�

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Nous allons examiner le v?u n� 40, relatif aux conditions de s�curit� de circulation du boulevard Saint-Marcel, qui a �t� d�pos� par le groupe Centre et Ind�pendants.

C'est toujours vous, Madame Edith CUIGNACHEGALLOIS, qui allez intervenir.

Mme Edith CUIGNACHE-GALLOIS. - Saint-Marcel et Port Royal, Monsieur le Maire. En fait, je ne fais que reprendre un v?u que j'ai d�j� d�pos�, qui avait d�j� �t� cosign� par mon coll�gue Christian SAINT-ETIENNE qui, lui-m�me, est �lu du 5e arrondissement. Ces deux boulevards sont limitrophes des 13e et 5e arrondissements, dont nous sommes des �lus.

C'est la raison pour laquelle nous revenons sur cette question, qui nous pr�occupe beaucoup parce qu?elle a des cons�quences importantes sur la vie quotidienne des habitants du 13e.

Je vais parler du 13e parce que c'est mon arrondissement.

Beaucoup de gens ont des difficult�s � le traverser et � y circuler.

Je ne fais donc que reprendre ce v?u puisque, Mme LEPETIT, � l'�poque, quand j'ai d�pos� ce v?u en f�vrier 2009, m?avait r�pondu � peu pr�s textuellement : "L?Ex�cutif annonce que des �tudes sont en cours et que prochainement il sera en mesure de faire des propositions concr�tes qui seront soumises � concertation." Plus de 15 mois sont pass�s, donc je ne fais que prendre mon droit de suite, si je puis dire, et reprendre ce v?u en r�it�rant la question.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Madame LEPETIT, vous avez la parole.

Mme Annick LEPETIT, adjointe. - En effet, Madame CUIGNACHE-GALLOIS, votre v?u porte sur des questions de s�curit�.

D?abord, je voudrais dire, au nom du Maire de Paris, que la s�curit� des millions de personnes qui circulent quotidiennement � Paris nous importe, quel que soit le mode utilis� et quel que soit le quartier.

Deuxi�mement, il y a un consid�rant sur lequel je m'inscris en faux, quand vous dites qu'il n'y a aucune initiative municipale. Au d�but de cette mandature nous avons commenc�, avec la Direction de la Voirie et des D�placements, une �tude sur l'accidentologie de ce tron�on du mobilien 91 et une autre �tude sur les diff�rents sc�narii envisageables.

D'abord, je tiens � rappeler que l'ensemble des accidents a diminu� mais il reste, c'est vrai, le couloir bidirectionnel du bus, qui est inhabituel pour les pi�tons et, l�, il y a encore danger potentiel. Les services finalisent diff�rentes propositions, en dialogue avec les maires d'arrondissement avec, bien s�r, l'exigence de la bonne utilisation des deniers publics et de la bonne utilisation des travaux, si je puis dire, c'est-�-dire ne pas engager des travaux longs sans �tre s�rs de leur pertinence in fine.

Je donne un exemple par rapport � des propositions que nous fait la Pr�fecture de police, puisque nous travaillons avec elle aussi sur ce sujet : quand il s?agit, par exemple, de mettre � sens unique ce boulevard, nous n'y sommes pas favorables, notamment par rapport au report de trafic des voitures, je sais que vous y �tes tr�s attentive, et aussi par rapport aux habitudes prises par les habitants.

Nous avons encore des sujets de discussion mais, bien �videmment, comme vous, je souhaiterais que nous allions plus vite pour r�aliser des travaux qui, au bout du compte, faciliteront les travers�es des pi�tons.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci. J'ai une demande d'explication de vote de M. TR�M�GE.

M. Patrick TR�M�GE. - Monsieur le Maire, le groupe U.M.P.P.A. soutiendra le v?u pr�sent� par le Nouveau Centre.

Avec Jean TIB�RI, ce doit �tre la dixi�me r�union que nous faisons en deux ans pour essayer de pr�parer un projet alternatif.

La r�ponse faite par l'adjointe charg�e de la Voirie n'est absolument pas satisfaisante. Le Maire de Paris, lors de sa campagne �lectorale, quand il est venu dans le 13e arrondissement, cela fait deux ans, nous a dit que l?une de ses priorit�s �tait de r�am�nager parce que cela n?allait pas.

Deux ans apr�s, on nous dit qu'aucune solution n'a �t� trouv�e. Certes, il y a des probl�mes de s�curit�. Il y a des probl�mes �galement sur la vie locale. Les commerces sont � l'agonie, sur le boulevard Saint-Marcel notamment, parce que le syst�me circulatoire est incompr�hensible et qu?il n'y a pas de zones de stationnement.

Le propri�taire du bar-tabac du boulevard Saint-Marcel a achet� son tabac il y a de cela huit ans � 450.000 euros. Aujourd'hui, il ne trouve pas acheteur � 80.000 euros.

Cette personne, qui a travaill� toute sa vie, n?a aujourd'hui que ses yeux pour pleurer.

On s?est adress� � la Mairie pour savoir si des Commissions pourraient indemniser ces commer�ants qui ont beaucoup perdu. L� aussi, on nous r�pond qu'il faut attendre.

Cela fait deux ans, il est temps qu?aujourd'hui, enfin, des d�cisions soient prises.

Le groupe U.M.P.P.A. votera ce projet et suivra, Conseil apr�s Conseil, l'�volution de cette situation.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n� 40 assorti d'un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est repouss�.

�