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15- 1997, DLTI 14 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer avec le lycée Fernand-Léger situé à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) une convention en vue de développer un partenariat entre le Service technique des Transports automobiles municipaux et ce dernier dans le cadre de la formation.



M. LE MAIRE DE PARIS. - Nous passons au projet de d�lib�ration DLTI 14 autorisant M. le Maire de Paris � signer avec le lyc�e Fernand-L�ger situ� � Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) une convention en vue de d�velopper un partenariat entre le Service technique des Transports automobiles municipaux et ce dernier dans le cadre de la formation.
M. MORELL a la parole.
M. Alain MORELL. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, avec mon groupe, j'approuve cette d�lib�ration car elle concourt � mettre des v�hicules r�form�s � la disposition des �l�ves en m�canique d'un lyc�e professionnel d'Ivry, le lyc�e Fernand-L�ger, pour leur formation. Mais je souhaite vous faire part d'un regret. Cette convention pr�voit la mise � disposition de v�hicules classiques. Mais, en revanche, elle n'envisage pas de mise � disposition de v�hicules �lectriques afin de former d�s maintenant les m�caniciens dans ce domaine et d'aider � promouvoir ce mode non polluant de transport. Nous souhaitons que Paris soit exemplaire, nous le r�clamons r�guli�rement, et que la Ville utilise la capacit� d'entra�nement vers les solutions modernes que lui donne l'ampleur de ses moyens, dans le cas pr�sent, l'ampleur de son parc automobile.
Je note que comme d'habitude, c'est l'opposition municipale qui a des propositions innovantes et adapt�es � l'�poque, pour prendre en compte concr�tement le souci de l'environnement parce que l'opposition situe cela dans un projet coh�rent, utile pour les Parisiens et concret.
Merci de votre attention.
M. LE MAIRE DE PARIS. - M. DESTREM a la parole.
M. Alain DESTREM, adjoint, au nom de la 2e Commission. - Monsieur MORELL, permettez-moi de vous donner les informations suivantes :
- saviez-vous que la Ville de Paris est l'une des premi�res villes de France s'agissant des v�hicules �lectriques ? Nous avons plus de 200 v�hicules � la Ville. La ville qui a sign� une convention, dans ce domaine, il y a d�j� plusieurs ann�es.
- saviez-vous, Monsieur MORELL, que ce lyc�e forme des �tudiants pour r�parer des v�hicules. Alors, pourquoi ne pas leur permettre de participer � une action de formation en direction des v�hicules �lectriques ?
Premi�rement, cette action ne serait pas en non conformit� avec le m�moire pr�sent�, puisque ce sont des v�hicules anciens, donc � r�former, que nous donnons � ce lyc�e, ce qui est une bonne et saine gestion de son parc pour la Ville. Si on �tait amen� � donner des v�hicules �lectriques, il faudrait donc qu'ils soient � r�former. Comme ils sont tr�s r�cents, la Ville a bien l'intention de les garder quelques ann�es avant de mettre en ?uvre une telle initiative.
Soyons raisonnables ! Quand ce v�hicule sera largement utilis� par la population, nous passerons alors des conventions avec des lyc�es professionnels sur cette possibilit�. Cela ne sert � rien d'�tre un sp�cialiste de la v�rification des v�hicules �lectriques si l'on doit �tre amen� � travailler dans un environnement o� il n'y en a pas un seul !
Ce m�moire est exemplaire ; ces conventions sont, quant � elles, sp�cifiques aux lyc�es d'enseignement professionnel. Cette action politique est une bonne chose dans le cadre de la formation et de l'acc�s � l'emploi pour nos jeunes.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci, Monsieur DESTREM.
Je suis tout � fait d'accord sur votre intervention.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DLTI 14.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, Mme TAFFIN et M. DUMAIT s'�tant abstenus, M. REVEAU n'ayant pas pris part au vote. (1997, DLTI 14).

Juin 1997
Débat
Conseil municipal
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