante et tr�s importante pour nous : la Ville de Paris va-t-elle continuer � autoriser cette entreprise � r�pondre � des appels d'offres ? Parce qu'on peut craindre le pire quand, sur un projet, on laisse filer les d�penses au-dessus de 10 %. Ils pourront recommencer sur le prochain projet qu'ils gagneront.

Si nous sommes dans l?attente de la nomination de la prochaine direction du "104" pour donner une chance artistique � cet �tablissement, nous ne cautionnerons pas des d�passements de march� de cette hauteur.

Je vous remercie.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci, ch�re coll�gue.

Nous terminons avec M. Ian BROSSAT.

M. Ian BROSSAT. - Merci, Monsieur le Maire.

Cette intervention me permettra �videmment d'�voquer le projet de d�lib�ration mais aussi, par avance, de r�pondre aux v?ux n� 21 et n� 22, pr�sent�s par les groupes "Les Verts" et Centre et Ind�pendants, qui portent sur "Le 104".

Alors que, dans le domaine culturel, l?Etat recule jour apr�s jour et que le Gouvernement abandonne les artistes et les cr�ateurs, l?agitation qui entoure "Le 104" t�moigne d'un contexte municipal fort diff�rent, voire tout � fait oppos�.

Le projet de d�lib�ration qui nous occupe aujourd'hui tombe, de ce point de vue, � point nomm�, car l?avenant, sur lequel les Conseillers de Paris sont amen�s � se prononcer, concerne la cl�ture du march� de main-d'?uvre, ce qui nous rappelle l'extr�me jeunesse du "104", seulement ouvert au public � l?automne 2008.

Les v?ux, que nous discuterons tout � l'heure et qui sont d�pos�s par les groupes "Les Verts" et Nouveau Centre, semblent faire, de ce point de vue, une �trange course de lenteur, quand ce lieu a justement besoin de trouver le bon rythme.

Comme le disait Christophe GIRARD tout � l'heure, il est ind�niable que cet �tablissement public conna�t un tournant essentiel avec le renouvellement de son �quipe de direction, mais il ne s'agit pas de revoir � la baisse tout ce qui n'aurait pas march� assez vite et assez bien. Incontestablement, et nous le dirons tout � l'heure, "Le 104" a besoin d?un nouveau d�part. Par cons�quent, je ne vois pas pourquoi il faudrait mettre en sommeil les proc�dures n�cessaires de renouvellement de sa direction depuis plusieurs mois, c'est-�-dire mettre en sommeil "Le 104" tout court.

Les Parisiens ont le droit de profiter pleinement de ce nouveau lieu de culture de leur ville. Les habitants de nos quartiers doivent l'investir, au-del� des grandes d�clarations d?intention, d?une part, et des grandes d�plorations catastrophistes, d'autre part.

Par cons�quent, nous voterons �videmment ce projet de d�lib�ration et nous voterons tout � l'heure contre les deux v?ux qui sont pr�sent�s.

Je vous remercie.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci, cher coll�gue, de cette transition puisque j'allais proposer � l'Assembl�e d'examiner les deux v?ux n� 21 et n� 22, relatifs au "104", pr�sent� pour le premier par le groupes "Les Verts" et pour le second par le groupe Centre et Ind�pendants. Cela para�trait plus coh�rent de les examiner � la suite.

Je propose � Mme Danielle FOURNIER de pr�senter le v?u de son groupe en une minute et M. Jean-Marie CAVADA, ou quelqu'un de son groupe, le Pr�sident POZZO di BORGO fera la m�me chose � la suite, avant que Christophe GIRARD ne r�ponde.

Madame Danielle FOURNIER, vous avez la parole.

Mme Danielle FOURNIER. - Merci.

Une petite remarque quand m�me, parce que je pensais que c?�tait Christophe GIRARD qui r�pondait aux v?ux apr�s leur pr�sentation et pas, par anticipation, quelqu'un qui est d'ailleurs membre du C.A., je crois. Je ne suis pas s�re, je ne m'en souviens m�me pas, mais enfin bref !

J?en viens au v?u.

Nous devons nous prononcer, lors du prochain Conseil, sur les candidatures au poste de directeur du "104" puisque, apr�s un peu plus d'un an, les deux directeurs qui ont assur� l'ouverture du lieu n'ont pas souhait� renouveler leur mandat. Cette p�riode de lancement a �t� marqu�e par de multiples �v�nements, entre autres, la faible fr�quentation du lieu, un d�ficit dans le montant est encore inconnu et dont Christophe GIRARD nous a dit tout � l'heure qu'il allait �tre nul, ce qui est plut�t une bonne nouvelle, et disons aussi la forte d�ception des riverains, � c�t� de r�ussites qui ont pu �tre rappel�es.

Comme l?a dit Jean-Marie CAVADA tout � l'heure, nous n'avons plus le droit � l'erreur. Ainsi, nous pensons que cette p�riode d'incertitude dans laquelle nous sommes peut et doit �tre propice � la r�flexion.

Aussi, nous souhaitons que la nomination d'une nouvelle �quipe, pr�vue en juin prochain, soit suspendue jusqu'� ce que les r�sultats de l'audit command� par la Ville � l'Inspection g�n�rale soient diffus�s et d�battus et que, en l?attente, l?administratrice d�l�gu�e par la Ville assure le suivi pour que la nouvelle �quipe soit nomm�e en connaissance de cause.

Nous demandons aussi que la Mairie engage une r�flexion approfondie avec les �lus, ainsi qu'une large concertation avec les artistes, le milieu associatif et les citoyens, afin de tirer les le�ons des dysfonctionnements pass�s pour refonder le projet du "104" et, comme vous l'avez dit, Monsieur le Maire, dans votre r�ponse � Jean-Marie CAVADA tout � l'heure, pour faire mieux et diff�remment.

Pour cela, effectivement, pas de pr�cipitation.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � M. Yves POZZO di BORGO, pour pr�senter le voeu de son groupe.

M. Yves POZZO di BORGO. - Oui, rapidement. On a abord� le probl�me du "104" tout � l'heure pendant les questions d?actualit� : beaucoup d?argent, une difficult� d'identification culturelle, une nouvelle direction qui va �tre nomm�e, et des interrogations sur la situation financi�re.

Tout ceci semble �vident et je vais rejoindre le v?u des Verts, m�me si je ne sais si c'est leur id�e ou si cela est la notre. On a d'ailleurs eu une discussion avec GAREL en 1�re Commission.

C'est le bon sens. J'ai dit � mes coll�gues de l'opposition que leurs questions �taient redondantes.

Ce que nous demandons au m�me titre que Mme FOURNIER, cela devrait �tre l'�vidence, mais comme on ne l'a pas, on est oblig� de le demander. On doit avoir au moins le rapport d?inspection et le conseil d'administration doit �tre inform� avant les d�cisions.

C'est le b.a.-ba, et je ne comprends pas qu?on soit oblig� de faire un v?u l�-dessus. On l'a fait car on n'a pas cette r�ponse.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

Pour r�pondre aux trois intervenants sur le projet de d�lib�ration puis aux deux v?ux qui viennent d'�tre pr�sent�s, la parole est � Christophe GIRARD.

M. Christophe GIRARD, adjoint, au nom de la 9e Commission. - Merci.

J?essaierai d'�tre succinct, clair et rapide.

Proche de Mme Camille MONTACI�, adjointe en charge des march�s, j'ai �videmment v�rifi�, pour r�pondre � la question pos�e par Mme ONGHENA. 10 % du prix global des travaux est un montant extr�mement raisonnable pour un �quipement totalement nouveau dont l'originalit� et l'ampleur rendaient �videmment difficile la totale ma�trise des co�ts.

Je pense que vous avez une certaine exp�rience dans les march�s publics et dans les travaux engag�s par les collectivit�s. Les d�passements sont en g�n�ral de plus de 10 % : 15% � 30 %. L�, on a un d�passement de 10 %, ce qui est classique et je pense qu'il n'y a pas lieu de s'�mouvoir.

D?ailleurs, M. Jean-Jacques GIANNESINI, qui si�ge au conseil d'administration du "104", n'a jamais tenu de tels propos, en parlant de gabegie, pas du tout ! Il est plut�t tr�s attentif et il a vot� � chaque fois les d�cisions du conseil d'administration. Je pense que nous sommes donc tous en responsabilit�.

Maintenant, les deux v?ux, en fait le m�me v?u d'ailleurs, �videmment que cela para�t le bon sens. On se dit, mon dieu ! Le pr�sident du conseil d'administration a propos� au Maire, qui l?a accept� et qui l?a diligent�, une inspection.

Pourquoi avons-nous d�cid� cette inspection ? Parce qu'un prestataire de service, lorsque la directrice administrative et financi�re est partie l'ann�e derni�re, a r�dig� une note dans laquelle il pr�voyait un d�ficit absolument astronomique.

Vous imaginez bien que nous n'avons pas voulu attendre que les comptes soient v�rifi�s par la Recette g�n�rale des finances et nous avons donc diligent� une inspection. Cette derni�re nous a d�j� donn� quelques indications sur le fait que les finances �taient beaucoup plus saines que ce que craignait ce prestataire de services provisoirement employ� par les directeurs.

Qu'ensuite, il n'avait d'ailleurs pas eu vraiment besoin, l'inspection le montrera, d?un recours � un emprunt quelconque pour les travaux du restaurant. La gestion est donc plut�t en bon �tat ; il n'y a pas d'inqui�tudes particuli�res � avoir.

Sachez qu'il y a 65 salari�s qui travaillent quotidiennement, que nous avons nomm� une directrice g�n�rale adjointe, Mme Marie-Pierre AUGER, qui dirige le lieu jusqu'� la nomination d'une nouvelle direction. 65 salari�s travaillent l� d?arrache pied, 110 projets culturels existent et un certain nombre de manifestations tr�s importantes vont se tenir.

Pour rien au monde, il ne faudrait retarder la proc�dure qui me para�t d�j� trop longue de soumission au Conseil de Paris d'une "short list", une liste courte de deux � quatre noms pour qu'ensuite le conseil d'administration puisse choisir la meilleure candidature. Reculer, cela veut dire reculer jusqu'apr�s l'�t�.

Je pense que c'est un �tablissement qui ne peut absolument pas se passer de capitaine avec le programme et la charge qu'il assure actuellement et les 8 millions d'euros que la Ville lui consacre.

C'est donc un avis d�favorable aux deux v?ux pour ces raisons.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je suis saisi de deux demandes d'explication de vote. La premi�re, pour le groupe U.M.P.P.A., de M. Thierry COUDERT, � qui je donnerai la parole et ensuite, pour le groupe socialiste, de son pr�sident M. CAFFET.

Monsieur COUDERT, vous avez la parole.

M. Thierry COUDERT. - Le probl�me du "104" est un probl�me financier aujourd'hui, mais cela se trouve �tre un probl�me financier parce que c?�tait un probl�me culturel.

On voit bien, � travers la premi�re gestion qui s'est termin�e un peu brutalement, que le projet culturel, finalement, avait un c�t� qui pr�tait au r�ve mais qui avait du mal � trouver un public, � la fois en interne, dans le quartier, et au-del�, dans Paris et a fortiori sur le plan international.

Ce n'est pas parce qu'un projet n'a pas d?�quivalent sur le plan international qu'il est utile et qu'il r�ussira.

La vraie question qu?il faut se poser, par rapport aux candidatures, c'est certes d'examiner le r�sultat de regarder des audits, mais c'est aussi de se demander si on ne repart pas sur les m�mes bases. Quand on voit la diversit� des 56 �quipes qui ont r�pondu � l'appel � candidatures, on voit bien finalement que l?on repart sur des objectifs qui seront n�cessairement ambitieux, en tout cas sur le plan financier, peut-�tre sur le plan culturel, mais qui ne r�pondent pas n�cessairement � des besoins dans l'offre culturelle parisienne.

Si on doit faire quelque chose de ce b�timent dont il faut se r�jouir qu'il ait �t� merveilleusement restaur� - c'est un t�moignage du patrimoine industriel de Paris -, il y a peut-�tre des besoins auxquels il faut r�fl�chir. � Paris, il est clair qu'un certain nombre de collectifs d'artistes, ici ou l�, qui font du travail de qualit� et qui ont souvent l'habitude de travailler en direction des publics des quartiers dans lesquels ils sont ins�r�s, pourraient y �tre h�berg�s. Cela aurait l?avantage d?�tre une formule moins co�teuse et r�pondant � un vrai besoin.

Nul besoin d'avoir une soixantaine de personnels, de grands noms du th��tre, du spectacle ou des arts plastiques pour diriger cet �tablissement. Peut-�tre un simple gestionnaire des lieux, mais avec l'accueil de collectifs d'artistes ambitieux dans leur projet, permettrait � cette ancienne fabrique de cercueils de se transformer demain en un geyser de l'art contemporain � Paris.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

Explication de vote de M. Jean-Pierre CAFFET.

M. Jean-Pierre CAFFET. - Merci, Monsieur le Maire.

Mon groupe ne votera pas ces deux v?ux, tout simplement parce que je crois que le bon sens qui est invoqu�, � la fois par M. POZZO di BORGO et par Mme FOURNIER n'est pas le bon terme sur ce dossier.

J'ai envie de dire que je partage en bonne partie l'intervention de M. COUDERT. Je crois que le probl�me qui est pos� en fait sur le "104" n'est pas un probl�me d'ordre financier.

C'est un probl�me de d�finition d'un projet culturel dont il faut bien reconna�tre, et je suis le premier � le faire, que les objectifs qui avaient �t� fix�s en mati�re culturelle � la pr�c�dente �quipe n'ont pas �t� atteints, et on peut m�me se demander s'ils avaient �t� suffisamment bien d�finis au d�part.

Je crois qu'il ne faut pas avoir de r�ticences � reconna�tre que le projet culturel de d�part n'avait peut-�tre pas �t� suffisamment bien formul�.

Or, ce que nous disent � la fois Mme FOURNIER et M. POZZO di BORGO, c'est qu'il faut attendre pour s�lectionner une nouvelle �quipe avec un nouvel objectif culturel, un nouveau cahier des charges en quelque sorte. Il nous faudrait attendre les r�sultats d?un audit qui, si j?ai bien compris, porte sur des questions d'ordre financier.

D'ailleurs, parmi les consid�rants du v?u des "Verts", c?est parfaitement indiqu� puisque ce sur quoi porte cet audit, ce sont des dysfonctionnements qui ont largement contribu� � fragiliser l'�tablissement sur le plan financier.

L'erreur � ne pas commettre serait de dire : commen�ons par identifier ces dysfonctionnements avant de d�finir un projet culturel. Je crois que c'est l'inverse qu'il faut faire, que le "104" ne peut pas attendre jusqu'� la fin de l'ann�e sans savoir v�ritablement quels seront ses nouveaux objectifs et qu'il ne faut pas interrompre le processus de d�signation d'une nouvelle �quipe qui a �t� engag� et qui doit �tre men� � bien le plus rapidement possible.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je crois avoir not� deux demandes d?explication de vote suppl�mentaires pour des groupes �tant d�j� intervenus car ils ont d�pos�s les v?ux.

Rapidement, la parole est au Pr�sident POZZO di BORGO, et apr�s � Sylvain GAREL.

M. Yves POZZO di BORGO. - Quand on met un bateau en cale, il faut du temps, et la r�ponse que vous faites, Monsieur GIRARD, n'est pas s�rieuse.

Si vous travailliez dans une soci�t� priv�e, je ne suis pas s�r que votre conseil d?administration pourrait accepter que vous lui disiez, sur un sujet aussi important : "On fait vite car il faut se presser !".

Le conseil d'administration veut avoir les comptes. Le conseil d'administration, ce sont les conseillers de Paris, et une telle demande est tout � fait normale, m�me si je rejoins ce que dit Jean-Pierre CAFFET, sur la n�cessit� d'une r�flexion culturelle, mais il faut aussi que l'on b�tisse un projet financier. On a besoin d?y voir clair, et ce que vous dites n?est pas acceptable. Je redis que nous avons besoin de d�finir le projet culturel avec un environnement financier, parce que vous allez encore, dans cette affaire, accentuer le ph�nom�ne. Je ne sais pas ce que cela sera dans un an ou dans deux ans ; cela sera peut-�tre un gros scandale.

Je dis simplement : regardez tout, mettez tout sur la table et l�-dessus nous pourrions travailler. Voil�.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � M. Sylvain GAREL, rapidement.

M. Sylvain GAREL. - Rapidement.

D?abord pour dire que je suis d'accord avec ce que vient de dire M. Yves POZZO di BORGO, mais aussi d?accord avec ce qu?a dit M. Jean-Pierre CAFFET dans toute la premi�re partie de son intervention. Il a bien analys�, je crois, les raisons de l'�chec du "104" que nous regrettons tous. On aimerait tous que cela fonctionne.

Je pense, en revanche, qu'avant de faire maintenant un nouveau choix, on doit avoir toutes les informations en main. Penser que les conditions financi�res n'influent pas sur un projet culturel, c'est m�conna�tre le monde de la culture. Bien s�r que les conditions financi�res, les conditions de gestion d'un lieu auront des r�percussions sur le fonctionnement culturel du projet.

Et donc, avant que nous choisissions les nouvelles personnes, qui doivent remettre le "104" � flot, il faut que nous ayons toutes les informations en main. Pour l'instant, nous ne les avons pas.

Nous ne voulons pas retarder les choses. Si on nous dit que l'audit est pr�t dans quinze jours, tant mieux. S?il faut attendre un mois ou deux mois de plus, attendons un mois ou deux mois de plus.

L� o� Danielle FOURNIER a compl�tement raison, c?est que si on rate une deuxi�me fois le lancement du "104", les choses deviendront tr�s compliqu�es et tr�s co�teuses pour la Ville.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je crois que les positions des uns et des autres ont �t� exprim�es clairement. Nous pouvons passer aux op�rations de vote.

Si leurs auteurs en sont d?accord, je proposerai que nous votions d'un m�me mouvement sur les v?ux n� 21 et 22, puisqu?ils disent peu ou prou les m�mes choses et que leurs soutiens et leurs opposants seront les m�mes. Apr�s quoi nous passerons au vote pour le projet de d�lib�ration.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n� 21 assorti d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est rejet�.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n� 22 assorti d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est rejet�.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPA 65.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2010, DPA 65).

Je vous remercie.

Mai 2010
Débat
Conseil municipal
retour Retour