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7- 1998, DAEE 4 G - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de signer avec l'association " La petite entreprise " (11e), une convention visant l'insertion professionnelle d'allocataires parisiens du R.M.I.



Mme Nicole CATALA, pr�sident. - Je vous propose d'examiner le projet de d�lib�ration DAEE 4 G relatif � la signature d'une convention avec l'association " La petite entreprise ".
Madame CAPELLE, vous avez la parole.
Mme Liliane CAPELLE. - Merci, Madame le Pr�sident.
Je me r�jouis que la conclusion de cette convention entre le D�partement de Paris et l'association " A.L.P.E. " soit enfin soumise � notre d�lib�ration.
En effet et comme il est succinctement rappel� dans l'expos� des motifs, il a fallu attendre trois ans pour qu'une nouvelle demande de convention ainsi que la demande de subvention de fonctionnement de 100.000 F qui s'y rattache soient examin�es.
M. Georges SARRE par un courrier en date du 3 octobre 1997 avait d'ailleurs d� demander au D�partement de ne plus tarder encore dans le traitement de ce dossier parfaitement clair du reste.
Cette association, install�e depuis cinq ans dans le 11e arrondissement, ainsi que l'entreprise d'insertion qui en �mane, effectuent un travail s�rieux et m�ritant de r�insertion professionnelle de personnes en grande difficult� parce que priv�es depuis trop longtemps d'emploi et dans l'incapacit� d'en retrouver un. Nous savons tous ce que cela veut dire dans un contexte de crise o� le ch�mage constitue, � Paris comme ailleurs, un v�ritable fl�au.
Il s'agit, en effet, d'une convention conclue dans le cadre du plan d�partemental d'insertion, dont l'objet est en particulier de r�server des emplois � des allocataires du R.M.I. Cela concerne 5 emplois � temps plein sur l'ann�e, ce qui semble bien peu. Je rappelle � ce propos que Paris comptait en octobre 1997 pr�s de 58.000 allocataires du R.M.I. Est-il n�cessaire de citer d'autres chiffres pour souligner que la lutte contre le ch�mage et l'exclusion sociale est une exigence vitale qui doit �tre men�e � tous les niveaux ?
C'est pourquoi les �lus du groupe du Mouvement des citoyens voteront sans r�serve cette d�lib�ration.
Je vous remercie.
Mme Nicole CATALA, pr�sident, au nom de la 7e Commission. - Merci, ma ch�re coll�gue.
Tout le monde conna�t effectivement la qualit� du travail effectu� par l'association " A.L.P.E. ", qui est une entreprise d'insertion qui travaille dans le domaine de l'imprimerie, de l'offset et du fa�onnage. Le D�partement a eu l'occasion, dans le pass�, d'aider � plusieurs reprises cette association par des subventions relativement substantielles, en 1993 et 1994. Il va � nouveau signer avec " A.L.P.E. " une nouvelle convention qui permettra, certes, de financer 5 postes d'insertion, mais, comme vous le savez, sur chacun de ces postes il est pr�vu de mettre deux personnes � mi-temps, donc le D�partement va aider � l'insertion de 10 personnes en fait gr�ce � cette subvention et je consid�re que ce n'est pas un effort n�gligeable.
En tout cas, je me r�jouis que vous approuviez le versement de cette subvention � l'entreprise " A.L.P.E. ".
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAEE 4 G.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, Mme TAFFIN s'�tant abstenue et M. REVEAU ayant vot� contre. (1998, DAEE 4 G).

Février 1998
Débat
Conseil général
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