IV - Question d’actualité de Mme Brigitte MARIANI et M. Yves GALLAND, élus non-inscrits, à M. le Maire de Paris concernant l’évolution du rapprochement du groupe Lagardère au Racing Club de Paris.
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M. LE MAIRE DE PARIS. - Nous passons � la question d?actualit� des �lus non-inscrits.
Monsieur GALLAND, vous avez la parole.
M. Yves GALLAND. - Merci, Monsieur le Maire.
Monsieur le Maire, sur un sujet que vous connaissez tr�s bien, le 10 juillet, le Conseil de Paris conc�dait au groupe Lagard�re le site de la Croix-Catelan.
Cette d�cision entra�nait, pour le pr�c�dent titulaire qui �tait le Racing, des cons�quences sociales et sportives mesurables. L?exc�dent per�u des recettes de la Croix-Catelan permettait en effet au Racing dans le pass� de financer 18 sections sportives dans le cadre d?�coles de sport, de sports de comp�tition et de sports de haut niveau. C?est donc cette affectation de 6,4 millions d?euros qui assurait l?accueil de 4.000 enfants, 2.000 sportifs adultes et la r�mun�ration de 140 �ducateurs vacataires et 60 salari�s contribuant � la vocation omnisport du Racing.
Entre l?engagement moral du vainqueur et le suivi promis par la Ville, il y avait des garanties avanc�es pour parvenir, au-del� de la gestion de la Croix-Catelan � la p�rennit� des activit�s du Racing.
Des sc�narii ont pris forme. Le plus fr�quemment �voqu� �tait la scission du Racing en deux entit�s :
-4 sections concernant l?identit� Racing : le golf, le hockey, le rugby et le football qui �taient regroup�es � la Boulie ;
- 14 g�r�es par une association Lagard�re Racing.
Cette hypoth�se a �t� qualifi�e par les parties de d�finitive et de satisfaisante. Elle s?est impos�e, l?association financi�re �tant par ailleurs ass�ch�e.
Cependant, les actifs immobiliers du Racing, le contr�le de l?association par le groupe Lagard�re seraient en quelque sorte la dot de ce mariage arrang� qui semblerait conna�tre des tensions.
Un nouveau montage a �t� propos�, consistant en l?acquisition de l?immeuble, rue Ebl�, par le groupe Lagard�re et la reprise des sections. La r�ponse devait intervenir hier, 15 octobre.
Notre question est donc on ne peut plus d?actualit�, Monsieur le Maire, et nous aimerions simplement que vous puissiez nous informer sur l?�volution effective du rapprochement entre le groupe Lagard�re et le Racing, sur les conditions entre les hypoth�ses qui ont �t� �voqu�es, sur la p�rennit� des sections sportives, sur le maintien des emplois et sur la situation de l?immeuble de la rue Ebl�.
Je vous remercie.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci beaucoup.
Monsieur Pascal CHERKI, vous avez la parole.
M. Pascal CHERKI, adjoint. - Tr�s bri�vement, Monsieur le Maire, pour r�pondre � votre l�gitime pr�occupation.
J?�voquerai deux points.
Je rappelle � l?auteur de la question que l?avenir du Racing ne pouvait pas faire partie des conditions qui avaient amen� l?Assembl�e � se prononcer sur le devenir de la concession de la Croix-Catelan.
Cela ne pouvait pas �tre une source de motivation juridique et, pour la Ville de Paris, il s?agissait de deux questions distinctes. Nous avions � nous prononcer sur le devenir de l?une de nos concessions.
Mais il est �vident que cette question �tait � l?esprit de tous les Conseillers, quel que soit d?ailleurs leur groupe politique, et qu?un engagement moral avait �t� pris, au-del� de la qualit� du dossier, de la part du groupe Lagard�re, s?il devenait attributaire, de ne pas laisser cette vie sportive p�ricliter.
Nous avons donc �t� conduits � le rappeler � plusieurs reprises. Des discussions sont en cours ; elles vont aboutir tr�s prochainement. J?assistais moi-m�me, ce matin, � une r�union avec Arnaud LAGARD�RE et le Pr�sident du Racing puisque la Ville de Paris, dans ce dossier, n?est pas inactive. Elle veille au rapprochement entre les parties et un prochain rendez-vous aura lieu mercredi.
Je tiens � dire � l?auteur de la question qu?il est hors de question que la Ville de Paris se porte acqu�reur de l?immeuble de la rue Ebl�. Les parties ont mission et obligation de se rapprocher pour cr�er les voies et les moyens de garantir la p�rennit� de l?activit� sportive du Racing Club de France, quelle qu?en soit la forme juridique que, en commun, ils d�cident d?adopter.
Dans cette affaire, je ne veux pas me substituer aux parties dans leur processus de n�gociation. Nous les accompagnons et ils seront en mesure, d?ici � la fin de la semaine, de faire des annonces publiques.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Je vous confirme, Pascal CHERKI, qu?il n?est pas question que l?ensemble des activit�s du Racing sur le plan sportif ne soient pas assum�es.
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