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2007, Voeu déposé par M. Denis BAUPIN, Mme Véronique DUBARRY et les membres du groupe “Les Verts” relatif aux tests ADN pour les candidatEs au regroupement familial.


Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Nous allons maintenant examiner en 5e Commission, mes chers coll�gues, le v?u r�f�renc� n� 26 dans le fascicule, d�pos� par le groupe ?Les Verts?, relatif aux tests ADN pour les candidatEs au regroupement familial.

Pour le pr�senter, je donne la parole � Mme DUBARRY.

Mme V�ronique DUBARRY. - Merci, Madame la Maire.

Etant donn� que ce sujet a �t� longuement abord�, d?une fa�on ou d?une autre, tout au long de ce Conseil et que nous allons continuer par l?examen d?autres v?ux, je serai relativement br�ve.

Chacun d?entre nous a pris position, en tout cas sur une partie de l?h�micycle, contre cet �ni�me projet de loi sur l?immigration. Il est vrai que l?un des points sur lesquels se focalise l?attention pour le moment, c?est celui que nous �voquons dans ce v?u, � savoir les tests A.D.N. pour les candidats au regroupement familial.

Nous pensons qu?il est n�cessaire de r�affirmer encore et toujours notre volont�, notre d�sir de ne pas voir cette loi aboutir.

Nous pr�cisons �galement, parce que cela me para�t important, que c?est un point parmi d?autres de cette loi, qu?un certain nombre d?entre eux, cela a �galement �t� �voqu� hier, par exemple le point concernant l?impossibilit� pour des personnes sans papier de trouver des h�bergements dans un certain nombre de structures. Cette loi est d?une fa�on globale, plus globale qu?uniquement ce point, absolument inique et scandaleuse.

Le point sur l?ADN est celui qui vient en premier et qui est le plus contest�, mais il faudra, � notre sens, y revenir d?une fa�on r�currente et d�tailler tous les aspects de cette �ni�me loi sur l?immigration qui pose de v�ritables probl�mes en mati�re d?accueil. La France s?est longtemps fait, et en vit encore, une r�putation de pays ouvert, accueillant, de pays respectueux des Droits de l?Homme. Par le biais de diff�rents points de cette loi, nous voyons que, petit � petit, lentement mais s�rement, cette r�putation, dont nous sommes tous fiers, est en train d?�tre grignot�e. Elle est salie.

Tr�s honn�tement, j?h�site � utiliser ce mot, mais je crois que, quelque part, nous avons un peu honte d?en arriver � ces extr�mit�s et � ce galvaudage des Droits de l?Homme, � ce galvaudage de l?accueil. Tout ceci fait que nous sugg�rons que le Maire, au nom du Conseil de Paris, signe la p�tition qui a �t� lanc�e par le collectif ?Sauvons la recherche?, dont nous avons �galement parl� hier, et qui s?intitule ?Non au contr�le g�n�tique de l?immigration?.

Je vous remercie.

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Monsieur CARESCHE, vous avez la parole.

M. Christophe CARESCHE, adjoint. - Je donne un avis favorable � ce v?u. Je ne sais pas d?ailleurs si le Maire de Paris ne l?a pas d�j� sign�e, mais en tous les cas, je pense que cela ne lui posera aucun probl�me. Il s?est exprim� hier sur cette question de fa�on extr�mement nette.

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Effectivement.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe ?Les Verts?, assortie d?un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de v?u est adopt�e. (2007, V. 251).

Octobre 2007
Débat
Conseil municipal
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