retour Retour

55- 1997, CABRI 8 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer avec l'Association française d'action artistique (7e) une convention triennale de partenariat culturel. - Subvention à ladite association. - Montant : 800.000 F.



M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration CABRI 8, donnant autorisation � Monsieur le Maire de Paris de signer une convention triennale de partenariat culturel.
Je donne la parole � Patrick BLOCHE.
M. Patrick BLOCHE. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, je serai �galement bref sur ce projet de d�lib�ration qui vise � �tablir une convention triennale de partenariat culturel entre l'A.F.A.A. et la Ville de Paris ; l'A.F.A.A., �tant l'Association fran�aise d'action artistique.
Je comprends tout � fait les motivations de ce partenariat, du souci de l'inscrire dans la dur�e durant trois ans au moins. Je me r�jouis que des efforts soient mis en oeuvre de mani�re conjugu�e tout en permettant, de ce fait, un rayonnement culturel plus important de notre pays et tout particuli�rement de sa capitale.
Il reste que j'ai examin�, puisque c'�tait joint au projet de d�lib�ration, les projets 1997 de cette convention qui mobilisent des sommes non n�gligeables, puisque ce sera un montant de 1.600.000 F globalement pour 1997, dont 800.000 F de l'A.F.A.A.
C'est moiti�-moiti� entre la Ville et l'A.F.A.A. Ce sera 2 millions de francs en 1998 et 1999. J'ai regard� les projets. Ils sont int�ressants bien entendu. Je ne les conteste ni sur la forme, ni sur le fond mais ils s'inscrivent effectivement dans le partenariat que Paris m�ne et �tablit avec un certain nombre de capitales du monde.
Il reste que j'ai n�anmoins un souci que je souhaiterais transmettre � cette Assembl�e : c'est le fait que je suis, comme un certain nombre d'autres �lus s'int�ressant aux affaires culturelles, sollicit� par des demandes de subvention �manant d'associations culturelles. J'en avais parl� au sein du Conseil de Paris, c'�tait le G�nie de la Bastille lorsqu'il avait fait un d�placement � Kyoto, c'�tait des compagnies th��trales qui d�veloppent un partenariat actif en ce moment avec d'autres compagnies d'Europe centrale et orientale. Se posent tr�s souvent des probl�mes de co�t qui concernent, d'une part, le voyage, lorsqu'on va dans ces pays et, d'autre part, l'h�bergement, lorsque des compagnies fran�aises veulent accueillir des artistes de compagnies �trang�res. Je pense notamment aux artistes d'Europe centrale et orientale. Un h�bergement � Paris co�te cher et on a beau essayer de trouver des solutions collectives en auberge de jeunesse, ce n'est pas toujours �vident.
La raison de mon intervention - et je suis heureux que Mme MAC� de L�PINAY me r�ponde - �tait de savoir s'il n'�tait pas possible, peut-�tre pas pour 1997 puisque les choses sont boucl�es mais pour les ann�es futures, de bloquer une sorte de provision qui vous permettrait d'avoir une certaine marge de manoeuvre en tant qu'adjoint au Maire de Paris charg� des affaires culturelles pour aider un certain nombre de compagnies th��trales ou d'association culturelles � d�velopper, dans des conditions modestes, les projets qui nous sont propos�s, et � d�velopper �galement un partenariat culturel entre notre pays et principalement notre ville, et un certain nombre d'autres villes �trang�res.
Je vous remercie.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole � Mme MAC� de L�PINAY.
Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY, adjoint au nom de la 4e Commission. - Merci, Monsieur le Maire.
Monsieur BLOCHE, je me r�jouis que vous approuviez cette convention triennale que nous nous proposons de signer avec l'A.F.A.A. C'est en effet pour nous une chose importante que de pouvoir, sur trois ans, programmer un certain nombre d'op�rations ou, en tout cas, d'avoir de grandes orientations de coop�ration culturelle. Ceci d'autant plus que nous profitons de l'exp�rience de l'A.F.A.A. en mati�re internationale et que l'A.F.A.A. double la mise de la Ville de Paris, si je puis dire, la Ville de Paris gardant l'initiative des projets qu'elle veut promouvoir.
Pour cela, il est bien entendu important qu'elle re�oive l'accord de l'A.F.A.A.
Pour les ann�es � venir, je ne sais pas si vous avez vu les projets qui sont envisag�s. Ils concernent le programme de prolongation de nos rapports avec les villes avec lesquelles nous avons l'intention de travailler.
Il ne vous a pas �chapp� que ces projets sont des projets de grande ampleur, qui ne r�sument pas � eux seuls toute l'action internationale de la Direction des affaires culturelles. Nous avons d'autres projets au coup par coup, d'autres relations internationales. Je vous citerai, par exemple, notre collaboration avec la Cit� Internationale des Arts, qui nous permet d'accueillir des artistes venant en particulier des pays de l'Est.
Je suis pr�te � examiner avec vous d'autres projets. Il s'agit l� d'un grand accord, si je puis dire, ce qui n'exclut pas d'aider d'autres projets internationaux. J'avais re�u, par exemple, les artistes du G�nie de la Bastille. Ils s'y �taient pris un peu tard et leur projet �tait int�ressant. Il faut voir, dans le cadre budg�taire, ce qu'on peut arriver � soutenir.
Ce projet de convention avec l'A.F.A.A. ne refl�te pas toute notre action culturelle internationale.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration CABRI 8.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, MM. DUMAIT, MESMIN et Mme TAFFIN ayant vot� contre et M. REVEAU s'�tant abstenu. (1997, CABRI 8).

Septembre 1997
Débat
Conseil municipal
retour Retour