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4 - 1999, DPA 46 G - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de souscrire un avenant au marché de maîtrise d'oeuvre relatif à la construction d'un collège dans la Z.A.C. " Paris-Rive gauche " (13e)


M. CH�RIOUX, pr�sident. - Nous allons maintenant examiner le projet de d�lib�ration DPA 46 G, portant autorisation � M. le Pr�sident du Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil g�n�ral, de souscrire un avenant au march� de ma�trise d'oeuvre relatif � la construction d'un coll�ge dans la Z.A.C. " Paris-Rive gauche ".
La parole est � Mme BILLARD.
Mme Martine BILLARD. - Monsieur le Pr�sident, le permis de construire pour ce coll�ge a �t� d�pos� en juillet 1998, c'est-�-dire il y a sept mois.
Aujourd'hui, vous nous demandez d'ent�riner une augmentation de plus de 3 millions de francs du montant des travaux, soit pr�s de 5 %.
Cette augmentation serait due � la n�cessit� de d�senfumage de la gare S.N.C.F., � un traitement acoustique du logement du gardien pour respecter les r�glements en vigueur et � un certain nombre d'autres am�nagements de s�curit�.
Tous ces surco�ts ont en commun d'�tre pratiquement tous obligatoires, ce qui am�ne � se poser la question suivante : comment est-il possible qu'ils n'aient pas �t� int�gr�s d�s le d�but du projet ?
La gare du m�tro METEOR n'a pas �t� construite apr�s le coll�ge, les r�glements acoustiques n'ont pas �t� modifi�s entre juillet et maintenant. Alors, pourquoi ces oublis qui ne pouvaient qu'entra�ner la modification du projet et l'alourdissement des co�ts ? Etait-ce pour minorer les co�ts au d�part ?
Plus grave encore, pour limiter la d�rive financi�re vous nous demandez d'autoriser la r�duction de la qualit� de construction du coll�ge au niveau interne. Ainsi, les surco�ts li�s � une construction sur dalle impliquent des constructions au rabais, puisque vous ne voulez ou ne pouvez en assumer toutes les cons�quences financi�res !
Ce coll�ge, qui �tait vant� comme devant �tre une preuve de qualit�, sera surtout une preuve des cons�quences d'un urbanisme d�lirant sur les �tablissements publics. Il est �videmment plus facile de faire des �conomies sur la qualit� de construction d'un coll�ge que sur des appartements � vendre !
Je voterai contre cette d�lib�ration.
M. CH�RIOUX, pr�sident. - Pour r�pondre � Mme BILLARD, la parole est � M. MICHAUX.
M. Jean-Michel MICHAUX, au nom de la 4e Commission. - Merci, Monsieur le Pr�sident.
Je voudrais dire d'abord que je n'ai pas exactement compris les dates qu'indiquait Mme BILLARD, puisque le projet n'est pas pass� en juillet 1998 mais en septembre 1997, c'est-�-dire il y a un an et demi.
J'aimerais donner quelques renseignements pr�cis. Je vais simplifier les chiffres afin de donner des approximations qui permettent de bien comprendre.
Il y a une augmentation de 3,8 millions de francs. Ces 3,8 millions de francs sont li�s, d'une part, � des " plus ", d'autre part, � des " moins ".
Les " moins " sont de 1 million de francs, nous y reviendrons tout � l'heure.
Pour les " plus ", il s'agit :
1�) du c�blage pour Internet. Ce sont des projets qui sont nouveaux et devenus obligatoires. Il y a donc 2,4 millions de francs d'augmentation li�s � Internet et je pense tr�s franchement que c'est tr�s bien que l'on �duque nos enfants � l'utilisation d'Internet ;
2�) d'augmentations li�es � la s�curit�. L� aussi, sur un an et demi, on sait qu'il y a un certain nombre de normes qui se sont complexifi�es. Il y a 1 million de francs d'augmentation qui est li� � ces mesures de s�curit�.
Soit 3,4 millions de francs li�s � ces augmentations obligatoires et qui sont normales en un an et demi.
Apr�s cela, il y a d'autres augmentations qui sont des augmentations d'adaptation (1,4 million de francs d'augmentation) et 1 million de francs de diminution, ce qui veut dire 0,4 million de francs (400.000 F) d'augmentation en tout et pour tout, soit 5 pour 1.000 d'augmentation.
Je crois que l'on peut dire que ce projet est particuli�rement bien g�r� et je ne peux qu'en f�liciter les services administratifs.
M. CH�RIOUX, pr�sident. - Je vous remercie.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPA 46 G.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (1999, DPA 46 G).
Je note l'abstention de Mme SCHNEITER.

Février 1999
Débat
Conseil général
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