retour Retour

2007, Voeu déposé par Mme Hélène MACÉ de LÉPINAY, M. Philippe GOUJON, Mmes Claire de CLERMONT-TONNERRE, Joëlle CHÉRIOUX de SOULTRAIT, Danièle BOUVELOT, MM. Alain DESTREM, Pierre CHARON et les membres du groupe U.M.P. relatif à la situation de la bibliothèque Vaugirard (15e). Voeu déposé par l’Exécutif.


M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l?examen des v?ux r�f�renc�s nos 11 et 11 bis dans le fascicule, d�pos�s par le groupe U.M.P. et l?Ex�cutif, relatifs � la biblioth�que Vaugirard.

Madame MAC� de L�PINAY, vous avez la parole.

Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY. - Merci, Monsieur le Maire.

La d�cision de fermeture de la biblioth�que Vaugirard a fait, vous le savez, beaucoup de bruit dans le 15e arrondissement, et ce, d?autant plus qu?elle avait �t� prise de mani�re purement technocratique, sans aucune concertation, ni avec les �lus, ni avec les personnels et leurs repr�sentants, ni bien s�r avec les lecteurs, les habitants du 15e arrondissement et leur �manation, les conseils de quartier.

C?est parce que le 15e arrondissement manquait de biblioth�ques, c?est parce que Paris avait besoin d?un �quipement tr�s moderne, disposant des technologies les plus pointues, que la d�cision de construire la m�diath�que de la rue d?Alleray baptis�e depuis Marguerite Yourcenar avait �t� prise sous la derni�re mandature. Jamais il n?avait �t� question de fermer la biblioth�que Vaugirard, certes ancienne, mais tr�s fr�quent�e et bien implant�e dans son quartier.

Quel aurait �t� en effet le b�n�fice pour l?arrondissement d?ouvrir un �tablissement en en fermant un autre alors que l?id�e �tait de renforcer l?offre de lecture publique ?

Selon votre m�thode, de plus en plus g�n�ralis�e, il ne faut pas s?encombrer d?information et de concertation.

La fermeture de Vaugirard a �t� de ce point de vue exemplaire mais pour une fois, cela n?a pas march�. Vous avez d� revenir sur votre d�cision, vous rendant compte combien elle �tait mal comprise par les professionnels et combien surtout elle �tait mal comprise sur le terrain. Allant enfin sur place, Monsieur GIRARD, vous avez r�alis� que la g�ographie et la sociologie du quartier devaient �tre pris en compte et que les habitants qui avaient �t� nombreux � signer une p�tition devaient �tre �cout�s. Nous sommes donc heureux, Monsieur le Maire, que vous ayez renonc� � votre funeste projet mais nous souhaitons que vous nous confirmiez que vous maintiendrez ouverte la biblioth�que de Vaugirard.

Nous souhaitons aussi que la Ville programme rapidement la mise en accessibilit� de cet �quipement situ� dans un b�timent public qui devra donc de toute fa�on �tre rendu accessible, et que, pour ce faire vous preniez bien entendu cette fois l?avis de tous les acteurs concern�s. Alors j?ai d�couvert dans l?apr�s-midi sur ma table un v?u n� 11 bis qui n?est d?ailleurs pas port� � l?ordre du jour, qui, je le suppose, est cens� �tre une r�ponse � notre voeu. Je trouve la m�thode bizarre et contestable. Notre voeu a �t� r�guli�rement pr�sent� en 9e Commission, il est curieux que l?Ex�cutif r�ponde � un voeu par un autre voeu. Je maintiendrai donc bien entendu notre voeu.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame MAC� de L�PINAY.

Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY. - Toujours des v?ux, Monsieur GIRARD.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Le fait de d�poser des v?ux de l?Ex�cutif est absolument classique, vous qui avez assist� au d�bat de ce matin sur le Plan Climat, c?est une m�thode de dialogue habituelle. Mais je laisse � M. GIRARD le soin de vous r�pondre et de vous pr�senter le fameux v?u n� 11 bis.

M. Christophe GIRARD, adjoint. - Mme MAC� de L�PINAY, lorsqu?elle �tait aux affaires, faisait la m�me chose.

Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY. - Jamais.

M. Alain LHOSTIS, adjoint. - Elle ne r�pondait jamais.

M. Christophe GIRARD, adjoint. - Je ne vais pas revenir, Monsieur SAUTTER, sur les �l�ments positifs de la politique de lecture publique � Paris. En revanche, je vais quand m�me rappeler un certain nombre de choses. Il n?y a que les imb�ciles qui ne changent pas d?avis. Quand on �coute les �lus locaux, que les professionnels viennent vous voir, que l?on discute, et nous pratiquons en effet le d�bat participatif, le dialogue en permanence, et que nous entendons. M�me M. GALY-DEJEAN, figurez vous, m?a convaincu. Il m?a convaincu car il a travaill� sa copie, il m?a �crit, il m?a expliqu� que nous faisions une erreur.

Je suis all� en V�lib? rue de Vaugirard voir s?il y avait en effet une barri�re entre les habitants d?un c�t� de la rue de Vaugirard et les autres, ce qui m?a paru insens�. Mais n�anmoins vous �tes comme cela dans le 15e, vous vous divisez. Voyant cette division j?ai compris que la biblioth�que Vaugirard �tait une petite biblioth�que que nous souhaitions fusionner, il n?y avait rien de honteux de la part des services et des responsables de la lecture publique de proposer cette fusion, car cette petite biblioth�que Vaugirard, en effet n?a pas d?acc�s pour les personnes handicap�es, n?est pas tr�s facile d?acc�s pour les personnes d?un �ge plus avanc�.

Donc, en effet il �tait raisonnable de fusionner ces deux �tablissements et je crois d?ailleurs que M GOUJON, Mme HIDALGO, toute une majorit� dans le 15e �tait tout � fait derri�re ce projet.

Maintenant � partir du moment o� vous avez des professionnels, des syndicats tr�s d�termin�s dans leurs arguments et qui argumentent sur le fond et non pas sur la forme et qu?un certain nombre d?�lus, qu?ils soient de la majorit� de l?opposition, m?expliquent qu?il serait plus raisonnable de rouvrir la concertation, et bien Mme HIDALGO, en mon nom au Conseil du 15e arrondissement a propos� que nous associons le conseil de quartier, que nous rouvrions la conversation sur cette biblioth�que et j?ai donc propos� bien naturellement avec l?accord du cabinet du Maire, du Maire de Paris, de M. SAUTTER pour les finances et de M. DAGNAUD pour les emplois que nous repoussions ce projet qui n?�tait pas funeste, comme vous dites, qui �tait simplement un projet �tudi�, peut-�tre pas suffisamment compris ou mal expliqu�, je veux bien prendre ma part de responsabilit�, mais rien de funeste encore une fois, il n?y a que les imb�ciles qui ne changent pas d?avis, m�me en politique.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - M. GIRARD a d�fendu avec laconisme le v?u n� 11 bis. Madame MAC� de L�PINAY, vous ne retirez pas votre voeu n� 11 ?

Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY. - Non.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Donc l?avis de l?Ex�cutif est d�favorable, Monsieur GIRARD ?

M. Christophe GIRARD, adjoint. - L?avis est d�favorable, je regrette que Mme MAC� de L�PINAY ne soit pas raisonnable.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Vous lui ferez la morale en dehors des s�ances.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe U.M.P., assortie d?un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de voeu est repouss�e.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de voeu d�pos� par l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de v?u est adopt�. (2007, V. 241).

Octobre 2007
Débat
Conseil municipal
retour Retour