retour Retour

75- QOC 97-215 Question de Mme Gisèle STIEVENARD et des membres du groupe socialiste et apparentés à M. le Maire de Paris concernant la sécurité dans les centres d'hébergement du Centre d'action sociale de Paris.



M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - La question suivante de Mme Gis�le STIEVENARD � M. le Maire de Paris concerne la s�curit� dans les centres d'h�bergement du Centre d'action sociale de Paris.
En voici le texte :
" Le 12 mai dernier, une personne sans abri a �t� tu�e par balle par un autre sans domicile fixe au centre d'h�bergement du Relais de la Poterne-des-Peupliers du Centre d'action sociale (13e). Ce drame est r�v�lateur des graves probl�mes de s�curit� qui r�gnent au sein de certains �tablissements du Centre d'action sociale du fait des carences �normes en effectifs de surveillants, de travailleurs sociaux et de psychologues.
Au Relais de la Poterne-des-Peupliers, 9 postes de surveillant sont vacants alors m�me que les cadres budg�taires sont sous-�valu�s. Dans ces conditions, la s�curit� n'est pas assur�e et les tensions et la peur sont omnipr�sentes parmi les personnels et les usagers.
Les politiques d'insertion conduites sans v�ritables perspectives dans la dur�e contribuent �galement � alimenter le d�sespoir et l'agressivit� chez les personnes les plus fragiles.
En cons�quence, Mme Gis�le STIEVENARD et les membres du groupe socialiste et apparent�s demandent � M. le Maire de Paris de prendre les d�cisions �nergiques qui s'imposent pour �viter qu'un tel drame ne se renouvelle. "
Je vous donne la r�ponse au lieu et place de Mme Marie-Th�r�se HERMANGE, adjoint.
Le 12 mai dernier, un sans-abri d'une cinquantaine d'ann�es h�berg� depuis l'ouverture du centre au Relais de la Poterne-des-Peupliers, centre d'h�bergement et de r�adaptation sociale situ�, 8-14, rue de la Poterne-des-Peupliers (13e), a �t� tu� dans sa chambre par un de ses compagnons.
Une enqu�te de police est en cours pour d�terminer les raisons de cet acte venant de la part d'une personne dont le comportement n'avait pu jusqu'� pr�sent laisser supposer un tel acte de violence.
Le Relais de la Poterne-des-Peupliers, d'une capacit� de 501 lits, accueille jour et nuit, toute l'ann�e, des personnes sans abri venant de tous horizons et des personnes ayant d�j� engag� un processus d'insertion.
Ce centre, ouvert en mars 1994, est conforme aux normes de s�curit� en vigueur, il se caract�rise par la pr�sence d'une plate-forme m�dico-sociale compos�e pour la partie m�dicale de deux m�decins g�n�ralistes, de deux psychiatres et d'infirmiers et, pour la partie sociale, de dix travailleurs sociaux.
Les personnes accueillies y b�n�ficient d'un suivi personnalis� adapt� � leurs parcours et peuvent �tre orient�es vers une autre structure si leur comportement s'av�re incompatible avec la vie en communaut�. Il est manifeste, cependant, que nombre des personnes accueillies souffrent de difficult�s psychiques, compte tenu des probl�mes rencontr�s avant leur entr�e au Relais.
Une �quipe de 37 surveillants assure la s�curit� dans l'�tablissement et proc�de r�guli�rement au contr�le des placards de rangement en pr�sence de leur titulaire. Une fouille de cette chambre avait eu lieu le jeudi 8 mai.
Contrairement � ce qui est affirm� dans la question, il n'y a actuellement aucun poste de surveillant vacant � ce jour. A cet �gard, il convient de rappeler que la cr�ation des emplois dans les centres d'h�bergement et de r�adaptation sociale rel�ve des services de l'Etat. Des demandes de dotation en personnel compl�mentaire ont �t� formul�es par le Centre d'action sociale. Pour l'instant, ces demandes n'ont pu �tre satisfaites.

Juin 1997
Débat
Conseil municipal
retour Retour