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20- 1997, DVD 50 - Autorisation à M. le Maire de signer 3 marchés sur appel d'offres ou des marchés négociés, en cas d'appel d'offres infructueux, pour la fourniture et la réalisation des travaux d'éclairage public dans le cadre de l'opération de réhabilitation de l'avenue d'Italie (13e).



M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DVD 50 autorisant M. le Maire � signer 3 march�s sur appel d'offres ou des march�s n�goci�s pour la fourniture et la r�alisation des travaux d'�clairage public dans le cadre de l'op�ration de r�habilitation de l'avenue d'Italie.
Madame BACHE, vous avez la parole.
Mme Marinette BACHE. - Monsieur le Maire, lors de sa s�ance du 21 novembre 1994, le Conseil de Paris avait approuv� un projet portant sur la r�alisation d'un sch�ma d'objectifs en quatre points pour le r�am�nagement de l'avenue d'Italie.
Les �lus du groupe du Mouvement des citoyens avaient demand� si les objectifs arr�t�s dans ce plan r�pondaient � la n�cessit� de rendre � cette avenue une dimension humaine. Sur cette avenue, plus qu'ailleurs, nous le ressentons tous, la voiture est reine et les possibilit�s de se d�placer autrement sont limit�es. C'est pourquoi nous estimons que le projet d'am�nagement de l'avenue d'Italie, attendu par les habitants du 13e arrondissement depuis plusieurs ann�es, doit �tre l'occasion de r�aliser une op�ration urbaine exemplaire qui doit s'articuler, selon nous, principalement, autour de trois objectifs prioritaires :
Premi�rement, rendre aux pi�tons et aux deux-roues la place � laquelle ils ont droit.
Deuxi�mement, ma�triser les flux de circulation pour faciliter leur �coulement dans des conditions satisfaisantes pour tous.
Troisi�mement, offrir un service de transport public plus attractif et plus r�gulier, tenant compte de la demande des citoyens de Paris.
Nous regrettons � ce propos que le bilan de la concertation et l'enqu�te publique li�e � cette op�ration pr�sent�e au dernier Conseil aient pris la forme de quelques conclusions succinctes qui ne refl�tent qu'une part des demandes des habitants et des associations de ce secteur.
Il semble notamment que l'am�nagement des couloirs de bus soit abandonn� pour permettre la r�alisation de trottoirs plus larges. L'absence de plan fourni avec les expos�s des motifs sur ce dossier ne nous permet pas d'en appr�cier le bien fond�, qui laisse en d�finitive une place toujours plus importante � la voiture.
La chauss�e centrale ne pourrait-elle pas, dans ce cas, �tre r�duite et permettre l'am�nagement de ce couloir de bus, et ce, d'autant qu'il convient de favoriser � l'heure actuelle les d�placements en transports collectifs ?
Nous ne disposons pas des �l�ments techniques n�cessaires, comme la largeur des chauss�es ou les plans pour pouvoir garantir la faisabilit� de cet �quipement.
C'est pourquoi nous souhaiterions, Monsieur le Maire, disposer des plans nous permettant de juger du bien fond� des am�nagements pr�vus et d'appr�cier ce qu'il est possible d'envisager au profit des transports en commun.
Nous observons toutefois avec satisfaction le fait que deux pistes cyclables seront am�nag�es sur la chauss�e.
Nous souhaiterions savoir �galement si l'am�nagement de l'avenue fera l'objet de la pose d'un rev�tement sp�cial sur la chauss�e destin� � r�duire la nuisance sonore induite par la circulation. Des proc�d�s connus existent, il faut les exploiter pour renforcer le confort de cette avenue souvent trop n�glig�e.
Nous avions pr�c�demment attir� l'attention de la Municipalit� sur la pr�sence excessive de panneaux publicitaires qui constituent aussi une autre forme de nuisance. Envisagez-vous, sur l'avenue d'Italie, comme dans d'autres secteurs de Paris, d'en r�duire le nombre ?
Par ailleurs et enfin, l'offre de stationnement �tant d�terminante parce que constituant un dispositif r�gulateur, nous consid�rons qu'en la mati�re, la priorit� doit �tre accord�e aux r�sidants, riverains, commer�ants, en leur r�servant des places de fa�on adapt�e et en cr�ant � leur intention un tarif pr�f�rentiel.
Quels sont les projets de la Municipalit� sur ce point ?
Nous approuverons ce projet de d�lib�ration en tenant compte des r�ponses qui seront apport�es � nos demandes.
M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole � M. PLASAIT pour r�pondre � l'orateur.
M. Bernard PLASAIT, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Monsieur le Maire, je vais r�pondre tr�s volontiers � Mme BACHE, en m'�tonnant un peu qu'en prenant pr�texte d'un projet sur l'�clairage de l'avenue d'Italie, Mme BACHE pose une question qui n'a rien � avoir avec ce projet, mais revienne sur un d�bat qui a d�j� fait l'objet d'une abondante discussion.
Je suis donc conduit � r�p�ter un certain nombre de choses car Mme BACHE souhaite que cet am�nagement de l'avenue d'Italie soit, je la cite, � dimension humaine. C'est tr�s exactement ce que nous avons souhait� et ce qui, je crois, est r�alis� puisque c'est une nouvelle identit� pour l'avenue d'Italie qui sera tr�s conviviale et tr�s attrayante, donc parfaitement humaine.
Mme BACHE, par ailleurs, souhaiterait que cette op�ration soit exemplaire ; elle l'est du point de vue de l'am�nagement comme elle l'est du point de vue de la concertation.
Et pour reprendre les trois points que Mme BACHE mettait en exergue dans son intervention, rendre aux pi�tons et aux deux-roues une partie importante, je crois que c'est tout � fait r�alis� ; la ma�trise des flux de circulation, on passe de 65 % � moins de 40 % de flux de voitures ; quant aux services de transport public, la possibilit� est donn�e aux bus d'�tre parfaitement int�gr�s dans ce nouvel am�nagement sans qu'ils perdent de vitesse commerciale.
Je pourrais simplement rappeler qu'en mati�re d'am�nagement, nous avons donc une diminution de la place d�volue � la circulation automobile, un stationnement de surfaces maintenu au minimum utile pour la pr�servation de l'unit� �conomique. Nous avons un espace public requalifi� avec une double plantation d'arbres sur chaque trottoir, avec une attention toute particuli�re donn�e au projet d'�clairage, et donc un am�nagement tout � fait conforme aux voeux des uns et des autres dans cette Assembl�e, c'est-�-dire plus conformes aux souhaits de la population qui veut une qualit� de vie dans la Ville am�lior�e.
Sur le plan de la concertation, je crois qu'elle est vraiment exemplaire et je voudrais rappeler qu'apr�s l'approbation par le Conseil des objectifs fin 1994, il y a eu le choix des concepteurs par un jury en 1996, approbation du march� de ma�trise d'oeuvre, un projet �tabli qui a �t� soumis � l'enqu�te publique de d�cembre 1996 � janvier 1997, � l'occasion de laquelle enqu�te publique, plus de 240 questions, remarques ou suggestions ont �t� recueillies.
Voil� donc la preuve que les souhaits de la population du 13e arrondissement, riverains notamment de l'avenue d'Italie, ont �t� recueillis, �cout�s.
Le 16 janvier dernier, une r�union publique a r�uni 400 participants qui ont donc pu, l� aussi, entendre, �couter, faire part de leurs souhaits. Et enfin, le 19 f�vrier 1997, un avis favorable a �t� �mis par le commissaire-enqu�teur, un avis favorable assorti de suggestions et souhaits qui sont tr�s largement retenus.
Voil� donc ce que je voulais r�pondre � Mme BACHE. Je crois que les objectifs sont atteints. La concertation est exemplaire et nous aurons dans quelque temps une avenue d'Italie avec une nouvelle identit� correspondant � cette n�cessit� de donner aux riverains de cette belle avenue des possibilit�s de vie quotidienne nettement am�lior�es.
(Applaudissements sur les bancs des groupes " Paris-Libert�s " et " Rassemblement pour Paris ").
M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur PLASAIT.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, le groupe socialiste et apparent�s s'�tant abstenu. (1997, DVD 50).

Juin 1997
Débat
Conseil municipal
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