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Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Nous passons � l?examen du projet de d�lib�ration DFPE 47 relatif � l?avenant n� 1 � la convention de fonctionnement avec l?association ?Crescendo? gestionnaire d?une halte-garderie ?Les Lutins de la Plaine? situ�e 17, boulevard des Fr�res Voisins (15e).

La parole est � Mme BAUD.

Mme Dominique BAUD. - Chers coll�gues, la presse s?est faite l?�cho de la d�cision de la Ville de Paris d?int�grer des psychomotriciennes dans des cr�ches. Les interventions pass�es ne peuvent que t�moigner de mon soutien avant l?heure d?une telle d�cision.

En revanche, je ne peux qu?�tre r�serv�e, voire m�me choqu�e, par votre d�cision de ne r�server les services de ces professionnels qu?� l?Est parisien. Que signifie cette d�cision ? Que les enfants des cr�ches de l?Est parisien ont plus d?int�r�t pour vous que ceux de l?Ouest parisien ? Je ne veux pas le croire.

C?est donc sciemment que j?interviens sur ce sujet � l?occasion de ce projet de d�lib�ration pour un �tablissement de petite enfance, situ� dans les quartiers les moins favoris�s du 15e arrondissement et o�, selon vos crit�res, ces professionnels auraient comme ailleurs toute leur place et leur utilit�.

Je vous remercie.

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Pour vous r�pondre, Madame TROSTIANSKY, vous avez la parole.

Mme Olga TROSTIANSKY, adjointe, au nom de la 6e Commission. - Madame la Maire, tout d?abord, je dois vous dire que j?ai re�u avec beaucoup de satisfaction les f�licitations de M. GALY-DEJEAN � l?occasion de l?inauguration d?une nouvelle halte-garderie associative dans le 15e arrondissement, o� Mme BAUD �videmment �tait pr�sente.

Madame BAUD, je sais que vous appr�ciez les nombreuses cr�ations de cr�ches et haltes-garderies qui ont vu le jour depuis 2001 dans votre arrondissement. Je sais aussi, qu?audel� de l?aspect quantitatif, vous �tes tout comme moi sensible � l?am�lioration qualitative de l?accueil des jeunes enfants.

Le recrutement de douze psychomotriciens et psychomotriciennes, destin�s � intervenir dans les cr�ches et P.M.I., s?inscrit, dans le cadre de la politique d?am�lioration de la qualit� de l?accueil de jeunes enfants, dans les structures de garde et de soutien � l?int�gration et la prise en charge des enfants � risques ou porteurs de handicaps.

Vous d�plorez que le 15e arrondissement ne b�n�ficie pas de cette exp�rimentation.

Je tiens � vous pr�ciser que le choix de concentrer cette exp�rience dans l?Est parisien a �t� fix� en raison de la densit� des �tablissements accueillant des enfants porteurs de handicap sur ce territoire.

L?enqu�te sur l?accueil des enfants atteints de handicap et de maladies chroniques dans les �tablissements d?accueil de la petite enfance parisiens, men�e en 2006 par le service de P.M.I., a en effet indiqu� que ces arrondissements accueillaient 102 enfants porteurs de handicap dans 65 structures municipales, soit 55 % des enfants porteurs de handicap accueillis dans 20 % des �tablissements municipaux.

Madame BAUD, les b�n�fices de l?introduction de cette nouvelle comp�tence professionnelle pour les �quipes, les enfants et leur famille, devront �tre confirm�s par la proc�dure d?�valuation d?ores et d�j� engag�e et le dispositif pourra alors �tre �tendu � l?ensemble du territoire parisien, comme vous le souhaitez.

Merci.

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Merci, Madame TROSTIANSKY.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DFPE 47.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2007, DFPE 47).

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