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7 - 1998, ASES 141 G - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de signer avec l'Etat (Préfecture de Paris) et le Centre d'action sociale de la Ville de Paris une convention prévoyant l'indemnisation des frais de secrétariat du Fonds de solidarité pour le logement assurés par le Centre d'action sociale de la Ville de Paris


M. LE PR�SIDENT. - Nous passons au projet de d�lib�ration ASES 141 G, relatif � une convention pr�voyant l'indemnisation des frais de secr�tariat du Fonds de solidarit� pour le logement assur�s par le Centre d'action sociale de la Ville de Paris.
La parole est � Mme STIEVENARD.
Mme Gis�le STIEVENARD. - Merci, Monsieur le Pr�sident.
Je ne reprendrai pas les arguments que j'ai d�velopp�s hier lors de la s�ance budg�taire, sauf pour dire que nous refusons l'amputation des cr�dits d'intervention du fonds de solidarit� logement pour couvrir les frais de secr�tariat engag�s par le C.A.S.V.P. L'adjoint aux Finances ayant demand� le rejet de notre amendement visant � faire prendre en charge ces d�penses �valu�es � 4,3 millions de francs par une augmentation de la subvention municipale allou�e au C.A.S.V.P., nous voterons par cons�quent contre la pr�sente d�lib�ration.
(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste, du Mouvement des Citoyens et communiste).
M. LE PR�SIDENT. - La parole est � M. LAFAY.
M. Philippe LAFAY, vice-pr�sident, au nom de la 5e Commission. - Monsieur le Pr�sident, je voudrais juste dire d'un point de vue purement juridique, que la circulaire minist�rielle du 7 d�cembre 1990 relative � la loi Besson du 31 mai 1990 pr�voit d'une part que le plan d�partemental d�signe le responsable du secr�tariat administratif de la Commission et que d'autre part les frais d'instruction peuvent �tre pris en charge par le Fonds.
L'Etat et le D�partement ayant d�cid� conjointement dans le plan d�partemental en vigueur de confier cette mission au Centre d'action sociale de la Ville, la r�mun�ration de cet organisme au titre de cette mission sur des cr�dits FSL n'a pas lieu d'�tre remise en cause en droit.
Par ailleurs, la loi d'orientation relative � la lutte contre les exclusions du 29 juillet 1998 �voque express�ment l'imputation des frais de fonctionnement sur le FSL et en confirme donc l�galement le bien-fond�.
Merci, Monsieur le Pr�sident.
M. LE PR�SIDENT. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration ASES 141 G.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, les groupes socialiste et apparent�s, communiste, Mmes SCHERER, SILHOUETTE, BILLARD et M. BLET ayant vot� contre. (1998, ASES 141 G).

Décembre 1998
Débat
Conseil général
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