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32- 1996, P 2112 - Subvention à l'Association d'Anvers aux Abbesses, Points d'Art, 6, rue Drevet (18e). - Montant : 6.000 F.



1996, P 2400 - Subvention � l'association " Les ateliers du P�re Lachaise associ�s A.P.L.A. ", 83, rue de Bagnolet (20e). Montant : 30.000 F.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen des projets de d�lib�ration P 2112 et P 2400.
Je donne la parole � M. BLET.
M. Jean-Fran�ois BLET. - J'interviendrai conjointement sur cette subvention et sur le projet de d�lib�ration P 2400 qui est �galement une subvention � des ateliers d'artistes, " Les ateliers du P�re Lachaise associ�s A.P.L.A. ". Il s'agit d'une subvention de 30.000 F.
Je suis intervenu � plusieurs reprises pour que les subventions accord�es aux journ�es portes ouvertes d'ateliers d'artistes � Paris soient � la hauteur des enjeux repr�sent�s par ces ateliers portes ouvertes.
Pourquoi ?
D'une part, parce que les jeunes � Paris sont de plus en plus d�munis. La crise du march� de l'art les affecte durement. Ils ont donc peu de possibilit�s d'exposer et peu de possibilit�s de pr�senter leurs oeuvres au public.
Ces journ�es portes ouvertes le leur permettent, faiblement certes, mais c'est un progr�s et elles leur permettent de plus de trouver quelques acqu�reurs.
Ces jeunes artistes, vous le savez, n'ont pas de lieux d'exposition. Ils ont de plus en plus de difficult�s � trouver des ateliers dans Paris, ce qui veut dire que Paris, capitale des arts, ce dont nous sommes tous fiers, devient de plus en plus je dirai un souvenir lointain et tr�s historique.
Le deuxi�me facteur est que ces journ�es portes ouvertes sont remarquables pour l'animation des quartiers. C'est par milliers que les associations les plus anciennes, les plus nombreuses, drainent des Parisiens qui, en famille, viennent visiter ces ateliers.
Il y a peu d'animations sur Paris qui drainent autant de monde avec des budgets aussi d�risoires. Nous pouvons nous en r�jouir, certes, mais nous pourrions aussi les aider davantage.
A partir de l�, r�duire � 6.000 F la subvention de 12.000 F qui �tait demand�e, cela para�t un peu mesquin !
R�duire une subvention de 70.000 F pour les ateliers du P�re Lachaise � 30.000 F, ce qui va mettre en d�s�quilibre le budget de cette association, cela para�t regrettable.
Je sais que le budget des Affaires culturelles n'est peut-�tre pas le mieux loti de cette ville, mais il serait peut-�tre temps de trouver un outil audacieux pour ces jeunes artistes, et de r�fl�chir � une politique audacieuse.
Je constate par ailleurs - cela ne veut pas dire que je regrette pour autant les subventions propos�es, qu'on va nous proposer une subvention pour le Club d'escrime de La Tour d'Auvergne, � hauteur de 500.000 F, qu'on va vous proposer une subvention pour Paris Universit� Club Volley de 1.500.000 F.
Je n'ai rien contre l'escrime, contre le volley-club mais de gr�ce, l� aussi, les artistes m�ritent certainement mieux !
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole � Mme MAC� de L�PINAY pour r�pondre � M. BLET.
Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY, adjoint, au nom de la 4e Commission. - Merci, Monsieur le Maire.
M. BLET a le souci des jeunes artistes pour les aider dans leur vie, qui est quelquefois difficile, et je suis bien plac�e pour le savoir.
Les op�rations portes ouvertes ne concernent pas que les jeunes artistes. Cela concerne tous les artistes en g�n�ral . Ce sont des op�rations tout � fait sympathiques faites � l'initiative des artistes qui se sont regroup�s en association et que nous soutenons dans la mesure o� nous pouvons le faire.
Nous avons consacr� en 1996 plus de 400.000 F � ces op�rations. Elles se multiplient chaque ann�e, mais notre budget, lui, ne se multiplie pas de la m�me fa�on. Nous leur manifestons notre int�r�t par une subvention que vous pouvez juger certes d�risoire, mais il n'emp�che que par exemple, pour les ateliers d'Anvers aux Abbesses - Point d'Art, c'est la premi�re ann�e que nous aidons cette manifestation.
C'est une premi�re demande de subvention. Cette ann�e, nous faisons un premier geste. Je ne dis pas qu'une ann�e suivante, nous ne pourrons pas les aider davantage.
En fait, nous soutenons, vous le savez, des op�rations dans �norm�ment de quartiers maintenant. Elles se sont beaucoup d�velopp�es. Il est exact qu'elles g�n�rent une animation tr�s importante dans les divers arrondissements.
Il est exact aussi que les artistes renouvellent ces op�rations car ils y trouvent un avantage ! Effectivement, c'est pour eux une occasion de se faire conna�tre aupr�s du public, et donc de vendre directement quelquefois � ce m�me public, et aussi peut-�tre de se faire d�couvrir par des galeries.
Je pense donc que c'est une op�ration tout � fait essentielle.
Je les soutiens avec enthousiasme, mais il n'emp�che que le budget de la Direction des Affaires culturelles, comme vous l'avez fait remarquer, n'est pas en expansion constante, et je vous confirme que nous ferons tout ce que nous pourrons les ann�es prochaines pour les aider davantage. Pour cette ann�e, je vous demande de bien vouloir voter les subventions qui vous sont propos�es.
Merci.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je vous remercie.
Je mets tout d'abord aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration P 2112.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, Mme TAFFIN et M. DUMAIT ayant vot� contre, M. REVEAU s'�tant abstenu. (1996, P 2112).
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je mets � pr�sent aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration P 2400.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, M. REVEAU s'�tant abstenu. (1996, P 2400).

Juin 1997
Débat
Conseil municipal
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