1997, DLH 181 - Programme d'isolation phonique du boulevard p�riph�rique. - R�duction des nuisances sonores dans un immeuble de l'O.P.A.C. de Paris situ� 9-17, rue Emile-Borel et 2, boulevard du Bois-le-Pr�tre (17e) (2e tranche). - Participation financi�re de la Ville de Paris.
M. Roger ROMANI, adjoint, pr�sident. - Monsieur CASTAGNOU, nous allons examiner le projet de d�lib�ration DHL 180, relatif au programme de l'isolation phonique du boulevard p�riph�rique.
M. Pierre CASTAGNOU. - Merci, Monsieur le Maire.
Vous nous soumettez deux projets de d�lib�ration portant sur la r�duction des nuisances sonores dues au boulevard p�riph�rique dans le 17e arrondissement.
Le groupe socialiste votera ces deux projets de d�lib�ration. Je voudrais faire, au nom de mon groupe, � cette occasion, plusieurs observations.
- la premi�re est la suivante : la politique de la Ville consiste en ce domaine � proc�der au coup par coup et de fa�on tr�s limit�e.
Nous d�plorons l'absence d'un v�ritable programme ou d'un plan pluriannuel d'isolation phonique et de couverture du boulevard p�riph�rique.
Tout le monde sait que le p�riph�rique est une source de nuisances majeures pour les riverains, notamment � certains endroits de la Capitale.
- ma deuxi�me observation est la suivante : nous voudrions, � l'occasion de ce vote, vous rappeler la n�cessit� et l'urgence de travaux de couverture du p�riph�rique, dans le 14e arrondissement de Paris � la hauteur de l'avenue de la Porte de Vanves, ainsi que dans le 20e entre la Porte des Lilas et la Porte de Vincennes ; c'est-�-dire l� o� les conditions de vie quotidienne de plusieurs milliers de locataires d'immeubles sociaux de la Ville sont devenues pratiquement insupportables du fait de la pollution.
Ces travaux ont fait l'objet de voeux vot�s � l'unanimit� des conseils d'arrondissement concern�s qui appartiennent, je le pr�cise, � la majorit� ou � l'opposition municipale.
Les contraintes budg�taires ou financi�res de la Ville ne sauraient servir d'alibi pour ne rien faire et reporter sin� di� ce type d'investissement.
En effet, la charge incombant � la Ville reste en v�rit� raisonnable, puisque les travaux concerneraient environ seulement 200 m�tres sur l'ensemble du p�riph�rique.
Par ailleurs la Ville, comme vous le savez, Monsieur le Maire, peut b�n�ficier du concours, � condition d'y faire appel, de la r�gion � hauteur de 35 % de l'investissement, et de l'Etat, � hauteur de 25 %.
Il faut savoir que les cr�dits existent et qu'ils ne sont pas sollicit�s. Il existe plusieurs dizaines de millions au budget du Conseil r�gional chaque ann�e � cette fin. Il en existe �galement plusieurs dizaines, 90 millions de francs exactement, dans le contrat de plan Etat-R�gion qui est toujours en cours.
C'est dire que la Ville peut programmer, en l'�talant dans le temps bien �videmment, en tout cas d'ici � la fin de la mandature, la couverture du p�riph�rique, aux endroits que j'ai indiqu�s. Tout le monde sait o� cela a �t� fait et tout le monde sait que les mesures de simple isolation phonique ne sont en g�n�ral pas suffisantes pour cr�er des conditions de vie supportables.
Voil� ce que je tenais � vous dire, Monsieur le Maire, au moment o� nous allons voter ces deux projets de d�lib�ration.
Je souhaiterais que vous preniez en compte notre demande dans la pr�paration du prochain budget de la Ville. C'est une question de volont� politique de votre part et une question de priorit� dans les choix de la Ville.
Je vous remercie.
(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste, du Mouvement des citoyens et communiste).

M Roger ROMANI, adjoint, pr�sident. - Je vous remercie, Monsieur CASTAGNOU.
Vous avez surtout demand� une plus grande participation financi�re de la Ville. Ceci sera �voqu� au moment de la discussion budg�taire.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DLH 180.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (1997, DLH 180).
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DLH 181.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (1997, DLH 181).