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99- QOC 97-332 Question de MM. Henri MALBERG, Jean WLOS, Michel TUROMAN, Mme Mireille MARCHIONI et des membres du groupe communiste à M. le Maire de Paris relative au stationnement de cars de tourisme boulevards de Clichy et de Rochechouart (9e et 18e).



M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - La question suivante de MM. Henri MALBERG, Jean WLOS, Michel TUROMAN et Mme Mireille MARCHIONI � M. le Maire de Paris est relative au stationnement de cars de tourisme boulevards de Clichy et de Rochechouart (9e et 18e).
En voici les termes :
" Les riverains des boulevards de Clichy et de Rochechouart (9e-18e) sont mobilis�s depuis plusieurs mois pour que soit interdit le stationnement des cars de tourisme le long de ces art�res et que des aires de stationnement soient am�nag�es aux portes de Paris.
Un collectif de riverains s'est constitu�. Il a organis� de nombreux rassemblements et recueilli des milliers de p�titions.
Les habitants sont porteurs de propositions visant � une am�lioration de la qualit� de la vie dans ce quartier et des conditions de visite pour les touristes.
Une r�union semble s'�tre tenue, � laquelle �taient repr�sent�es la Ville de Paris et la Pr�fecture de police, sans que les riverains n'y aient �t� associ�s de quelque fa�on que ce soit. Or, dans cette affaire comme dans toutes celles touchant � la vie des Parisiens, il est indispensable que l'ensemble des parties concern�es puissent �changer leur point de vue.
C'est la raison pour laquelle MM. Henri MALBERG, Jean WLOS, Michel TUROMAN, Mme Mireille MARCHIONI et les membres du groupe communiste demandent une nouvelle fois � M. le Maire de Paris que soit organis�e une table ronde r�unissant des repr�sentants de la Ville de Paris, des mairies des 9e et 18e arrondissements, de la Pr�fecture de police, de la R.A.T.P., des riverains et des associations du quartier. "
Je vous donne la r�ponse au lieu et place de M. Bernard PLASAIT, adjoint.
Dans le cadre de la nouvelle politique des d�placements expos�e en s�ance du Conseil de Paris du 25 novembre 1996, un certain nombre d'orientations visant � limiter tr�s sensiblement les nuisances g�n�r�es par la circulation et le stationnement abusif des autocars, de fa�on � pr�server la qualit� de vie des Parisiens, tout en maintenant l'activit� commerciale li�e aux d�placements touristiques, ont �t� d�cid�es.
La ma�trise du stationnement des autocars constitue un �l�ment essentiel de ces orientations. C'est la raison pour laquelle une d�lib�ration visant � �tendre le principe du stationnement payant sur voie publique pour les autocars sera pr�sent�e au Conseil de Paris.
La r�glementation correspondante, qui limite � 2 heures au plus le stationnement des autocars sur un m�me emplacement, s'appliquera sur l'ensemble du territoire parisien sur des sites o� une inad�quation entre l'offre et la demande sera constat�e. Ce dispositif, instaur� ponctuellement depuis 1993 aux abords des sites touristiques particuli�rement visit�s tels que la place de la Concorde, la Tour-Eiffel et l'H�tel des Invalides, a montr� son efficacit�.
Une premi�re application de cette mesure permettra de traiter rapidement le probl�me pos� par le stationnement des autocars sur les boulevards de Clichy et de Rochechouart (9e et 18e) sur lesquels une centaine de places sont actuellement r�serv�es gratuitement � leur usage exclusif.
Cette situation n'est pas satisfaisante puisqu'elle offre � de nombreux autocars la possibilit� d'un stationnement de longue dur�e, situation qui, outre les nuisances qu'elle engendre, limite de fait l'acc�s aux emplacements n�cessaires pour les autocars en attente des touristes visitant le site de Montmartre.
Pour y rem�dier, le nombre des emplacements affect�s au stationnement des autocars serait ramen� � 50 et rendus payants, disposition qui permettrait par ailleurs de restituer quelques 150 places au stationnement des v�hicules l�gers. La vacuit� des emplacements r�serv�s aux autocars �tant de ce fait mieux assur�e, le stationnement sur les deux boulevards sera donc de moyenne dur�e, ce qui correspond aux besoins des autocars assurant la visite de la Butte-Montmartre, dont l'acc�s leur sera en permanence interdit.
Ces dispositions ont �t� effectivement examin�es au plan strictement technique lors d'une r�union tenue � la Pr�fecture de police en juin 1997, et ont �t� r�cemment pr�sent�es lors d'une r�union de concertation le 17 septembre 1997 � laquelle les �lus des arrondissements concern�s, les responsables des associations de riverains, de la Pr�fecture de police et de la R.A.T.P. �taient convi�s.
S'agissant du remisage des cars sur des aires de stationnement am�nag�es aux portes de Paris, l'examen de ce dossier est en cours. Il convient toutefois de signaler que pour le stationnement de longue dur�e, les autocaristes ont d'ores et d�j� la possibilit� d'utiliser les ouvrages mis � leur disposition gratuitement (Porte-de-la-Villette, boulevard Pershing, etc.) ou en payant (parcs de Bercy, du Louvre et Beaubourg).

Septembre 1997
Débat
Conseil municipal
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