retour Retour

2010, Vœu déposé par MM. Gilles ALAYRAC et Jean-Bernard BROS relatif à "l'apéro" géant organisé sur le Champ de Mars le 23 mai 2010. Vœu déposé par le groupe Centre et Indépendants relatif à l'interdiction des apéritifs géants sur le Champ de Mars.


M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Je vous propose d?examiner le v?u n� 58 de MM. BROS et ALAYRAC, adress� � M. le Pr�fet de police, et le v?u n� 59 du groupe Centre et Ind�pendants, relatifs � "l'ap�ro" g�ant organis� sur le Champ de Mars le 23 mai 2010.

La parole est � M. ALAYRAC et � M. Yves POZZO di BORGO ensuite.

M. Gilles ALAYRAC. - Merci, Monsieur le Maire.

L?organisation de "l?ap�ro" g�ant sur le Champ de Mars le 23 mai � partir de 19 heures par le r�seau "Facebook" est une initiative sympathique, mais reconnaissons que sans organisateur, sans encadrement, sans responsable juridique, cette manifestation, par sa nature, par l'engouement qu'elle peut susciter, peut donner lieu � des probl�mes d'ordre public, mais aussi d'ailleurs d'ordre sanitaire ; je pense au coma �thylique que les secours ont d� prendre en charge � Rennes derni�rement.

Nous nous rappelons aussi des incidents qui se sont produits autour de la soir�e "post-bac" en juin 2008 au Champ de Mars, o� des vitrines des magasins de la rue, voisine, du Commerce avaient �t� vandalis�es.

Avec Jean-Bernard BROS, nous nous inqui�tons aussi d'une �ventuelle confrontation d'�l�ments incontr�l�s avec des touristes qui se rendraient � la Tour Eiffel.

Un arr�t� du Pr�fet de police proscrit dor�navant la consommation d?alcool � partir de 16 heures � cet endroit, mais comment peut-il �tre appliqu� alors que, justement, les participants de cet "ap�ro" g�ant comptent y venir pour boire de l'alcool ?

On voit bien que les risques de d�bordement, d'atteinte � l'ordre public, sont r�els. Nous demandons donc au Pr�fet de police de prendre les dispositions n�cessaires pour emp�cher cette manifestation. Il y a sans doutes diff�rentes mani�res d?y parvenir ; nous vous �couterons donc attentivement.

Merci.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur POZZO di BORGO, vous avez la parole.

M. Yves POZZO di BORGO. - Mes chers coll�gues, le Champ de Mars est p�riodiquement le lieu de d�bordements importants, malgr� un arr�t� y interdisant la consommation d'alcool � partir de 16 heures.

En juillet 2008, et je m'adresse � M. SARRE, un v?u de l'Ex�cutif, de vous-m�me, Monsieur SARRE, adopt� par le Conseil de Paris sur proposition du groupe Centre et Ind�pendants, avait pr�vu d'�tudier les am�nagements possibles des lieux en vue de renforcer la s�curit� et notamment d?�tudier la possibilit� de fermeture du Champ de Mars dans des situations un peu exceptionnelles comme celle que nous allons conna�tre.

Malgr� les r�unions organis�es depuis, le dossier n'a pas �t� avanc�, n'a pas �t� trait�, et l'on peut s'�tonner qu'aucune r�flexion n?ait �t� men�e sur cette �tude de la fermeture possible du Champ de Mars.

Je regrette, c'est comme notre v?u de tout � l'heure, je me demande si les v?ux adopt�s par les membres de l'opposition sont pris en compte par l'Ex�cutif.

Je le dis parce que, franchement, c'est la deuxi�me fois dans cette s�ance que nous avons la m�me chose et je m?�tonne que l�-dessus, aussi bien Mme GIBOUDEAUX que d'autres?

C'est l� qu?on a un probl�me de d�mocratie. Je m'adresse vraiment � l'Ex�cutif pour que ce probl�me soit r�gl�.

Sur le fond m�me du v?u, je sais que la Pr�fecture, comme le Maire de Paris, y sont tr�s sensibles et je crois que nous leur faisons un peu confiance pour l'action qu?ils vont mener dans cette op�ration qui s'annonce un peu difficile.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - M. SARRE, pour une r�ponse sur les v?ux nos 58 et 59, puis M. le Pr�fet de police.

M. Georges SARRE, adjoint. - Merci, Monsieur le Pr�sident.

Chers coll�gues, je vais r�pondre en m�me temps aux v?ux de MM. Gilles ALAYRAC et Jean-Bernard BROS et au v?u de M. Yves POZZO di BORGO et des �lus du groupe Centre et Ind�pendants, puisqu'ils ont le m�me objet, � savoir : l'interdiction de l'ap�ritif g�ant programm� le 23 mai sur le site du Champ de Mars.

Nos coll�gues ont raison d'attirer l'attention du Conseil de Paris sur cet �v�nement baptis� "record du plus grand ap�ro de France � Paris", organis� sur Internet via le r�seau "Facebook".

Si j?entends bien que l?intention originelle est de susciter un grand moment de convivialit� et que, toutes choses �gales par ailleurs, je souhaite �videmment que Paris soit un lieu de convivialit� et d'�change, je suis �galement bien conscient des risques et des cons�quences qui accompagnent souvent ce genre de grands rassemblements non encadr�s.

12.000 personnes inscrites d�j� au 4 mai 2010 ! Franchement, ce n'est pas rien ! Et connaissant la popularit� de "Facebook", on peut �tre certain que ce chiffre aura largement augment� d'ici le 23 mai.

Comme mes coll�gues, je suis donc particuli�rement inquiet de l'ampleur du ph�nom�ne annonc� et des risques sur l'ordre public, ainsi que l'ordre sanitaire, avec la forte alcoolisation qui d�coulera in�luctablement de cet ap�ritif � ciel ouvert.

C'est la lutte contre l'alcoolisme qui est, bien entendu, rendue n�cessaire ici.

Cependant, jusqu'� preuve du contraire, le Pr�fet de police est le mieux plac� pour mesurer les dangers que repr�sente un tel �v�nement. Il est donc probable que le Pr�fet de police interdise cet ap�ritif g�ant et c?est sa pr�rogative � lui seul.

Je voudrais surtout souligner le doigt�, l'habilet� du Pr�fet de police qui a souhait� entamer une d�marche de responsabilisation en direction des organisateurs de l'�v�nement. Tout le monde notera le c�t� novateur de cette d�marche, puisque la Pr�fecture de police a post� un message sur son compte "Facebook" � l'attention des organisateurs de l'�v�nement.

Que ce soit dans ce message ou dans son communiqu�, la Pr�fecture de police rappelle les responsabilit�s qui incombent aux organisateurs : obligation de d�claration, obligation de mettre en place un dispositif de protection civile et sanitaire, etc. Elle rappelle l'existence de l'arr�t� du Pr�fet de police du 28 juin 2008 qui interdit l'introduction et la consommation d?alcool sur le Champ de Mars, le R�glement des parcs et promenades de la Ville de Paris, ainsi, bien s�r, que les peines encourues en cas d'infraction � ces arr�t�s et r�glements.

Pour ma part, je ne souhaite pas hypoth�quer les chances de cette op�ration de conciliation. C'est pourquoi je ne trouve pas opportun de se montrer de mani�re abrupte pour une interdiction. Nous devons laisser toutes ses chances � la m�diation.

Je sugg�re donc le retrait de ces deux v?ux, tout en remerciant les d�positaires de leur vigilance utile.

Ce faisant, nous envoyons le message suivant : nous nous associons � la d�marche de dialogue de la Pr�fecture de police qui a pour objectif une prise de conscience de tous, plut�t qu'une interdiction qui serait v�cue comme une contrainte. Il me semble pr�f�rable que les organisateurs, franchement, renoncent par eux-m�mes.

Je vous remercie.

(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste, radical de gauche et apparent�s, U.M.P.P.A. et Centre et Ind�pendants).

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Vous envoyez donc ce message sur "Facebook".

M. le Repr�sentant du Pr�fet de police a la parole.

M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. Chacun l?aura not�, la Pr�fecture de police a effectu� ces derniers jours des mises en garde r�it�r�es � l'adresse des organisateurs et des participants potentiels des �v�nements qualifi�s "d'ap�ro g�ant". La Pr�fecture de police n'est pas contre la convivialit� et, dans sa mission de protection des libert�s publiques, elle a l?an dernier autoris� et s�curis� pas moins de 3.126 manifestations festives, dont certaines de tr�s grande ampleur, comme la F�te de la Musique, la Nuit Blanche, la Techno Parade, le Carnaval Tropical, la Marche des Fiert�s.

Mais elle a aussi le devoir de tenir compte des graves enjeux de s�curit� qui se posent lors des grands rassemblements. L'exp�rience nous l'a prouv�, tout particuli�rement sur ce site. Nul et personne ne saurait organiser ou appeler � de tels rassemblements sans avoir au pr�alable examin� et mis en ?uvre des mesures ad�quates pour prot�ger aussi bien les participants que le domaine public et les riverains. C'est un acte irresponsable que de pr�tendre r�unir des milliers de personnes, 14.000 hier soir, sans pr�voir des dispositifs d'�vacuation, de premiers soins et d'encadrement du public.

Que se passerait-il si, � cause d?incidents, de bagarres, des bousculades ou des pi�tinements d'enfants ou de personnes �g�es s?ensuivaient ? Aucun organisateur s�rieux de nos jours ne tol�re davantage la pr�sence de bouteilles et de verres au milieu d?un public qui peut atteindre plusieurs milliers de personnes. Qui plus est, la consommation d'alcool est interdite sur ce site, aussi bien par le R�glement des parcs et jardins de la Ville de Paris que par l?arr�t� pr�fectoral sur l?ensemble de la zone et ses abords imm�diats.

D�s la semaine derni�re, la Pr�fecture de police a voulu ouvrir une phase de mise en garde aux organisateurs, qui ne peuvent se d�partir de leur responsabilit� p�nale. Non seulement ils risquent six mois d?emprisonnement et 7.500 euros d?amende pour non-d�claration de manifestation mais je puis vous indiquer que leur responsabilit� personnelle sera syst�matiquement recherch�e pour tout d�bordement qui interviendrait le jour J.

Il s'agit aussi de faire preuve de p�dagogie vis-�-vis des participants potentiels de bonne foi, en leur rappelant les risques qu'ils encourent et en les amenant aussi � r�fl�chir sur le sens ou l'absence de sens de ce type d'�v�nement. Sur le Champ de Mars, on est bien loin de la F�te de la F�d�ration. Ce type de manifestation a peu � voir avec une v�ritable convivialit� et l?esprit de fraternit� r�publicain. C'est, en revanche, une vraie recette pour un d�sastre.

En tout �tat de cause, si les organisateurs pers�v�rent et ne d�f�rent pas � la convocation qu?ils ont re�ue, s'ils n'annulent pas eux-m�mes l'appel � la manifestation et ne suppriment pas leur compte, la Pr�fecture de police prendra ses responsabilit�s et mettra tous les moyens � sa disposition pour pr�venir, emp�cher et sanctionner tout d�sordre public les 23 mai et 26 juin prochains.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - J'ai deux demandes d'explication de vote : M. GOUJON et M. GAREL.

Monsieur GOUJON, vous avez la parole.

M. Philippe GOUJON, maire du 15e arrondissement. Monsieur le Maire, bien s�r, les Parisiens et notamment les jeunes, les familles, doivent pouvoir faire la f�te et le droit � se rassembler sur la voie publique est une libert� fondamentale. Mais il faut s�parer ceux qui viennent tranquillement dans un esprit festif, pour s'amuser un moment, et les d�bordements, parfois dramatiques d'ailleurs, que l'on a connus en province comme � Paris, notamment lors des rassemblements "post-bac", mais il y en a d'autres aussi. D'ailleurs, je me souviens �tre all� visiter, comme M. ALAYRAC l?a dit tout � l'heure d'ailleurs, le lendemain d'un de ces rassemblements, la rue du Commerce, en partie sinistr�e.

Je remercie d'ailleurs la Pr�fecture de police, du coup, d?y installer une cam�ra de vid�oprotection dans son plan.

Pour notre part, nous soutiendrons donc la position de la Pr�fecture de police et ces v?ux, m�me si le probl�me de la fermeture n'est pas celui � traiter aujourd'hui.

Pour ma part, je souhaiterais �galement que l'on �tende ces mesures - je pense que ce sera fait mais je pr�f�re le dire aux pelouses de l'avenue de Breteuil qui sont le prolongement naturel de ces d�bordements.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur GAREL, vous avez la parole.

M. Sylvain GAREL. - Nous ne voterons pas ce v?u parce que nous pensons que ce n'est pas par des interdictions que nous pouvons faire en sorte de faire prendre conscience aux jeunes, et effectivement c'est un v�ritable probl�me, que l'alcool peut �tre un danger. Il est vrai que l?alcoolisme, dans la jeunesse, actuellement, fait des ravages, mais je ne pense pas du tout que ce soit par des mesures coercitives que nous arriverons � convaincre un certain nombre de jeunes que ce n?est pas une bonne id�e de descendre 1 litre de vodka un vendredi soir pour essayer de faire aussi bien que le copain d?en face qui est tomb� face contre terre !

Je pense, au contraire, que l?on risque des affrontements si jamais, comme le dit le Repr�sentant de la Pr�fecture de police, la police se d�ploie, s'il y a 15.000 personnes qui arrivent? Enfin, l�, on imagine tr�s, tr�s bien que cela va effectivement d�g�n�rer � peu pr�s � coup s�r !

Je pense qu?on ferait mieux de faire de la p�dagogie en amont et que ce ne sont pas de telles mesures qui pourront permettre de faire en sorte que les jeunes en France consomment moins d'alcool.

Je vous remercie.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Monsieur CAFFET, vous avez la parole.

M. Jean-Pierre CAFFET. - Merci, Monsieur le Maire.

Je partage assez ce que vient de dire le pr�sident GAREL, mais la r�alit�, c'est quoi ?

C'est que nous sommes devant un ph�nom�ne tout � fait nouveau, un ph�nom�ne d'un appel et qui a visiblement du succ�s, puisqu'il y a 14.000 personnes aujourd'hui qui d�clarent y participer. Donc, un ph�nom�ne nouveau via "Facebook". Le probl�me qui est pos�, c'est que, contrairement � un certain nombre de manifestations qui sont organis�es, l�, il n'y a pas de responsable, compte tenu de la nature m�me du r�seau sur laquelle non pas la manifestation, puisque ce n'est pas une manifestation, mais cet ap�ritif g�ant est convoqu�.

Je ne crois pas que ce soit spontan�ment la bonne r�ponse, face � quelque chose qui est nouveau, de proc�der imm�diatement, spontan�ment � une interdiction.

C'est pour cela que je crois que les mesures et les dispositifs qui ont �t� imagin�s par la Pr�fecture de police, c'est-�-dire rappeler les r�gles de ce type de manifestation aux organisateurs quels qu'ils soient, m�me s?ils se cachent derri�re un r�seau qui est par d�finition immat�riel, va dans le bon sens.

Je crois que toutes les dispositions doivent �tre prises pour que cette manifestation puisse trouver des organisations, c'est�-dire une responsabilit�, car c'est comme cela que cela se passe en g�n�ral dans l'organisation d'une manifestation, c'est trouver des responsables avec lesquels on puisse dialoguer de mani�re � pouvoir �ventuellement organiser des choses.

Si tel n'�tait pas le cas, si les organisateurs se d�robaient, ce serait en derni�re instance qu'il faudrait recourir � l'interdiction, mais essayons de faire en sorte que cet ap�ritif dont M. GOUJON disait fort justement qu'il avait un objectif convivial au d�part, essayons de faire en sorte que cette manifestation puisse se d�rouler sous les meilleurs auspices, dans le calme, m�me si c'est vrai, le risque de d�bordement existe.

Si jamais il n'y avait pas de responsabilit� qui puisse �tre trouv�e, � ce moment-l� il faudrait peut-�tre se r�soudre � l'interdiction sous l'�gide de la Pr�fecture de police.

C'est la raison pour laquelle mon groupe ne s'associera pas � ces v?ux qui demandent d'embl�e, et avant toute autre d�marche, l'interdiction de cet ap�ritif.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - J'aurais d� demander avant si M. Gilles ALAYRAC et M. POZZO di BORGO retiraient leurs v?ux. Je ne l'ai pas fait : je vous prie de m'en excuser.

Monsieur ALAYRAC, retirez-vous le v?u ?

M. Gilles ALAYRAC. - Nous souhaitions avant tout qu'il puisse y avoir un dialogue, et je pense qu'il a �t� fructueux entre les �lus et l'autorit� de l'Etat. En effet, jusqu?� maintenant, nous ne connaissions pas la position de la Pr�fecture de police. Naturellement, elle est maintenant tr�s claire. On ne peut qu'approuver votre d�marche qui consiste � ouvrir un dialogue, � mettre en garde et ensuite � prendre les d�cisions qui s'imposeront le moment venu.

J?esp�re simplement que les organisateurs renonceront et que la sagesse pr�vaudra.

Dans ces conditions, mon v?u n'a plus de raison d?�tre et je le retire.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur POZZO di BORGO ?

M. Yves POZZO di BORGO. - Je remercie d'abord M. SARRE pour la tonalit� qu'il a donn� � sa r�ponse, et nous faisons confiance � la Pr�fecture de police qui a quand m�me une ma�trise, une culture de ces �v�nements que nous n'avons pas.

Si le v?u a �t� d�pos�, c'est premi�rement pour engager un d�bat, parce qu?il est normal que le Conseil de Paris s'y int�resse.

Je souhaiterais que M. SARRE, quand m�me, me pr�cise, sur la r�ponse qui m'a d�j� �t� faite en 2008, lorsqu'il y a eu un v?u sur le Champ de Mars, en me disant - il m'avait d?ailleurs promis cela - que dans les groupes de travail qui sont actuellement en fonctionnement sur la r�flexion sur le Champ de Mars, soit �tudi�e cette possibilit� de fermeture �ventuelle.

C?est tout ce que je demande : que le v?u qui a �t� vot� en 2008, et je demande � M. SARRE s'il souhaite le confirmer, soit appliqu� et je retirerai mon v?u, car on sait bien qu'il y a unanimit� sur ce sujet et j'en suis plut�t satisfait.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Allez-y. Deux secondes.

M. Georges SARRE, adjoint. - Bri�vement, je confirme, et bien entendu nous allons faire en sorte d'avancer.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Les deux v?ux sont donc retir�s.

Mai 2010
Débat
Conseil municipal
retour Retour