retour Retour

4- 1998, DPA 38 G - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de signer un marché négocié en vue de la réalisation des travaux de mise en place de stores extérieurs sur les salles de classes au collège Jean-François-Oeben, 21, rue de Reuilly (12e).



M. LE PR�SIDENT. - Je vous propose de passer � l'examen du projet de d�lib�ration suivant, r�f�renc� DPA 38 G, relatif � la signature d'un march� n�goci� en vue de la r�alisation des travaux de mise en place de stores ext�rieurs sur les salles de classes au coll�ge Jean-Fran�ois-Oeben, 21, rue de Reuilly dans le 12e arrondissement.
Madame BLUMENTHAL, vous avez la parole.
Mme Mich�le BLUMENTHAL. - Monsieur le Pr�sident, chers coll�gues, depuis l'ouverture du coll�ge Oeben, dans le 12e, il y a trois ans, tous les partenaires en d�noncent les nombreuses malfa�ons.
R�aliser un coll�ge dont les baies vitr�es sont orient�es sud-ouest sans pr�voir une quelconque protection thermique rel�ve, au moins, de l'absence de bon sens (ce n'est pas pour rien que les ateliers d'artistes � Paris sont orient�s au nord).
Aujourd'hui vous nous proposez la pose de stores ext�rieurs, mais il a fallu, pour que le D�partement r�agisse, qu'�l�ves et enseignants refusent de travailler en septembre � la suite de nombreux malaises des uns et des autres, malaises dus � une temp�rature excessive dans les salles de classes en raison de l'effet de serre.
On se trouve, une fois de plus, confront� aux multiples probl�mes qui d�coulent d'une conception plus soucieuse de l'esth�tique que du bien-�tre des usagers.
En effet, ce probl�me de store n'est qu'un parmi tous les probl�mes.
Peu � peu apparaissent les d�fauts de conception, de r�alisation, de sous-traitance ou du choix de mat�riaux trop fragiles.
Tout se disloque : poign�es de porte qui tombent, gonds qui se cassent, fen�tres qui tombent dans la cour, impossibilit� de r�gulation du chauffage.
La pratique de la sous-traitance entra�ne parfois des aberrations. Un exemple : pour les travaux d'�lectricit�, deux entreprises qui n'avaient pas la m�me conception ont �t� prises l'une apr�s l'autre et les travaux commenc�s par l'une ont �t� d�faits par l'autre.
Nous avons appris en Commission que la Ville a maintenant intent� une action en justice contre les �ventuels responsables de ces d�sordres.
Sans nous prononcer sur le fond de cette affaire particuli�re, nous voulons d�noncer une pratique courante de d�rive progressive par rapport � un projet initial.
Par souci d'�conomie, au moment de la r�alisation, en substituant un mat�riau par un autre, ici un vitrage athermique par un vitrage ordinaire, on d�nature compl�tement l'intention initiale, ce qui conduit � un surcro�t global lorsqu'on en tente de corriger, souvent de fa�on importante � ce stade, les d�sordres dus � cette substitution.
Au final nous voyons qu'ici cette op�ration va d�j� co�ter 250.000 F pour 10 classes, sans compter que les probl�mes identiques dans la partie r�serv�e � l'administration ne peuvent �tre r�solus.
Comme il est indispensable de r�aliser au plus vite les travaux permettant aux usagers de ce coll�ge de retrouver des conditions normales de travail, nous votons la pose de stores ext�rieurs dans les salles de classes du coll�ge.
Je vous remercie de votre attention.
M. LE PR�SIDENT. - La parole est � M. HUBIN.
M. Jean-Philippe HUBIN, vice-pr�sident, au nom de la 4e Commission. - Monsieur le Pr�sident, effectivement, comme le dit notre coll�gue, la Commission a longuement parl� de ce sujet. L'unanimit� s'est faite jour pour reconna�tre qu'il y avait un probl�me. Ce n'est pas du fait de la Ville de Paris, cela vient du fait que les entrepreneurs qui ont r�alis� cette construction semblent ne pas l'avoir fait dans des conditions normales. Nous sommes en proc�dure juridictionnelle, judiciaire avec eux. Nous allons avoir un expert d�sign� pour trancher et apporter des �l�ments techniques sur le d�bat.
Il ne faut pas que notre coll�gue anticipe sur le travail de cet expert en nous expliquant ce qui va et ce qui ne va pas dans cette construction. Je crois que nous avons pris les mesures qui s'imposaient pour que la communaut� scolaire, notamment les enfants, ne souffrent pas de la situation. Ces mesures sont financ�es en avance sur les demandes que nous n'allons pas manquer de faire si l'expertise d�montre que des malfa�ons �taient constat�es sur cet �tablissement.
Voil� simplement le dossier dont il s'agit.
M. LE PR�SIDENT. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPA 38 G dont nous venons de d�battre.
Que ceux qui sont pour veuillent bien le manifester en levant la main ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, Mme TAFFIN et M. REVEAU s'�tant abstenus. (1998, DPA 38 G).

Février 1998
Débat
Conseil général
retour Retour