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2010, Vœu déposé par le groupe Centre et Indépendants relatif au plan de prévention de la crue centennale à Paris.


M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen de v?ux qui ne se rattachent � aucun projet de d�lib�ration. Il s'agit du v?u n� 53 du groupe Centre et Ind�pendants qui est relatif au plan de pr�vention de la crue centennale � Paris.

La parole est � Mme Fabienne GASNIER, pour une minute.

Mme Fabienne GASNIER. - Je vous remercie.

Nous avons pu observer, � travers le succ�s des expositions sur la crue centennale de 1910 et les r�actions des Parisiens, que les risques qu'une inondation se produise � nouveau pr�occupent nos concitoyens. Je vous rappelle que, dans un tel cas de figure, les d�g�ts seraient �valu� � 12 milliards d'euros et 500.000 Parisiens seraient touch�s.

L'Etat semble avoir pris la mesure des enjeux d'une catastrophe de ce type en nommant Martine MONTEIL, Pr�fet de la zone de d�fense de Paris, qui a la charge de coordonner la pr�vention et les secours.

Suite aux simulations grandeur nature qui se sont d�roul�es r�cemment, les 22 et 23 mars, il para�t important que notre Conseil sont officiellement inform� des �ventuels points de fragilit� du dispositif.

En tant qu'�lus, nous devons pouvoir r�pondre aux interrogations et aux inqui�tudes des Parisiens. Un bilan de l?efficacit� du dispositif doit aussi permettre de nous �clairer et d'orienter nos priorit�s d'action. Car c'est bien la question qui se pose et que nous devons nous poser : sommes-nous suffisamment pr�ts � affronter une catastrophe naturelle pr�visible ? C?est une question de responsabilit�, en tant qu'�lus de la Capitale.

Mon v?u...

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Madame, vous �tes arriv�e au bout de votre temps.

Mme Fabienne GASNIER. - Oui, j?arrive au bout.

Mon v?u, qui s?adresse plus directement au Pr�fet, demande que soit officiellement communiqu� au Conseil de Paris le bilan des op�rations qui ont �t� men�es les 22 et 23 mars.

Je vous remercie.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Madame LE STRAT, pour une r�ponse.

Apr�s, nous donnerons la parole � M. le Repr�sentant du Pr�fet.

Mme Anne LE STRAT, adjointe. - Une r�ponse tr�s rapide.

Vous avez raison, Madame GASNIER, sur le fait que cette crue qui serait une catastrophe naturelle pr�visible est un souci qui concerne �videmment nous, en tant que responsables politiques, mais qui concerne aussi nos concitoyens et les diff�rents acteurs �conomiques qui seraient touch�s par cet �v�nement.

Tout un ensemble d'acteurs et d'op�rateurs ont �t� concern�s et sur le pied de guerre pour faire cette simulation fin mars sous l?�gide de la Pr�fet de la zone de d�fense, Martine MONTEIL.

Cela me semble, en effet, une bonne suggestion qu'il puisse y avoir une information. A voir, en revanche, avec les services du Pr�fet, ce qui peut �tre donn� comme libre information et ce qui peut ne pas �tre donn�, puisque je rappelle que certains op�rateurs travaillent sur des activit�s d'importance vitale et que nous ne pouvons pas forc�ment donner toutes les informations en libre acc�s. Mais je relaie aussi votre demande, sous couvert de v�rification avec les services, aupr�s du Pr�fet.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur le Repr�sentant du Pr�fet de police, vous avez la parole.

M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. Merci, Monsieur le Maire.

La Pr�fecture se pr�pare, effectivement, avec s�rieux � cet �v�nement qui n?a rien de th�orique puisqu?il s?est d�j� produit � Paris ; il peut donc se produire de nouveau.

Le dernier exercice a �t� l'occasion de teste ou d'affiner des points critiques tr�s concrets dans la gestion de crise, cruciaux pour la protection des populations, le maintien des services publics et le maintien de l'activit� �conomique.

Parmi eux, figurait tout particuli�rement la continuit�, m�me en mode d�grad�, de l'approvisionnement �nerg�tique. Il faut donc optimiser un d�ploiement r�aliste de groupes �lectrog�nes et d?approvisionnement en fuel, �galement assurer la distribution d'eau potable embouteill�e en cas de rupture du r�seau parisien ; il n'est pas facile de distribuer 3 litres par jour � 5 millions de personnes, g�rer des d�chets en d�terminant des aires temporaires de stockage de d�chets, �galement, sans doute, r�server une voie du p�riph�rique pour maintenir les activit�s essentielles et les transports de secours, ainsi que des transports collectifs de substitution, et enfin, optimiser les pompiers et les h�pitaux afin qu'ils aient � �viter d?avoir � franchir la Seine et la Marne, ce qui ne sera pas possible en cette occasion.

La synth�se technique compl�te de l?exercice est en cours de finalisation et le Pr�fet de police, sous les r�serves que vient d'indiquer Mme LE STRAT, bien �videmment, la diffusera largement et bien �videmment aux conseillers de Paris qui le souhaitent.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Madame GASNIER, retirez-vous votre v?u ?

Mme Fabienne GASNIER. - Je le maintiens, puisqu'il est, je pense, approuv� par tout le monde, finalement. Il semble convenir � notre Assembl�e.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - C'est un avis d�favorable.

Madame POIRAULT-GAUVIN ?

Mme G�raldine POIRAULT-GAUVIN . - Merci, Monsieur le Maire, de me donner cette explication de vote, pour le groupe U.M.P.P.A., pour apporter notre soutien � ce v?u pr�sent� par le groupe Nouveau Centre car cette information sur le bilan de l'op�ration "En Seine 2010" nous para�t tr�s importante pour pr�parer l'avenir.

Dans le 15e et notamment dans le secteur du Front de Seine, l'�vacuation des habitants en cas de crue centennale est une r�elle inqui�tude pour le maire du 15e et son �quipe.

Vous avez parl�, Madame LE STRAT, de catastrophe naturelle pr�visible. J?ai d�j� eu l?occasion � trois reprises d?alerter le Conseil de Paris sur le blocage de plusieurs milliers de personnes dans les �tages des tours du Front de Seine en cas de crue de la Seine.

Sont en cause le probl�me des installations �lectriques qui alimentent les organes vitaux de ces tours et qui alimentent l'�clairage de s�curit�, l'alimentation des ascenseurs et les syst�mes de mise hors circuit.

Il faut absolument mettre hors d?eau ces installations �lectriques qui seront immerg�es en cas de crue.

Avec le maire du 15e, nous plaidons pour que la Ville de Paris et la SemPariSeine aident au financement de la mise hors d'eau de ces installations �lectriques, puisque la Ville de Paris et la SemPariSeine sont responsables de cet �tat de fait et doivent �tre engag�es financi�rement.

Je fais donc ici une proposition, en invitant Mme LE STRAT � co-organiser avec la Pr�fecture de police un exercice grandeur nature d'�vacuation des habitants des tours du Front de Seine.

Cet exercice permettra, j'en suis s�re, de mettre en �vidence la n�cessit� de prendre nos responsabilit�s pour aider les copropri�taires � faire les travaux indispensables de mise hors d'eau des installations �lectriques des tours du Front de Seine.

(Applaudissements sur les bancs des groupes U.M.P.P.A. et Centre et Ind�pendants).

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Je crois que cette question a d�j� �t� pos�e et que les r�ponses ont �t� apport�es.

Je vous propose de passer au vote.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u d�pos� par le groupe Centre et Ind�pendants assorti d'un avis favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est adopt� � l'unanimit�. (2010, V. 102).

Mai 2010
Débat
Conseil municipal
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