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27- 1997, P 415 - Subvention à la Fédération des internationaux du sport français, 38, avenue Marceau (8e). - Montant : 50.000 F.



M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration P 415 accordant une subvention � la F�d�ration des internationaux du sport fran�ais.
Je donne la parole � M. BRAVO.
M. Jacques BRAVO. - Monsieur le Maire, merci.
Je suis tr�s attach� � tout ce qui est convivial dans les r�unions des sportifs fran�ais mais j'observe que cette demande de subvention pour 50.000 F concerne une association dont les comptes �taient exc�dentaires de 215.000 F en 1995 et de 132.000F en 1996.
Nous sommes exactement dans le m�me cas de figure que ce matin, c'est-�-dire que la Ville de Paris nous dit d'un c�t� qu'elle manque de cr�dits pour subventionner tr�s largement ce qu'elle voudrait faire, alors qu'elle est en train de subventionner des associations qui pr�sentent des exc�dents. J'imagine ces r�serves bien g�r�es, donc plac�es et qui d�gagent des produits financiers.
Comme ce matin, Monsieur le Maire, je vous dis que notre groupe votera contre pour des raisons purement financi�res. Ce n'est pas la peine de subventionner des associations dont les ressources propres suffisent par ailleurs.
Je vous sugg�re comme l'a fait Jean TIB�RI ce matin de retirer ce projet car il n'est pas responsable de tenir d'une part ce discours sur les contraintes financi�res et d'autre part de subventionner des partenaires qui ont des disponibilit�s. Je vous demande donc de retirer ce projet de l'ordre du jour. Merci.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole � M. Dominique CANE pour r�pondre.
M. Dominique CANE, adjoint au nom de la 4e Commission. - Je voulais simplement, Monsieur le Maire, dire � M. BRAVO que cette F�d�ration des internationaux du sport fran�ais conduite par son Pr�sident, Monique BERLIOUX, qui a �t� une athl�te de haut niveau, fait un travail �norme, pas seulement pour le reclassement des athl�tes de haut niveau, mais surtout pour tous ceux qui n'ont pas r�ussi leur carri�re sportive sur le plan international et qui sont rest�s d'excellents athl�tes fran�ais sans pour autant avoir une bonne renomm�e.
C'est pour cela que malgr� l'exc�dent que peuvent comporter ses comptes, je souhaite que l'on maintienne cette subvention de 50.000 F.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je remercie M. CANE.
Monsieur BRAVO, vous avez pos� ce matin une question de principe qui engageait votre avis au regard des affaires de la 1�re Commission, je pense que vous n'allez pas exercer un droit de veto sur l'ensemble des d�lib�rations de toutes les Commissions. J'imagine que d'autres repr�sentants de votre groupe �taient habilit�s � le faire dans les autres commissions. Donc je vais mettre aux voix cette d�lib�ration.
M. Bertrand BRET. - Ce n'est pas vous qui faites la loi au sein du groupe socialiste, jusqu'� pr�sent !
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Bien loin de moi une telle pr�tention !
Je mets aux voix le projet de d�lib�ration.
M. Jacques BRAVO. - Suivez l'avis de Jean TIB�RI ce matin !
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration P 415.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, les groupes socialiste et apparent�s et communiste s'�tant abstenus, le groupe du Mouvement des citoyens, Mmes SCHNEITER, SILHOUETTE, BILLARD, SCHERER, TAFFIN, MM. BLET et DUMAIT ayant vot� contre. (1997, P 415).
M. Jacques BRAVO. - Je conteste, Monsieur le Maire !
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Que contestez vous ?
M. Jacques BRAVO. - Je conteste le comptage.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Alors nous allons v�rifier s'il vous pla�t. Que les �lus se mettent � leur place.
Je demande aux �lus qui se prononcent pour de se lever.
31 voix.
Je demande aux �lus qui se prononcent contre de se lever.
21 voix contre.
Abstentions ?
Ne participent pas au vote ?
Y a-t-il d'autres contestations, Monsieur BRAVO ?
M. Jacques BRAVO. - Aucune, Monsieur le Maire. Et c'est plus clair ainsi.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Alors le projet de d�lib�ration est adopt�.

Juin 1997
Débat
Conseil municipal
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