retour Retour

2007, DU 116 - Vente à l’OPAC de Paris des immeubles appartenant à la Ville de Paris situés 226A et 226B, rue de Vaugirard et de 58 lots de copropriété municipaux dépendant de l’immeuble situé 226, rue de Vaugirard (15e).


M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l?examen du projet de d�lib�ration DU 116 relatif � la vente � l?OPAC de Paris des immeubles appartenant � la Ville de Paris situ�s 226A et 226B, rue de Vaugirard et de 58 lots de copropri�t� municipaux d�pendant de l?immeuble situ� 226, rue de Vaugirard (15e).

Monsieur GOUJON, vous avez la parole.

M. Philippe GOUJON. - La r�alisation de ce site, qui est connu sous le nom d?Auberge du Soleil d?or, a connu bien des atermoiements, de nombreux projets �tant �voqu�s au fil des ans.

Pour ma part, mais �galement pour celle de tous les �lus du 15e arrondissement, nous sommes tout � fait satisfaits qu?un projet de cette qualit�, r�pondant en grande partie aux attentes de l??Association du Soleil d?or? et du conseil de quartier Cambronne Garibaldi, puisse �tre r�alis� sur ce site.

Ce projet pr�sente en effet le grand int�r�t de faire coexister la construction de logements sociaux avec la pr�servation de la r�habilitation de ce lieu de m�moire du 15e arrondissement, que chacun conna�t, au charme ind�niable, et cela vaut mieux �videmment qu?une destruction ou une d�figuration, tels que certains projets auraient pu le pr�voir.

Cela n?emp�che pas un certain nombre de questions et d?observations. Pour reprendre les propositions qui avaient �t� faites par le conseil de quartier dans le cadre du P.L.U., on peut regretter l?absence de quelques artisans en rez-de-chauss�e, d?ateliers d?artistes, car le site s?y pr�te parfaitement. Vous savez que nous en avons besoin dans cette partie de l?arrondissement, au moment m�me o� la Villa de l?Astrolabe vient d?�tre rachet�e, h�las, par une soci�t� immobili�re priv�e.

Nous avions souhait� aussi qu?il y ait peut-�tre une plus grande mixit� dans cet ensemble et qu?au lieu de logements

P.L.U.S. uniquement, il y ait aussi quelques P.L.S.

Nous avons regrett� aussi qu?il n?y ait pas de parkings sur place. Concernant l?utilisation par les locataires du parking de la rue de la Quintinie, il est vrai qu?il est difficile d?imaginer qu?il y ait encore, comme on nous le dit, suffisamment de places disponibles pour accueillir de nouveaux usagers, alors que le quartier Quintinie en manque et que l?offre de stationnements en surface est insuffisante. Il aurait �t� judicieux de profiter de ce complet am�nagement pour avoir des places de parking, mais peut-�tre m?apporterez-vous des r�ponses � ce sujet.

Lors de la concertation avec les riverains, une inqui�tude avait �galement �t� mise en �vidence concernant l?acc�s � la ruelle du Soleil d?or. Et compte tenu des accords qui ont �t� mis � jour entre les services municipaux et les copropri�taires sur la propri�t� m�me de ladite ruelle, le statut juridique de celle-ci a-til aujourd?hui �t� clarifi� et arr�t� comme l?avait souhait� le conseil d?arrondissement ?

Les �lus du 15e arrondissement avaient �galement �mis le v?u que cette ruelle ne soit pas ouverte pour �viter un certain nombre de difficult�s en mati�re de s�curit�. Pouvez-vous nous confirmer qu?elle sera r�serv�e aux riverains ? L?apposition d?une grille est-elle pr�vue ?

Lors de la pr�sentation du projet en conseil de quartier Cambronne Garibaldi en octobre 2005, il avait �t� annonc� par les repr�sentants de l?O.P.A.C., c?�tait une bonne mesure, que ce projet remplirait une d�marche de Haute Qualit� Environnementale. J?aurais �galement souhait� savoir ce qu?il en �tait aujourd?hui sur ce point.

Je vous remercie.

M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur MANO, vous avez la parole.

M. Jean-Yves MANO, adjoint, au nom de la 8e Commission. - Nous nous r�jouissons de fa�on commune que cette adresse symbolique du 15e arrondissement voie s?achever un programme respectueux � la fois de l?environnement et d?une programmation �quilibr�e en mati�re de cr�ation de logements.

Vous �voquez le probl�me des parkings. Il est vrai que les locataires auront acc�s � un parking d?une r�sidence proche o� il y a des places disponibles et toute cr�ation de parking sur le site aurait entra�n� potentiellement la d�molition de b�timents � pr�server. Il faut trouver des �quilibres dans un contexte urbain dense et compliqu� de pr�servations et de cr�ations.

En ce qui concerne les ateliers d?artistes, la programmation a �t� faite et, je crois, valid�e � l?�poque telle qu?elle se pr�sente aujourd?hui. Il est clair que les artistes ont leur place � Paris et qu?il faudra trouver des solutions pour d�velopper ce type de programmation, mais nous avons quelques exemples significatifs sur le territoire parisien. Ce n?est pas dans le 15e mais dans le 18e, � la Villa des Arts o� la Ville de Paris a su sauver de la promotion immobili�re un site extr�mement important � destination des artistes.

En ce qui concerne l?acc�s, c?est un acc�s qui sera r�serv� effectivement aux habitants. Je me rapprocherais de l?O.P.A.C. pour conna�tre les finalit�s des n�gociations qui pourront avoir lieu, de toute fa�on, avec les locataires, lorsqu?ils seront en place, bien �videmment.

M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur MANO.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DU 116.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2007, DU 116).

Octobre 2007
Débat
Conseil municipal
retour Retour