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2007, DPA 251 - Gaîté lyrique 3 bis, rue Papin (3e). Création d’un centre dédié aux musiques actuelles et aux arts numériques. - Autorisation de résilier le marché relatif à la mission de SPS signé avec la société Aria. - Approbation du principe et des modalités de consultation d’un marché complémentaire de SPS.


M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l?examen du projet de d�lib�ration DPA 251 relatif � la cr�ation d?un centre d�di� aux musiques actuelles et aux arts num�riques dans le site de la Ga�t� lyrique, 3 bis, rue Papin.

Monsieur BOHBOT, vous avez la parole.

M. Jack-Yves BOHBOT. - Oui, la Ga�t� lyrique.

Comme le disait tout � l?heure Mme MAC� de L�PINAY, c?est un dossier dont on a beaucoup parl�, Monsieur GIRARD, au d�but de la mandature et on en parle beaucoup moins ces derni�res ann�es. On essaie de vous tirer un peu l?information au fil des s�ances, parce que vous-m�me, vous �tes tr�s peu communicant, il faut bien le dire, sur ce dossier. Nous essayons de mieux comprendre les raisons des retards, le co�t, les surco�ts, pour vous aider, pour mieux comprendre le d�roulement de l?op�ration, son calendrier.

Pour faire court, c?est un des trois grands projets culturels voulus par le Maire de Paris, comme la Nuit blanche. Il y a cinq ans, vous avez lanc� la r�novation du th��tre de la Ga�t� lyrique pour accueillir ce centre des arts num�riques et des musiques nouvelles. Une architecte, Mme GONTRAND, a �t� d�sign�e ; c?�tait en d�cembre 2003. Vous avez mis en place un comit� de pilotage o� l?opposition devait si�ger, mais je crois qu?elle n?a pas toujours �t� convi�e aux r�unions. Peut-�tre n?y en a-t-il pas eu ? En tout cas, il ne me semble pas que nous ayons �t� inform�s des travaux du comit� de pilotage.

Depuis la d�signation de l?architecte, 8 d�lib�rations ont �t� pr�sent�es devant ce Conseil et 2 d�lib�rations pour des march�s de r�siliation : le 14 mai dernier, en 2007, la r�siliation du march� relatif � la mission OPC et aujourd?hui nouvelle r�siliation, l� pour le march� relatif � la mission de coordination SPS, s�curit� et protection de la sant�.

On sait que l?op�ration est compliqu�e. On sait qu?il y a une salle modulable de 1.000 personnes qu?il faut rendre herm�tique. L?acoustique est difficile, il y a des contraintes techniques extr�mement compliqu�es. Tout cela, nous le savons.

Le 14 mai dernier, on vous avait demand� un calendrier des travaux. Vous nous aviez dit : ?N?ayez pas d?inqui�tude, d�but des travaux?? Vous ne l?avez peut-�tre pas dit ?n?ayez pas d?inqui�tude?, mais en tous les cas, ?d�but des travaux en septembre 2007.? Les travaux ont-ils d�marr� en septembre 2007 ? Je n?en ai pas l?impression. Mais vous allez me r�pondre. ?D�signation du d�l�gataire, fin 2007? : c?est dans quelques semaines. ?Livraison de l?�quipement en 2008?.

Vous n?aviez pas r�pondu aux �ventuels surco�ts que ces retards successifs avaient pu entra�ner pour l?op�ration. Est-on en retard � nouveau avec ces contraintes techniques, acoustiques, ces nouvelles r�siliations de march�, sur le calendrier des op�rations pour le march� de la Ga�t� lyrique ? Pourriez-vous nous dire combien va co�ter, � la fin du fin, l?op�ration de la Ga�t� lyrique ?

Merci, Monsieur le Maire.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur BOHBOT, de partager vos interrogations avec nous.

M. GIRARD va tout �claircir.

M. Christophe GIRARD, adjoint, au nom de la 9e Commission. - Je remercie le Conseiller de Paris du 3e arrondissement o� se situe la Ga�t� lyrique, vous savez, ce th��tre massacr� et ferm�, et que le Maire a souhait� voir revivre. Mais je ne refais pas l?histoire, vous la connaissez tous. Nous allons parler de l?avenir, c?est ce qui nous int�resse.

M. BOHBOT, qui est un homme sensible, qui est un homme de go�t, musicien, sait qu?un th��tre de ce type, aussi complexe et aussi ab�m�, a demand� des soins particuliers et qu?en effet l?architecte choisie, Mme Manuelle GONTRAND, qui vient d?ailleurs de r�aliser le si�ge de Citro�n sur les Champs-�lys�es, inaugur� par notre bon Maire, M. DELANO�, est une femme de grand talent, de tr�s grand talent.

Je salue d?ailleurs au passage le travail acharn� aussi bien de la Direction des Affaires culturelles que de M. DANON de la Direction du Patrimoine et de l?Architecture. C?est un casse-t�te, un th��tre cass�, ab�m�, massacr�, situ� entre des immeubles d?habitation. Eh bien, le Maire a pris la sage d�cision, lorsque nous avons rencontr� des probl�mes d?acoustique et que les habitants nous ont inform�s de leurs inqui�tudes, de pr�f�rer retarder plut�t que d?inaugurer mal un th��tre mal fait, simplement parce qu?il y a une �lection en mars 2008. Ce n?est pas dans les m?urs du Maire de Paris.

Ce th��tre ne prend pas de retard, il a pris les retards que vous connaissez, qui sont des retards techniques, qui ont �t� expliqu�s � plusieurs reprises, aussi bien en 9e Commission que lorsqu?il y a eu des r�unions d?information publiques, d?ailleurs, � la mairie du 3e chez M. AIDENBAUM. Tout cela a �t� expliqu�. Il n?y a absolument aucune zone d?ombre.

Simplement, on doit prendre nos responsabilit�s, quand il y a des probl�mes techniques, quand des soci�t�s ont des probl�mes de r�alisation, nous devons respecter ces difficult�s et surtout respecter les habitants pour qu?ils aient un jour, plus tard que pr�vu, mais bien un th��tre en ordre de marche, dans de bonnes conditions acoustiques.

Les travaux relatifs � la r�novation vont donc d�marrer dans les prochaines semaines, je le confirme, avant fin 2007, Monsieur BOHBOT. Comme vous le savez, les �tudes pr�alables au lancement effectif du projet se sont r�v�l�es plus longues et complexes qu?initialement pr�vues ; je n?y reviens pas.

La Ville a souhait� s?entourer de toutes les pr�cautions permettant de garantir une isolation acoustique optimale du b�timent. Ce dernier devait �tre livr� en novembre 2009.

Parall�lement, les n�gociations relatives � la d�volution de la d�l�gation de service public pour l?exploitation ont repris. Deux candidats demeurent d�sormais en lice. Il est pr�vu de saisir le Conseil de Paris pour l?approbation de la convention correspondante en sa s�ance de d�cembre 2007. Cette convention de D.S.P. devrait ainsi entrer en vigueur en janvier 2008, ce qui permettra � l?exploitant d?�tre pr�sent pendant toute la dur�e du chantier afin de pr�parer au mieux l?ouverture du lieu.

Voil� ! Nous assumons les retards techniques. Mais je vous confirme que les travaux commencent et que le Maire aurait �videmment pr�f�r� que le programme, tel qu?il l?avait fix�, put �tre respect�. Eh bien, non ! Il a choisi l?int�r�t g�n�ral plut�t que l?int�r�t d?une �ch�ance �lectorale. Et cela rime !

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur GIRARD.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPA 251.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2007, DPA 251).

Octobre 2007
Débat
Conseil municipal
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