retour Retour

67- QOC 97-227 Question de MM. Michel TUROMAN, Michel VION, Mmes Martine DURLACH, Mireille MARCHIONI et des membres du groupe communiste à M. le Maire de Paris à propos du Centre de recherche des eaux de Paris.



M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - Nous passons � la question orale 97-227 de MM. Michel TUROMAN, Michel VION, Mmes Martine DURLACH, Mireille MARCHIONI et des membres du groupe communiste � M. le Maire de Paris � propos du Centre de recherche des eaux de Paris.
En voici les termes :
" Le Centre de recherche et de contr�le des eaux de Paris est un organisme municipal qui a la charge du contr�le sanitaire de l'eau distribu�e aux Parisiens.
Aujourd'hui, pour se conformer � la r�glementation en vigueur, de nouvelles exigences (respect de l'assurance qualit�, n�cessit� de satisfaire � l'accr�ditation) lui sont impos�es.
Or, depuis des ann�es, les locaux dont ce centre dispose pour effectuer ses missions ne r�pondent plus aux conditions les plus �l�mentaires en mati�re d'hygi�ne et de s�curit�.
Cette situation inqui�te les personnels et leurs organisations syndicales. Une p�tition demandant � la Ville de Paris de tout mettre en oeuvre pour que leur service b�n�ficie de locaux adapt�s a recueilli de nombreuses signatures. Cette p�tition a �t� transmise � M. le Maire de Paris.
A ce jour, aucune d�cision n'a �t� prise par la Ville de Paris et aucun projet n'est actuellement envisag�. Cette situation met en cause les missions m�me du C.R.E.C.E.P. qui sont essentielles pour la qualit� de vie et la sant� des Parisiens. Celui-ci doit disposer de locaux adapt�s pour r�pondre aux t�ches qui lui sont confi�es. Il y a urgence.
Aussi, MM. Michel TUROMAN, Michel VION, Mmes Martine DURLACH, Mireille MARCHIONI et les membres du groupe communiste demandent-ils � M. le Maire de Paris les mesures qu'il compte prendre afin que le C.R.E.C.E.P. dispose, dans les meilleurs d�lais, des locaux n�cessaires pour assurer ses missions dans de bonnes conditions. "
Je vous donne la r�ponse au lieu et place de M. Lucien FINEL, adjoint.
Cr�� au d�but du si�cle dans le cadre de la lutte contre les �pid�mies, le Centre de recherche et de contr�le des eaux de Paris(C.R.E.C.E.P.), est devenu l'un des laboratoires les plus avanc�s en hydrologie, gr�ce � d'importants investissements en mat�riel et personnel qualifi�. Il intervient de la production de l'eau � sa distribution, en faisant respecter les normes sanitaires r�glementaires tout en d�veloppant ses activit�s de recherche et son r�le de conseil.. Il est agr�� par le Minist�re de la Sant� comme laboratoire r�gional du contr�le sanitaire des eaux.
Disposant d'un personnel tr�s qualifi� (ing�nieurs, techniciens, ouvriers, agents administratifs), charg� d'analyser les dizaines de param�tres qui caract�risent les �chantillons d'eau pr�lev�e, son efficacit� dans le contr�le de l'eau de Paris comme de sa banlieue est reconnue de tous et sa notori�t� est devenue internationale.
Les installations actuelles du C.R.E.C.E.P. ne sont pas satisfaisantes et les conditions de travail de l'ensemble du personnel pr�occupent, bien �videmment, les responsables municipaux.
Il importe, toutefois, au-del� de cette question primordiale, de red�finir le champ d'intervention du C.R.E.C.E.P. dans le secteur tr�s vaste de l'eau et des moyens qui lui permettent de le couvrir. Cette r�flexion est actuellement en cours avec, naturellement, la participation du personnel, et elle devrait aboutir rapidement pour que des d�cisions d'ensemble puissent �tre prises.
Ce n'est que lorsque les missions du C.R.E.C.E.P. et le cadre dans lequel elles doivent s'exercer auront �t� red�finis que les besoins en locaux et les conditions d'un r�am�nagement dans ceux existants ou d'un d�m�nagement vers de nouveaux pourront �tre d�finis.
J'ai donn� des instructions pour que les conclusions de cette r�flexion me soient pr�sent�es d'ici � la fin de l'ann�e, et je veillerai � ce qu'elles comportent des dispositions relatives aux locaux qui devront, bien entendu, �tre conformes aux missions du C.R.E.C.E.P. et aux exigences de l'accr�ditation.

Juin 1997
Débat
Conseil municipal
retour Retour