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54 - QOC 95-194 Question de M. Jean-Philippe HUBIN à M. le Préfet de police sur l'enlèvement de tentes dressées à l'angle des avenues Duquesne et de Ségur (7e).



Libell� de la question :
"M. Jean-Philippe HUBIN appelle l'attention de M. le Pr�fet de police sur le fait que, dans cette p�riode particuli�rement troubl�e, il para�t aberrant d'autoriser le maintien des tentes, non gard�es, � l'angle des avenues Duquesne et de S�gur (16e), au pr�texte que s'y logerait la coordination des infirmi�res.
Cette coordination ne correspond absolument � rien, n'est gu�re repr�sentative et n'a aucune raison, en tout �tat de cause, d'occuper la voie publique depuis plusieurs ann�es.
Ces tentes sont laiss�es dans l'abandon et sans gardiennage, ce qui permettrait � n'importe qui de poser sous ces toiles des bombes dans ce quartier tr�s fr�quent� aux heures de bureau.
Pour des raisons esth�tiques et de s�curit�, il para�t urgent de prendre les dispositions n�cessaires � la disparition de ces tentes.
Les Minist�res de la Sant� et de l'Assurance-maladie n'ont aucune raison de s'opposer au retour � l'ordre de ce carrefour.
M. Jean-Philippe HUBIN souhaiterait conna�tre la suite qui sera donn�e � cette affaire qui perdure."
R�ponse (M. LE PR�FET DE POLICE) :
"M. Jean-Philippe HUBIN appelle l'attention sur le maintien de la tente de la coordination des infirmi�res, au carrefour des avenues Duquesne et de S�gur. Il rel�ve le caract�re inesth�tique de cette installation et souligne son inopportunit� au regard des mesures de s�curit� prises depuis quelques mois dans la Capitale.
Cette situation r�sulte d'un contexte qui �chappe � ma comp�tence, tant qu'elle ne cr�e pas de troubles � l'ordre et � la tranquillit� publics.
J'ai n�anmoins le souci de porter � la connaissance des Ministres concern�s les dol�ances des riverains dont les �lus de l'arrondissement se font l'�cho. C'est ainsi que j'ai � nouveau saisi le 10 octobre dernier le Ministre de la Sant� publique et de l'Assurance maladie et que j'ai imm�diatement inform� le nouveau Secr�taire d'Etat aupr�s du Ministre du Travail et des Affaires sociales, charg� de la Sant� et de la S�curit� sociale de l'�vocation au Conseil de Paris de cette difficult� ainsi que je l'ai fait pour le Ministre de l'Int�rieur.
Je suis �galement attentif � l'�tat de d�gradation d'une installation qui a d�j� connu un incendie en novembre 1993 et mes services veillent � ce que la tente, occup�e en permanence par une � trois personnes, ne puisse �tre utilis�e � des fins subversives dans le contexte actuel de pr�vention des attentats."

Novembre 1995
Débat
Conseil municipal
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