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45- 1997, DPE 105 - Autorisation à M. le Maire de Paris de souscrire un avenant à la convention du 10 octobre 1991 signée avec le Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne (S.I.A.A.P.) en vue de la réalisation de l'étude de diagnostic du fonctionnement du réseau d'assainissement parisien.



1997, DPE 108 - Autorisation � M. le Maire de Paris de signer un march� sur appel d'offres ou un march� n�goci�, en cas d'appel d'offres infructueux, pour la mise en place de stations de mesure dans les ouvrages d'assainissement de Paris.
M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - Nous passons aux projets de d�lib�ration DPE 105 et DPE 108 autorisant M. le Maire de Paris, d'une part, � souscrire un avenant � la convention du 10 octobre 1991 sign�e avec le Syndicat interd�partemental pour l'assainissement de l'agglom�ration parisienne en vue de la r�alisation de l'�tude de diagnostic du fonctionnement du r�seau d'assainissement parisien, et d'autre part, � signer un march� sur appel d'offres ou un march� n�goci�, en cas d'appel d'offres infructueux, pour la mise en place de stations de mesure dans les ouvrages d'assainissement de Paris.
Je donne la parole � l'orateur inscrit, Mme BILLARD.
Mme Martine BILLARD. - Merci, Monsieur le Maire.
Je vais intervenir sur les deux projets de d�lib�ration en m�me temps puisqu'ils sont li�s.
Le premier projet porte sur l'�tude de diagnostic du fonctionnement du r�seau d'assainissement parisien et concerne un avenant � la convention entre le S.I.A.A.P. et la Ville de Paris. La convention date du 10 octobre 1991. Sa dur�e est de cinq ans, soit jusqu'au 10 octobre 1996.
Parall�lement, un march� n�goci� avait �t� sign� en avril 1992 avec deux bureaux d'�tudes pour un montant de 37 millions et devait expirer le 1er octobre 1996. En juillet 1996, cette Assembl�e a vot� un avenant de prolongation jusqu'au 1er octobre 1997, ainsi qu'une augmentation du montant du march�.
Cette ann�e 1997, on nous propose de prolonger la convention avec le S.I.A.A.P. jusqu'au 10 octobre 1998.
La question qu'on peut donc se poser est la suivante : pourquoi en juillet 1996, ne nous a-t-on pas propos� de prolonger simultan�ment le march� avec les bureaux d'�tudes et la convention avec le S.I.A.A.P. ?
Maintenant, nous nous retrouvons avec ce march� avec les bureaux d'�tudes qui est valable jusqu'au 1er octobre 1997 et une convention avec le S.I.A.A.P. qui porte sur le m�me sujet, qui est valable jusqu'au 10 octobre 1998.
Cela rel�ve d'une logique un peu bizarre parce que je suppose que, du coup, on va nous demander de prolonger le march� avec les entreprises.
En m�me temps, la prolongation qu'on nous demande concernant cette fois-ci la convention avec le S.I.A.A.P. n'a aucune justification, contrairement � la prolongation qui �tait demand�e pour les bureaux d'�tudes l'an dernier.
Concernant le montant, en six ans, le march� a augment� de 13,5 millions, soit plus de 36 %. Un march� n�goci� qui, finalement, a augment� de 36 % en six ans, avouez que cela pose quand m�me quelques questions !
L'augmentation vot�e en juillet 1996 portant sur le march� sign� avec les bureaux d'�tudes comportait un certain nombre de justifications. Celle qu'on nous propose cette ann�e dans le cadre de la convention avec le S.I.A.A.P. est sup�rieure � celle vot�e l'an dernier. Donc, m�me question : que se passe-t-il avec les entreprises ?
Une partie de ces augmentations est annonc�e hors march� malgr� le montant.
Nous sommes donc face � une �tude � prix et � dur�e fluctuants. L'�tude pr�voyait la mise en place de stations de mesures : 40 dans le march� d'origine, 66 par l'avenant du 5 juillet 1996.
Le deuxi�me projet de d�lib�ration DPE 108, nous propose de passer un march� qui, en cas d'appel d'offres infructueux, serait n�goci�, pour la mise en place de stations de mesures suppl�mentaires. Or, l'�tude, comme j'essaie de vous le d�montrer, n'est pas termin�e. Donc comment peut-on d�cider maintenant de mettre en place des stations de mesures suppl�mentaires par rapport � une �tude qui n'est pas termin�e ?
Tout cela me semble quand m�me tr�s peu clair, avec des contradictions entre la convention et le march� avec les bureaux d'�tudes, des augmentations qui sont justifi�es de mani�re tr�s limit�e.
Dans ces conditions, je ne pourrais voter aucun des deux projets de d�lib�ration.
M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.
Monsieur FINEL, si vous voulez bien r�pondre � l'intervenante sur les deux affaires.
M. Lucien FINEL, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Merci, Monsieur le Maire.
Mes chers coll�gues, pour r�pondre � Mme BILLARD, je voudrais lui dire que le projet de d�lib�ration qu'elle �voque concerne la convention qui d�finit les relations entre la Ville et le S.I.A.A.P. pour la r�alisation de l'�tude du diagnostic hydraulique du r�seau parisien.
Cette �tude, lanc�e en effet en 1991, s'int�resse � la fois � des ouvrages interd�partementaux et � des ouvrages municipaux.
Sa ma�trise d'ouvrage est assur�e par la Ville et son financement par la Ville et le S.I.A.A.P., selon une cl� de r�partition.
Enfin, il y a lieu de rappeler que cette �tude est subventionn�e par l'Agence de l'eau � hauteur de 70 %.
Il s'agit simplement aujourd'hui de mettre en conformit� cette convention avec les diff�rents march�s de r�alisation que nous avons approuv�s en 1993 et 1996. Cet avenant est n�cessaire au paiement par le S.I.A.A.P. de sa contribution � l'�tude.
Il nous est �galement demand�, aujourd'hui, de voter le projet de d�lib�ration DPE 108 que Mme BILLARD a �voqu� concernant un bon de commande pour la mise en place de stations de mesures dans les ouvrages d'assainissement.
Cette op�ration permettra la mise en place de nouveaux sites de mesures et d'�quiper les vannes de r�gulation qui contr�lent le d�versement en Seine, ceci afin de r�pondre aux obligations fix�es par la loi sur l'eau de 1992 et ses d�crets d'application de 1994 relatifs � l'autosurveillance des r�seaux.
Il y a donc une compl�mentarit� entre ces deux d�lib�rations. La premi�re est relative � une op�ration lanc�e en 1991 qui arrive � son terme et qu'il s'agit maintenant de solder. La seconde prolongera le travail r�alis� dans le cadre de l'�tude de diagnostic hydraulique par la mise en place de nouveaux appareils de mesures.
Par ailleurs, je voudrais pr�ciser � Mme BILLARD qu'il n'y a pas de d�pense compl�mentaire. Mme BILLARD a bien voulu entrer dans les d�tails du projet de d�lib�ration, et si elle le souhaite, je suis pr�t � lui r�pondre par �crit sur le dossier et sur les questions techniques et financi�res qu'elle a pu poser � l'instant m�me.
Je vous remercie, Monsieur le Maire.
M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur FINEL.
Je mets d'abord aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPE 105.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, les groupes socialiste et apparent�s et du Mouvement des citoyens s'�tant abstenus, Mmes SILHOUETTE, BILLARD, SCHERER et M. BLET ayant vot� contre. (1997, DPE 105).
M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - Je mets ensuite aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPE 108.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, le groupe du Mouvement des citoyens s'�tant abstenu, Mmes SILHOUETTE, BILLARD, SCHERER et M. BLET ayant vot� contre. (1997, DPE 108).
Monsieur LEBEL, souhaitez-vous intervenir ?
M. Fran�ois LEBEL, maire du 8e arrondissement. - Bien que je me sois inscrit un peu tard, j'aurais voulu, sans que cela appelle de r�ponse de votre part, Monsieur le Maire, revenir � un projet de d�lib�ration, celui concernant l'avenant � la convention...
M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - Je ne peux pas, Monsieur LEBEL, vous autoriser � intervenir sur une affaire d�j� �voqu�e.
M. Fran�ois LEBEL, maire du 8e arrondissement. - Je viens de dire que cela n'appelait pas de r�ponse !
M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - Les conseillers de Paris d�sireux d'intervenir doivent s'inscrire avant 12 heures. Le Maire l'exige toujours aussi bien de l'opposition que de la majorit�.
M. Fran�ois LEBEL, maire du 8e arrondissement. - Je vais prendre une autre forme pour mon intervention.

Juin 1997
Débat
Conseil municipal
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