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55- QOC 97-201 Question de Mme Danièle GIAZZI, MM. Gérard LEBAN et Dominique CANE à M. le Préfet de police concernant le stationnement nocturne des véhicules.



M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - Nous passons � la question orale de Mme Dani�le GIAZZI, MM. G�rard LEBAN et Dominique CANE � M. le Pr�fet de police concernant le stationnement nocturne des v�hicules.
Je vous en donne lecture :
" Ayant constat� une acc�l�ration des enl�vements nocturnes de v�hicules, Mme Dani�le GIAZZI, MM. G�rard LEBAN et Dominique CANE attirent l'attention de M. le Pr�fet de police sur la situation de certains conducteurs qui, regagnant tardivement leur domicile, se trouvent souvent confront�s, la nuit tomb�e, � une p�nurie des places de stationnement encore accentu�e par le barri�rage et les restrictions r�sultant de la mise en oeuvre du plan " Vigipirate ", et sont contraints de garer leur v�hicule sur des emplacements non r�glementaires.
Exception faite des v�hicules dont le stationnement est manifestement g�nant ou dangereux pour les usagers, Mme Dani�le GIAZZI, MM. G�rard LEBAN et Dominique CANE demandent � M. le Pr�fet de police s'il lui est possible d'envisager de donner � ses services des instructions visant � traiter avec cl�mence le stationnement pendant la tranche horaire allant de 20 heures au lendemain matin 7 heures. "
La parole est � M. le Pr�fet de police.
M. LE PR�FET DE POLICE. - En p�riode nocturne, l'action verbalisatrice se limite, en r�gle g�n�rale, aux stationnements particuli�rement g�nants, tels que les arr�ts en double file, en pleine voie, sur les bateaux-pav�s ou devant les arr�ts pour autobus.
L'exp�rience a prouv� qu'� Paris, les interdictions limit�es dans le temps sont toujours difficiles � faire respecter et favorisent une certaine indiscipline dans le stationnement.
A cet �gard, toute tol�rance suppl�mentaire portant sur la p�riode nocturne ne manquerait pas d'avoir des r�percussions n�gatives sur la fluidit� de la circulation en d�but de journ�e, dans la mesure o� de nombreux v�hicules demeureraient vraisemblablement encore gar�s dans des conditions illicites, au moment m�me o� la densit� du trafic augmente sensiblement.
Enfin, s'agissant des p�rim�tres de s�curit� mis en place autour des �tablissements scolaires et d'autres immeubles sensibles dans le cadre du plan " Vigipirate ", il ne peut �tre envisag� de revenir sur l'interdiction permanente d'y stationner, sauf � compromettre gravement leur protection.

Juin 1997
Débat
Conseil municipal
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