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54- QOC 97-200 Question de Mme Danièle GIAZZI, MM. Gérard LEBAN et Dominique CANE à M. le Préfet de police à propos de la protection des enfants.



M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - La question suivante est adress�e � M. le Pr�fet en ces termes :
" A la lumi�re des r�centes affaires de p�dophilie, des instructions particuli�res de surveillance semblent devoir �tre donn�es aux personnels appel�s � intervenir aux abords des installations, publiques ou priv�es, accueillant les enfants, en particulier les �coles ou les �quipements sportifs.
Mme Dani�le GIAZZI, MM. G�rard LEBAN et Dominique CANE demandent � M. le Pr�fet de police quelles dispositions ont �t� prises en la mati�re.
Par ailleurs, ils souhaiteraient savoir si ses services comptent d�velopper, selon des modalit�s appropri�es � la nature particuli�rement odieuse du ph�nom�ne, des op�rations de pr�vention, en liaison avec les associations parisiennes directement impliqu�es dans la lutte contre l'exploitation sexuelle des enfants et des mineurs. "
La parole est � M. le Pr�fet de police.
M. LE PR�FET DE POLICE. - La protection des enfants contre les agressions de toute sorte, et en particulier contre les violences sexuelles et les attentats � la pudeur, figure au tout premier rang des priorit�s de la police parisienne.
Pour r�pondre � la premi�re partie de votre question, je puis vous assurer que l'ensemble des fonctionnaires de police en tenue et en civil, pr�sents sur la voie publique, font preuve d'une vigilance de tous les instants, notamment aux abords des �tablissements scolaires et des �quipements sportifs, afin de d�tecter et d'interpeller tout individu au comportement suspect � l'�gard de personnes mineures.
Je rappellerai �galement que le dispositif de protection mis en place dans le cadre du plan " Vigipirate " s'est traduit par un renforcement sensible des mesures de protection et de surveillance, par les services de police, de l'ensemble des �tablissements scolaires de la Capitale.
Par ailleurs, les contacts que les policiers entretiennent avec les jeunes, notamment en ce qui concerne les �lotiers ou les encadrants des op�rations " Ville-vie-vacances ", devraient permettre de briser la loi du silence qui entoure, trop souvent, ce genre d'affaires.
Depuis de nombreuses ann�es, la Brigade de protection des mineurs de la Direction de la Police judiciaire de la Pr�fecture de police s'est fortement impliqu�e dans la lutte contre l'exploitation sexuelle des enfants.
Les surveillances et les mesures pr�ventives prises en mati�re de r�pression de la p�dophilie sont importantes. Les policiers de la Brigade de protection des mineurs mettent imm�diatement en oeuvre des enqu�tes tr�s approfondies d�s qu'un fait de p�dophilie est port� � leur connaissance. Cette brigade sp�cialis�e travaille en collaboration tr�s �troite avec toute personne, organisme ou autorit� susceptible de lui fournir des indications utiles � l'identification et � l'interpellation de p�dophiles.
Au nombre des interlocuteurs privil�gi�s de la Brigade de protection des mineurs, je citerai notamment les magistrats, l'Aide sociale � l'Enfance, les chefs d'�tablissements scolaires, les m�decins, assistants sociaux et m�decins scolaires, l'association g�rant le num�ro de t�l�phone vert " Enfance maltrait�e " (08-00-05-41-41), les services sociaux et les responsables d'associations culturelles ou sportives.
D�s que des r�seaux ou des individus sont soup�onn�s d'actes de p�dophilie, les magistrats du Parquet sont aussit�t inform�s et leurs instructions imm�diatement ex�cut�es.
En 1996, la Brigade de protection des mineurs de Paris a trait� 488 affaires de moeurs.

Juin 1997
Débat
Conseil municipal
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