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82- QOC 97-208 Question de Mme Martine BILLARD, élue de " Paris écologie, solidarité et citoyenneté ", à M. le Maire de Paris relative aux plans de circulation dans les 3e et 4e arrondissements.



M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - Nous passons � la question de Mme Martine BILLARD � M. le Maire de Paris relative au plan de circulation dans les 3e et 4e arrondissements.
En voici la teneur :
" La circulation automobile dense et anarchique dans les rues des Francs-Bourgeois, de Turenne, Notre-Dame-de-Nazareth, du Renard, situ�es dans les 3e et 4e arrondissements de Paris, rend difficile la vie des habitants de ces quartiers.
Faute d'am�nagement appropri� et de volont� de faire respecter la priorit� aux transports en commun, les autobus circulent tr�s difficilement dans cette zone.
Comme Mme Martine BILLARD l'a d�j� signal�, le bus n� 96 est souvent d�tourn� de son trajet par suite de stationnement illicite non r�prim�.
Aussi, demande-t-elle � M. le Maire de Paris l'�tablissement d'un plan de circulation qui ne favorise pas uniquement les voitures, mais prenne aussi en compte les autobus, les v�los et les pi�tons. "
Je vous donne la r�ponse au lieu et place de M. Bernard PLASAIT, adjoint.
Les caract�ristiques g�om�triques des voies des 3e et 4e arrondissements imposent de fait la r�partition entre chaque cat�gorie d'usagers. Les espaces affect�s � chaque mode de d�placement sont n�cessairement r�duits compte tenu de la largeur des voies mais cette cohabitation est indispensable � la vie �conomique et sociale de ce quartier.
De nombreuses �tudes ont �t� engag�es en concertation avec la R.A.T.P., par exemple rue de Turenne. La cr�ation d'un couloir bus n�cessiterait une r�duction de la largeur des trottoirs, ce qui n'est �videmment pas souhaitable, et la mise � sens unique compromettrait gravement l'efficacit� des secours intervenant depuis la caserne de la Brigade de sapeurs-pompiers de la rue de S�vign�.
Des am�nagements ponctuels sont r�guli�rement r�alis�s afin d'am�liorer les conditions de circulation des pi�tons et des autobus : �largissement des trottoirs au carrefour de la rue des Francs-Bourgeois et de la rue de Turenne assurant la giration des autobus, �largissement des trottoirs de la rue des Francs-Bourgeois supprimant le stationnement illicite.
La mise en oeuvre de la politique des d�placements annonc�e par le Maire de Paris, le 25 novembre 1996, permettra de d�velopper dans ce site la combinaison des concepts de quartier tranquille et de lignes de quartier. Des �tudes sont engag�es dans ce sens. Dans l'attente, il est demand� � M. le Pr�fet de police de renforcer les actions de surveillance sur le respect de la r�glementation en mati�re de stationnement.
Madame BILLARD, vous avez la parole.
Mme Martine BILLARD. - Je me suis permise de maintenir cette question parce que je suis d�j� intervenue sur le probl�me du 96. Or, rien ne change c'est-�-dire, que tous les week-ends, pratiquement, le 96 est d�vi� de son trajet normal, passe par Bastille au lieu de traverser le Marais et donc les utilisateurs des transports en commun qui attendent patiemment aux arr�ts de bus peuvent attendre pendant des heures.
Il y a donc un vrai probl�me. Pour l'instant, vous ne proposez pas de solution.
Il y a le fait qu'il y ait un probl�me pour mettre la rue de Turenne en sens unique pour les voitures de pompiers. Mais est-ce qu'il n'est pas possible qu'il y ait une exception dans ce cas-l�, uniquement pour les v�hicules de pompiers ? Je ne sais pas mais il faut essayer de trouver des solutions originales de fa�on � ce qu'il n'y ait pas constamment cette situation de transports en commun qui ne peuvent pas fonctionner.
C'est donc la victoire syst�matique des automobilistes aux d�pens des personnes qui utilisent les transports en commun et cela ne me semble pas juste et je pense que si des utilisateurs du bus 96 portaient plainte, je ne suis pas s�re qu'ils n'auraient pas raison devant la justice puisqu'ils ont beau attendre, il n'y a aucun panneau qui leur indique que le bus ne peut plus passer.
M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - Merci.
M. le Pr�fet vous a entendue. Nous vous avons entendue.

Juin 1997
Débat
Conseil municipal
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