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34- 1997, PJEV 23 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer des marchés sur appel d'offres pour la réalisation du jardin James Joyce et d'un local d'entretien dans le cadre de l'aménagement de la Z.A.C. " Paris-Rive gauche " (13e).



M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration PJEV 23 autorisant M. le Maire de Paris � signer des march�s sur appel d'offre pour la r�alisation du jardin James Joyce et d'un local d'entretien dans le cadre de l'am�nagement de la Z.A.C. " Paris-Rive gauche ".
Je donne la parole � Mme SCHNEITER.
Mme Laure SCHNEITER. - Monsieur le Maire, c'est sans enthousiasme que je voterai pour cet appel d'offre ouvert pour l'am�nagement du jardin James Joyce dans la Z.A.C. " Paris-Rive gauche ".
Alors que le Sch�ma directeur de la R�gion Ile-de-France, r�vis�, pr�conise de " faire entrer la nature dans la Ville ", que la loi d'orientation pour la Ville insiste sur " le rattrapage des d�ficits locaux en �quipement notamment des espaces verts ", alors que cette Z.A.C. a d�j� �t� annul�e en 1993, notamment pour insuffisance d'espaces verts existant ou � cr�er au regard des surfaces construites, vous n'avez pas augment� de mani�re significative le programme d'espaces verts sur les 130 hectares de cette Z.A.C. Ils restent notoirement insuffisants par rapport aux besoins qui ne doivent pas �tre seulement d�termin�s en fonction du nombre de logements pr�vus, mais aussi en fonction de l'ampleur de la fr�quentation attendue dans les nouveaux quartiers.
La conception des jardins dits de quartier est affligeante et ne leur permettra pas de jouer leur r�le de lieux de promenade, de lieux de repos ou de jeux pour les enfants et jeunes adolescents. Ils sont, suivant les cas, referm�s ou inaccessibles.
Ce sera le cas des jardins James Joyce et Georges Duhamel. La superficie de ces deux jardins, enclav�s dans les op�rations de logements, n'aurait pas d� �tre inf�rieure � 5.000 m�tres carr�s au lieu des 3.650 et 3.040 m�tres carr�s pr�vus. C'est ce que vous r�clament les associations.
Il ne faut pas confondre un jardin public avec un jardin quasi privatif au coeur d'immeubles, ni avec un terrain de sports, ni avec des jardini�res dans l'espace public, ni, dans le cadre de cette Z.A.C., avec les deux hectares alibis de talus de l'�changeur du boulevard p�riph�rique. Tous ces types de verdure sont certes indispensables et doivent �tre d�velopp�s. Mais ils ne peuvent �tre confondus avec de vrais jardins en terre profonde avec des arbres de haute tige et des pelouses, des espaces suffisamment grands pour que puissent cohabiter des personnes venues se reposer et des enfants qui jouent au ballon.
Vous ne pr�voyez que des jeux pour les tr�s jeunes enfants. Et les autres, qu'en faites-vous ?
Le parti d'am�nagement retenu ici m'inqui�te : on nous propose l� encore " une trame min�rale tr�s rigide et des all�es dall�es " qui font, qu'au bout du compte, le min�ral l'emporte sur le v�g�tal, comme dans la plupart des jardins et des parcs r�alis�s ces derni�res ann�es.
Il serait int�ressant d'avoir un d�bat sur l'am�nagement global des diff�rents types d'espaces verts � r�aliser sur la Z.A.C. " Paris-Rive gauche " et toutes les am�liorations que l'on pourrait encore y apporter. En attendant, il faudrait commencer par augmenter la superficie des jardins de proximit� afin d'att�nuer les effets de la densification omnipr�sente de ce secteur.
Mes chers coll�gues, allez donc voir les premiers immeubles qui " poussent " entre le boulevard Vincent-Auriol et la Biblioth�que nationale de France : la visite vous en dira plus long qu'un discours sur " l'urbanisme � taille humaine " qui s'y d�veloppe.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole � Mme JUNOT pour r�pondre � Mme SCHNEITER.
Mme Marie-Th�r�se JUNOT, au lieu et place de Mme Fran�oise de PANAFIEU, adjoint, au nom de la 4e Commission. - Le projet d'am�nagement du jardin James Joyce (3.650 m�tres carr�s) vise � r�aliser, au coeur de l'�lot T1 en cours de construction au nord de la Biblioth�que nationale, un vaste espace vert unitaire par la v�g�tation et la continuit� des lignes directrices et la pente g�n�rale du terrain. Des jeux pour les enfants sont pr�vus, la fonction essentielle de ce square restant la promenade et le repos.
Un kiosque de garde y sera implant� et le mobilier sera choisi dans la gamme traditionnelle des parcs et jardins. Le parti d'am�nagement superpose une trame v�g�tale tr�s libre � une trame min�rale tr�s rigide. Les all�es dall�es m�nent � la pelouse centrale accessible au public et � l'aire de jeux.
L'ensemble est accompagn� par des trames d'arbustes persistants dans lesquels seront implant�s des arbres fruitier ornementaux et des arbres � grand d�veloppement. Cette trame de plantation est maintenue au-del� des limites du jardin et se poursuit dans les jardini�res implant�es dans l'espace public.
Enfin, j'ajoute que le jardin sera ferm� la nuit et entour� de grilles.
(Applaudissements sur les bancs des groupes " Rassemblement pour Paris " et " Paris-Libert�s ").
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame JUNOT.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration PJEV 23.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (1997, PJEV 23).

Juin 1997
Débat
Conseil municipal
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