retour Retour

2007, DVD 209 - Approbation du principe de délégation de service public pour l’exploitation et la modernisation du parc de stationnement souterrain “Passy” (16e) pour une durée maximale de 15 ans. Autorisation à M. le Maire de Paris de lancer la consultation et d’accomplir tous les actes préparatoires à la passation du contrat de délégation. 2007, DVD 210 - Approbation du principe de délégation de service public pour l’exploitation et la modernisation du parc de stationnement souterrain “François 1er” (8e), pour une durée maximale de 14 ans. Autorisation à M. le Maire de Paris de lancer la consultation et d’accomplir tous les actes préparatoires à la passation du contrat de délégation. 2007, DVD 216 - Approbation du principe de délégation de service public pour l’exploitation et la modernisation du parc de stationnement souterrain “Lagrange Maubert” (5e) pour une durée maximale de 12 ans. - Autorisation à M. le Maire de Paris de lancer la consultation et d’accomplir tous les actes préparatoires à la passation du contrat de délégation.


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Nous passons maintenant au projet de d�lib�ration DVD 209 concernant l?approbation du principe de d�l�gation de service public pour l?exploitation et la modernisation du parc de stationnement souterrain ?Passy?, dans le 16e.

Je donne la parole � Mme DOUVIN.

Mme Laurence DOUVIN. - Merci, Madame la Maire.

Vous nous pr�sentez l� trois projets de d�lib�ration : DVD 209, 210 et 216 qui concernent les parcs ?Passy?, ?Fran�ois 1er? et ?Lagrange?. J?interviendrais donc d?une mani�re group�e, si vous le voulez bien, sur ces trois projets de d�lib�ration.

Etant donn� votre refus de satisfaire les besoins localis�s des r�sidents pour construire des parcs en fonction des besoins dans un bon nombre de quartiers, vous comprendrez que la gestion la plus moderne et la plus affin�e de ce qui existe nous int�resse au plus haut point.

C?est pourquoi nous avons un certain nombre de demandes et de pr�cisions que nous souhaiterions obtenir.

Tout d?abord, nous souhaiterions avoir votre position sur une taxation non pas � la demi-heure mais au temps r�el dans ces parcs pour les stationnements rotatifs. Technologiquement, c?est possible et il n?y a aucune raison de faire payer aux utilisateurs un temps de stationnement qu?ils ne consomment pas.

D?autre part, nous sommes tr�s favorables � l?installation dans les parcs de stationnement, j?allais dire de proximit�, de voitures en libre-service ou ?car pool?.

Les Parisiens sont tout � fait pr�ts � une utilisation diff�rente de la voiture et � aller vers un partage selon leurs besoins. Encore faut-il qu?ils aient la possibilit� de trouver un v�hicule � proximit� de leur domicile.

La r�servation de certaines places pour ce service doit �tre consentie � des conditions tr�s pr�f�rentielles.

Qu?envisagez-vous pour justement ces possibilit�s-l� ?

Il en est de m�me pour les motos qu?il faut contribuer, dans la mesure du possible, � faire descendre de la surface.

L� aussi, quelles sont les conditions que vous demandez de faire aux concessionnaires ?

Enfin, je souhaiterais vous poser les m�mes questions pour les v�hicules peu polluants : quels types de v�hicules peu polluants, quel type de diminution de tarif demandez-vous l� aussi aux concessionnaires de pratiquer ?

Enfin, il est dommage de ne pas profiter du renouvellement de ces trois concessions qui, apr�s travaux, vraisemblablement d�gageront un exc�dent financier non n�gligeable pour leur adosser des parcs � construire, dont on peut penser qu?ils risquent, eux, d?�tre structurellement d�ficitaires, comme cela a �t� fait lors du renouvellement des concessions des parcs Notre Dame et Concorde.

Je pense par exemple, et il y en a beaucoup d?autres, � un parc qui pourrait �tre r�alis� rue Navier, dans le 17e.

Enfin, derni�re remarque. Vous avez ouvert un site ?stationnement.fr? pour informer les Parisiens sur les parcs de stationnement existant dans leur quartier. Aller y surfer est tr�s int�ressant. Ce site montre, de mani�re brute et crue, que l?offre ne correspond absolument pas aux besoins puisque dans nombre de quartiers, apr�s une navigation parc par parc pour v�rifier les disponibilit�s, l?usager constate une chose bien simple : il n?y en a pas dans son quartier et ce site n?est donc pour lui d?aucune utilit�.

Je vous remercie des r�ponses que vous voudrez bien donner � mes premi�res questions.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. -� Monsieur BAUPIN, vous avez la parole.

M. Denis BAUPIN, adjoint, au nom de la 3e Commission. Merci, Madame DOUVIN, de votre intervention. J?ai not� que vous avez indiqu� mon refus de ne pas satisfaire les riverains, donc visiblement c?est que je satisfais les riverains si j?en crois votre double n�gation.

C?est int�ressant de voir � quel point aujourd?hui � force de vouloir faire des circonvolutions pour essayer de dire des choses sans vouloir les dire, voter un Plan Climat mais en m�me temps appara�tre comme n?�tant pas contre les automobilistes, etc., on finit par ne plus savoir exactement quelles sont vos positions.

D?ailleurs, je note que chaque fois que vous parlez de stationnement, �videmment il n?y a pour vous qu?un seul mode de v�hicules qui puisse correspondre � cette question c?est-�-dire l?automobile. J?ai remarqu� que?

M. Fran�ois LEBEL, maire du 8e arrondissement. - Pas pour vous ?

M. Denis BAUPIN, adjoint, rapporteur. - Non pas pour moi. Il y a beaucoup d?autres v�hicules, Monsieur LEBEL, pour lesquels nous avons largement am�lior� le stationnement depuis plusieurs mois. Prenez par exemple les v�los.

Mais il n?y a aucune agressivit�. Je suis tr�s tranquille.

Soyez tr�s calme M. LEBEL, il n?y a aucun probl�me, je suis tr�s zen.

M. LEGARET, franchement en mati�re d?�ructation, je n?atteindrai jamais votre niveau.

En tout �tat de cause je suis quand m�me surpris Mme DOUVIN, pour quelqu?un qui a particip� � toutes les r�unions de la troisi�me commission depuis six ans et qui suit ces dossiers, que vous posiez la question de savoir s?il y aura des tarifs pr�f�rentiels en ce qui concerne l?auto partage. C?est �crit dans chacun des projets de d�lib�ration. Je vous renvoie vraiment � l?expos� des motifs.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Madame DOUVIN, si vous ne laissez pas M. BAUPIN r�pondre, vous n?aurez jamais votre r�ponse. Laissez le parler, pour l?instant, il a la parole.

Mme Laurence DOUVIN. - Il ne r�pond pas, il ne me demande pas et ne me donne pas les pr�cisions que je demande.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Pouvez-vous le laisser pr�senter sa r�ponse ? D?accord ? Merci.

M. Denis BAUPIN, adjoint, rapporteur. - Je vous renvoie � l?expos� des motifs de ces propositions, qui indique, depuis six ans maintenant, qu?� chaque fois que nous mettons en place des parkings, et c?est � ma demande que cela a �t� ins�r� dans les cahiers des charges, nous mettons en place des tarifs pr�f�rentiels pour l?auto partage.

Vous qui �tes tr�s favorable � la libre entreprise et au fait ce que ce soit le priv� qui organise tout?

M. Fran�ois LEBEL, maire du 8e arrondissement. - Pas vous ?

M. Denis BAUPIN, adjoint, rapporteur. - Non, moi je pense que les services publics sont utiles M. LEBEL, � la diff�rence de vous, mais parlez-en avec M. LELLOUCHE, si vous voulez.

Sur ce sujet, nous avons mis en place des tarifs pr�f�rentiels. Je constate que les op�rateurs priv�s commencent � utiliser ces tarifs pr�f�rentiels et j?en suis tr�s content. Pour ce qui est des v�hicules peu polluants, les bras m?en tombent que vous posiez encore ces questions, c?est �crit, mot pour mot, dans le projet de d�lib�ration. Moins 50 % pour les v�hicules �lectriques, moins 30 % pour les v�hicules G.P.L., moins 50 % pour les v�hicules petit gabarit.

En ce qui concerne les deux-roues motoris�s, l� aussi nous mettons en place des tarifications plus attractives parce que nous souhaitons que les deux-roues motoris�s stationnent plus volontiers en souterrain qu?en surface parce que nous avons un probl�me de stationnement des deux-roues motoris�s en surface.

Je suis un peu surpris de vos questions, je ne vois pas quel �tait leur but parce que tout cela est d�j� �crit dans le projet de d�lib�ration.

En ce qui concerne le site Internet mis en place pour informer les usagers de l?existence de places de stationnement � proximit� de leur domicile, vous dites que l?usager qui va cliquer dessus ne trouve aucune place. C?est peut-�tre d� � la fa�on dont vous avez utilis� ce site. Nous avons au contraire beaucoup de retours tr�s positifs. Mais il y a une vraie difficult� pour certains arrondissements. Les arrondissements dans lesquels, aujourd?hui, les bailleurs sont pr�ts � rendre accessibles les parkings, sont d?abord des arrondissements o� il y a des logements sociaux. C?est vrai que dans tous les arrondissements o� on refuse d?avoir du logement social, c?est plus difficile de b�n�ficier de ces mesures.

Mais en tout �tat de cause nous avons aujourd?hui, gr�ce � ce dispositif, r�ussi � mettre sur le march� pr�s de 10.000 places de stationnement suppl�mentaires et je parle de places de stationnement automobile. Nous sommes en train de modifier la r�glementation en ce qui concerne l?organisation du stationnement en surface de fa�on � donner 10.000 places suppl�mentaires aux tarifs pr�f�rentiels.

Nous avons simultan�ment mis en place des tarifs sp�cifiques sur les tarifs publics pour faire en sorte que 10.000 places soient accessibles au stationnement r�sidentiel. Comparer ce que nous avons fait avec ce qui se faisait dans la mandature pr�c�dente o� les places de stationnement ne cessaient de diminuer?

M. Fran�ois LEBEL, maire du 8e arrondissement. - C?est nouveau comme argument.

M. Denis BAUPIN, adjoint, rapporteur. - Mais c?est important quand m�me de comparer, on est sur les bilans aujourd?hui, Monsieur LEGARET, comparons ce que les uns et les autres ont fait, y compris m�me pour le stationnement automobile, on est pr�t � faire la comparaison.

Mme Laurence DOUVIN. - Je regrette de ne pas avoir eu de r�ponses � toutes mes op�rations notamment sur l?adossement et sur le fait qu?il s?agit bien d?une gestion de la p�nurie.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 209.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2007, DVD 209).

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 210.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2007, DVD 210).

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 216.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2007, DVD 216).

Octobre 2007
Débat
Conseil municipal
retour Retour