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81- QOC 97-341 Question de M. Marc-Henri CASSAGNE et des membres du groupe " Paris-Libertés " à M. le Maire de Paris à propos des agressions dont sont victimes les agents des Parcs et Jardins.



M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - La question suivante de M. Marc-Henri CASSAGNE est adress�e � M. le Maire de Paris en ces termes :
" M. Marc-Henri CASSAGNE et les membres du groupe " Paris-Libert�s " attirent l'attention de M. le Maire de Paris sur la situation parfois dangereuse que vivent les agents de la Direction des Parcs et Jardins, dans l'exercice de leurs fonctions.
A cet �gard, ils souhaiteraient que leur soit communiqu� le nombre d'agents de la Ville de Paris ayant d�j� fait l'objet d'une agression verbale ou physique depuis le d�but de l'ann�e 1997, ainsi que les statistiques sur la nature de ces agressions, leur gravit� et les cons�quences qui en ont r�sult� pour ces agents.
Plus sp�cialement, M. Marc-Henri CASSAGNE et les membres du groupe " Paris-Libert�s " d�sireraient conna�tre le nombre d'agressions de la part de chiens laiss�s en libert� par leur ma�tre. "
Je vous donne la r�ponse au lieu et place de Mme Fran�oise de PANAFIEU, adjoint.
Les agents de la Direction des Parcs, Jardins et Espaces verts et de la Direction de la Pr�vention et de la Protection qui interviennent dans les jardins et espaces verts sont fr�quemment confront�s � des situations difficiles et expos�s aux agressions verbales et parfois victimes de coups et blessures.
Les agressions verbales, d�licates � caract�riser puisque leur champ s'�tend de la r�flexion d�plaisante aux plus basses insultes et aux provocations ne sont pas recens�es car elles sont devenues malheureusement habituelles, l'id�e m�me de respect du r�glement �tant de plus en plus mal accept�e par nombre d'utilisateurs des espaces verts.
S'agissant des agressions physiques, dans la plupart des cas, les agents concern�s ne d�posent pas plainte par crainte de repr�sailles des auteurs ou de leurs complices.
Depuis le d�but de l'ann�e 1997, 18 agents ont �t� victimes de coups, pour 14 d'entre eux les blessures ont entra�n� des arr�ts de travail allant de 2 jours � 2 mois. Un agent a �t� hospitalis�.
Les chiens sont de plus en plus utilis�s pour intimider et neutraliser l'action des agents de surveillance, tr�s d�munis face aux molosses dress�s pour d�velopper leur agressivit�. Deux agents, un jardinier et un ouvrier d'entretien g�n�ral ont �t� victimes d'une morsure, heureusement b�nigne.
La formation et le sang froid des personnels ont jusqu'ici permis de limiter les accidents.
Par ailleurs, des promeneurs menac�s par des propri�taires de chiens ont � plusieurs reprises �t� secourus par les personnels municipaux qui ont fait appel � la police.
Les mesures prises pour renforcer la s�curit� des agents municipaux travaillant dans les parcs et jardins consistent � doter les agents de la surveillance sp�cialis�e d'�metteurs r�cepteurs leur permettant d'entrer en contact avec leurs coll�gues, avec le poste de commandement des inspecteurs de s�curit� qui, selon les situations, d�p�che sur les lieux de l'agression un �quipage d'inspecteurs de s�curit� ou fait imm�diatement appel aux services de police.
70 �metteurs r�cepteurs ont �t� mis � la disposition des agents de la surveillance sp�cialis�e en service dans les squares les plus sensibles. 130 autres postes leur seront livr�s d'ici la fin de l'ann�e. L'ensemble du corps (660 agents) sera enti�rement �quip� � la fin de l'ann�e 1997.
Le service m�dical de la Ville de Paris assure le suivi m�dical des agents agress�s qui en font la demande.

Septembre 1997
Débat
Conseil municipal
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