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5- 1997, DPA 211 G - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de signer un marché sur appel d'offres ou un marché négocié, dans l'hypothèse où l'appel d'offres serait déclaré infructueux, en vue de la réalisation des travaux de restructuration et d'extension des locaux du rez-de-chaussée et du sous-sol aux lycée et collège Claude-Bernard, 1, avenue du Parc-des-Princes (16e) (suite de la discussion).



M. LE PR�SIDENT. - Nous revenons au dossier pr�c�dent sur lequel M. HUBIN est intervenu, concernant des travaux aux lyc�e-coll�ge Claude-Bernard.
La r�ponse est apport�e par M. GOASGUEN.
M. Claude GOASGUEN. - Merci, Monsieur le Pr�sident.
Excusez mon absence, je discutais avec des parents d'�l�ves de la Chapelle dans le couloir.
Je vais donc r�pondre et donner mon point de vue sur cette affaire, dont nous avons longuement d�lib�r� en Commission, qui concerne les travaux du lyc�e-coll�ge Claude-Bernard et, outre l'extension du C.D.I., la restructuration d'une partie de ce coll�ge.
M. HUBIN nous a dit au cours de la Commission qu'il trouvait que ces travaux �taient trop on�reux sans pour autant nous d�montrer pourquoi ils �taient plus on�reux que d'autres.
J'ai object� � M. HUBIN qu'une d�cision de principe avait �t� prise en 1996 et que cette d�cision aurait d� faire l'objet des m�mes remarques, ce qui n'avait pas �t� le cas � l'�poque.
En toute hypoth�se, je ne comprends pas pourquoi M. HUBIN en veut particuli�rement � ce lyc�e-coll�ge, par ailleurs parfaitement honorable. Mais je voudrais, plus g�n�ralement, dire � notre Assembl�e qu'on peut effectivement consid�rer on�reux le fait de restructurer un coll�ge (en l'occurrence qui date quand m�me, je crois, de 1937) qui n'est pas de premi�re fra�cheur et construit � une p�riode o� l'on concevait des b�timents selon des m�thodes d'enseignement qui �taient celles de l'avant guerre. Il n'y avait pas de nouvelles technologies, pas de C.D.I., pas de diverses salles.
Il y a donc deux solutions : ou bien on laisse ces coll�ges d�p�rir ainsi que les lyc�es mais � ce moment-l�, il faut bien reconna�tre que dans quelques ann�es, ce n'est pas de 7 millions de francs dont on aura besoin, mais d'une reconstruction de l'ensemble du parc architectural des lyc�es. D'ailleurs, je n'en veux pour preuve qu'un seul exemple, et c'est un exemple dont M. HUBIN reconna�tra le caract�re g�ographique qui lui est personnel, parce que j'ai regard� dans les archives et je me suis aper�u que le lyc�e qui avait co�t� le plus cher est situ� dans le 7e arrondissement puisqu'il s'agit du lyc�e Victor-Duruy. 7e arrondissement dont M. HUBIN est l'�lu et qu'� ce moment-l�, je n'ai pas relev� que M. HUBIN ait trouv� tr�s cher les 160 millions de francs que l'on avait d�pens� pour la restructuration de Victor-Duruy.
C'est un choix politique et je voudrais dire que je suis plut�t partisan de plus en plus, aussi bien dans l'Ouest que dans l'Est parisien, d'entretenir le parc scolaire. C'est un probl�me de choix. On peut effectivement le laisser d�p�rir et faire avec des bouts de ficelle, mais les bouts de ficelle au bout de 50 ans, cela co�te la destruction, autant dire que cela co�te plus cher.
Voil� ce que je voulais vous indiquer, Monsieur le Pr�sident, en vous disant que ce lyc�e-coll�ge de tr�s bonne r�putation ne m�ritait peut-�tre pas de la part de l'honorable rapporteur cet exc�s d'opprobre qui semble �tre le sien en s�ance du Conseil.
M. LE PR�SIDENT. - Merci, Monsieur GOASGUEN.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPA 211 G.
Que ceux qui sont pour veuillent bien le manifester en levant la main ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, Mme TAFFIN, M. REVEAU s'�tant abstenus et M. HUBIN ayant vot� contre. (1997, DPA 211 G).

Février 1998
Débat
Conseil général
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