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2006, DVD 82 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer avec le Syndicat des Transports d’Ile-de-France (STIF) une convention d’études du pôle d’échanges de la gare Montparnasse.


Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Nous passons � l?examen du projet de d�lib�ration DVD 82 concernant une autorisation � M. le Maire de Paris de signer avec le S.T.I.F. une convention d?�tude du p�le d?�change de la gare Montparnasse.

Je donne la parole � Mme CH�RIOUX, pour le groupe U.M.P.

Mme Jo�lle CH�RIOUX de SOULTRAIT. - Le quartier Montparnasse fait l?objet d?une forte attente en terme de requalification urbaine et nous, �lus du 15e, en sommes d?autant plus convaincus que nous r�clamons depuis f�vrier 2003 l?�tude et la refonte des diff�rents modes de d�placement. Et nous r�clamons ceci notamment depuis les premiers projets de mise en Mobilien, des lignes de bus desservant l?ensemble du secteur Montparnasse.

Point n?est donc besoin de nous convaincre de la n�cessit� de la r�flexion globale men�e depuis 2005 aussi bien en termes d?am�nagement urbain qu?en termes de d�placement car les enjeux d?am�nagement de ce quartier sont nombreux. Ils concernent tout autant la requalification des espaces publics, l?am�lioration des circulations des modes de transport, l?am�lioration du p�le d?�change intermodal de la gare Montparnasse et tout cela n?a que trop tard� � �tre �tudi�.

Je rappelle que le quartier a d�j� �t� le th��tre de nombreux travaux comme la mise en Mobilien de nombreuses lignes de bus dont nous avons d�j� pu constater les premi�res manifestations boulevard du Montparnasse dans le 6e et le 14e arrondissement. Ce quartier est �galement l?objet de nombreux projets � l?image de la mise en espace civilis� de la rue de Rennes. Projet d?ailleurs tr�s flou sur lequel nous avons d�battu ici il y a quelque temps et dont l?incidence sera consid�rable sur l?acc�s au 15e par Montparnasse.

D?autre part, le diagnostic �labor� par le comit� de p�le confirme un certain nombre d?�vidences :

- la premi�re, c?est que le p�le Montparnasse est desservi par 3 axes du r�seau principal du P.D.U. dont deux sont de la comp�tence du Pr�fet de police. Il s?agit du boulevard du Montparnasse et de l?avenue du Maine ;

- que la circulation automobile sur les voies abordant ce secteur se situe aux heures de pointe entre 1.000 et 1.500 v�hicules/heure ;

- qu?il est n�cessaire de repenser l?am�nagement de la place du 18 juin ;

- que le stationnement de surface est satur� au fil de la journ�e pour atteindre son paroxysme vers 22 heures et devenir surabondant en deuxi�me partie de nuit. Les riverains ne peuvent pas stationner ;

- qu?il convient concernant les livraisons de trouver des solutions et d?en tenir compte dans les am�nagements �ventuellement pr�conis�s ;

- que la demande de stationnement de deux-roues est forte et d�passe largement l?offre sur l?ensemble de ce secteur ;

- enfin, que des actions sont n�cessaires pour am�liorer le cheminement des pi�tons, la part modale, la qualit� et le confort des transports en commun.

Toutes ces constatations auxquelles chacun d?entre nous �tait d�j� parvenu et qui am�neront le comit� de p�le � proposer des mesures d?am�nagement permettant d?am�liorer le fonctionnement et l?insertion urbaine du p�le d?�change Montparnasse.

Ces projets d?am�nagement sont les suivants : des propositions � court terme, pour faciliter les �changes et notamment l?accessibilit� et le jalonnement en coordination avec les projets Mobilien r�alis�s et � plus long terme, pour concevoir des op�rations d?am�nagement plus lourdes li�es � l?�volution urbaine et commerciale du secteur ou � des projets de restructuration de voirie envisag�s en conformit� avec le nouveau Plan local d?urbanisme.

Nul ne contestera donc, compte tenu de la complexit� du fonctionnement du p�le Montparnasse, la n�cessit� de poursuivre les �tudes en cours.

Toutefois, nous souhaitons, comme le soulignera Philippe GOUJON, qu?une v�ritable concertation soit mise en place avec les �lus du 15e, ce qui ne semble pas �tre le cas aujourd?hui.

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Merci.

La parole est � Mme Marinette BACHE pour le groupe M.R.C.

Mme Marinette BACHE. - Merci, Madame la Maire.

Ce projet de d�lib�ration permettra � la Ville de Paris de percevoir la participation financi�re du S.T.I.F. sur le programme d?�tude du p�le d?�change de la gare Montparnasse. Je pense que c?est une heureuse d�cision.

En effet, le quartier Montparnasse est le r�sultat urbanistique, architectural et en mati�re de transport de d�cisions, d?un autre temps. Il est donc en forte attente - pour reprendre l?expression du projet - d?une v�ritable requalification urbaine. Cette requalification devra traiter les probl�mes tant des espaces publics que des transports dans leur ensemble et aussi dans leurs interactions. Il faut reconna�tre que ce quartier cumule nombre de questions et d?exigences auxquels ce programme d?�tude devra s?attacher � r�pondre.

En effet, la gare Montparnasse r�unit sur son p�rim�tre � la fois des missions de transport national, r�gional et local mais aussi un p�le d?activit� �conomique. J?approuve la r�flexion en deux temps qui nous est propos�e.

D?abord, � court terme : l?am�lioration du fonctionnement des �changes, l?am�lioration de l?accessibilit�, la coordination avec l?ensemble des projets Mobilien. Ceci devrait permettre enfin aux usagers nombreux de ce p�le de transport de sortir du maquis des correspondances qui leur est, � ce jour, impos�.

Dans un deuxi�me temps, il s?agit d?imaginer une v�ritable �volution de ce quartier. Nous sommes particuli�rement sensibles � la mani�re dont sera men�e la r�flexion dans cette deuxi�me phase ainsi qu?� ses objectifs. Ce quartier �tant � la fois noeud de transport et zone commerciale, il est utile, d?une part, de bien conna�tre les flux de transport en commun - m�tros, bus, trains -, de transports individuels - automobiles, deux-roues, pi�tons - mais aussi leurs �ventuelles compl�mentarit�s.

L?intermodalit� doit �tre ici le ma�tre mot. Il est �galement utile de conna�tre le point de vue des commer�ants qui font l?animation de ce quartier, comme des habitants qui y vivent et qui n?ont peut-�tre pas toujours la qualit� de vie � laquelle ils ont droit et qu?ils revendiquent. Ces derniers sont d?ailleurs particuli�rement concern�s par les enqu�tes pr�vues sur les d�placements pi�tons. Nous attachons donc une importance particuli�re � l?�tude concernant cette zone qui doit permettre l?am�lioration du fonctionnement des transports dans le quartier de la gare Montparnasse.

Les op�rations d?am�nagement, cons�quences des �volutions li�es au P.L.U. ainsi que les projets de restructuration de la voirie, comme par exemple ceux li�s aux espaces civilis�s ou � la question des stationnements ou encore � celle des espaces de livraison, devront � la fois fluidifier les circulations dans ce quartier, g�rer des enjeux de transport r�gionaux, nationaux et locaux et rendre � ce quartier un aspect plus humain.

C?est une vaste question qui n�cessite une vaste r�flexion. Voil� pourquoi nous voterons bien volontiers ce projet de d�lib�ration.

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Je donne la parole � Mme Genevi�ve BELLENGER, pour le groupe socialiste et radical de gauche.

Mme Genevi�ve BELLENGER. - Cela fait plaisir d?entendre autant d?unanimit� autour de ce projet de d�lib�ration, ce qui n?est pas toujours le cas en 3e Commission.

Effectivement, cette proposition de convention d?�tude avec le S.T.I.F. constitue un moment important pour la r�habilitation du p�le d?�change de la gare Montparnasse et de l?ensemble du quartier.

Nous adh�rons compl�tement � la vision globale et partenariale de cette d�marche dans la mesure o� la complexit� du site, tant l?organisation spatiale que la diversit� et l?intensit� des fonctions urbaines qui s?y exercent, obligent � orienter une r�flexion dans le cadre plus g�n�ral d?un am�nagement urbain. C?est �galement dans ce sens que la population du 14e s?est exprim�e lors des concertations sur le P.L.U. et le P.D.P. proposant m�me, � l?initiative des v?ux du conseil de quartier, d?inscrire notre d�marche dans le cadre d?une r�habilitation globale vu le fort potentiel d?�volution du quartier.

D?ailleurs, � partir de ce v?u, des am�nagements ponctuels d?urgence, pourrait-on dire, ont �t� r�alis�s en 2005 par la mairie du 14e, notamment pour r�pondre aux besoins, mais ce n?est pas encore une r�ponse parfaite, des deux-roues, � l?am�lioration de l?acc�s des bus sur l?avenue du Maine et des travers�es pi�tonnes vers l?entr�e principale place Raoul-Dautry.

Se situant dans la prolongation du travail effectu� par le comit� de p�le Montparnasse cr�� en 2005, cette convention vient conforter la dimension r�gionale de la gare Montparnasse, victime des blessures urbanistiques laiss�es par le projet de la radiale Vercing�torix dont les stigmates structurent encore ce quartier caract�ris� par la superposition de projets inachev�s et rigides, cr�ant de multiples coupures dans le tissu urbain : construction sur dalles, passerelles multiples, tunnels?

Viser un programme � la hauteur des attentes et des enjeux urbains tout en confortant le fort potentiel �conomique et commerciale du quartier, tel est l?enjeu de ce projet dont la premi�re �tape - et ici tout le monde l?a bien compris - consistera � am�liorer le jalonnement pi�ton qui d�j� dans le premier diagnostic montre une part modale �quivalent � 60 % des rabattements vers cette gare - ce n?est pas rien - et l?intermodalit� des diff�rents modes d?approche de ce p�le, notamment les nombreuses lignes Mobilien, les taxis et les livraisons.

A plus long terme, il s?agira de recr�er la ville sur la ville, de faire �merger un nouveau morceau de ville apais�, de recr�er une couture urbaine de ce qui est aujourd?hui disjoint, dans le prolongement de l?espace civilis� de la rue de Rennes jusqu?� la place de Catalogne, et, d?Ouest en Est dans le prolongement de la place Raoul-Dautry, conform�ment au projet de P.L.U. que nous avons vot�.

En termes de m�thodologie, le diagnostic �labor� par le comit� de p�le, enrichi des �tudes compl�mentaires du S.T.I.F. dans le cadre de cette convention, ne serait pas achev� sans l?apport bien s�r de la comp�tence des associations d?usagers de transports, des conseils de quartiers et des associations locales, en sus bien s�r des mairies des 6e, 14e et 15e arrondissements. En ce sens, nous souhaitons vivement que cette r�union de partage du diagnostic ait lieu si possible d?ici la fin de cette ann�e et pourquoi pas dans ce lieu m�me o� converge notre r�flexion, � la gare Montparnasse, comme cela a d�j� �t� �voqu�.

Je vous remercie.

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Merci.

La parole est � M. Philippe GOUJON.

M. Philippe GOUJON. - Madame la Maire, mes chers coll�gues.

Les �lus du 15e, pour ce qui les concerne, r�clament depuis longtemps et notamment depuis les premiers projets de mise en Mobilien des lignes de bus desservant l?ensemble du secteur, une r�flexion globale sur l?am�nagement urbain et les d�placements dans ce quartier qui fait l?objet d?une forte attente en mati�re de requalification urbaine.

C?est pourquoi nous estimons que le lancement de cette convention d?�tudes pr�vue � l?origine au Plan de d�placement d?Ile-de-France adopt� en 2000 arrive un peu tardivement. D?ailleurs, Monsieur BAUPIN, je crois que vous l?avez vous-m�me reconnu lors de la Commission extra municipale des d�placements du 28 juin dernier reconnaissant que ?le travail sur le p�le Montparnasse a pris du retard?. Je vous cite.

Un an et demi a �t� encore perdu car il ne s?est rien pass� depuis que nous avions alert� le Conseil de Paris le 7 mars 2005 sur un article du ?Parisien?, peut-�tre vous en souvenez-vous, qui faisait �tat d?un r�am�nagement global du secteur ?Maine-Montparnasse? sur la base d?une r�flexion men�e d�j� depuis deux ans par un cabinet d?architectes.

L?adjoint charg� de l?Urbanisme � l?�poque m?avait r�pondu en se limitant h�las au renvoi au P.A.D., seul document consignant les orientations de la Ville. Le comit� de p�le pr�conis� par le P.D.U.I.F. mis en place en 2005 a �labor� un diagnostic en juin 2006 qui ne fait finalement qu?�noncer un certain nombre d?�vidences et de constatations auxquelles chacun d?entre nous �tait d�j� parvenu : la saturation du secteur en mati�re de circulation automobile, pi�tonni�re ou des transports en commun, la saturation en mati�re de stationnement pour les voitures, les deux-roues ainsi qu?un manque notoire d?emplacements de livraison et la n�cessit�, bien s�r, de repenser l?am�nagement de la place du 18 juin 1940.

Mais a-t-on besoin encore, comme le projet le propose, d?�tudes sur les flux des pi�tons, sur la destination des passagers des bus, sur l?ad�quation du r�seau de transport en commun de surface, au fonctionnement du quartier, un an, oui, apr�s la r�alisation Mobilien de la ligne 91 ?

Ces �tudes auraient dues �tre �videmment le pr�alable � toute modification sur le secteur ; cela aurait �t� plus coh�rent. Ce m�moire aurait d� �tre soumis � notre Assembl�e bien avant l?examen du P.L.U. et la concertation sur le P.D.P. entre autres et surtout bien avant la r�alisation des couloirs de bus sur le boulevard du Montparnasse.

En outre, il serait selon nous �minemment souhaitable que les �lus du 15e en particulier d?ailleurs l?adjoint au Maire charg� des transports et l?adjoint charg� du conseil de quartier ?Pasteur Montparnasse? soient membres du comit� de pilotage de l?�tude car la participation des �lus du 15e, mais j?esp�re que vous allez le rectifier, n?est pas cit�e dans l?expos� des motifs ni dans l?article 5 de la convention qui �voque laconiquement ?des �lus et des services de la Ville?, mais encore vaut-il mieux pr�ciser les choses.

Le Conseil d?arrondissement a adopt� ce m�moire sous deux r�serves qui sont la demande d?un d�bat en Conseil d?arrondissement sur les conclusions de l?�tude, afin que le Conseil du 15e arrondissement puisse en d�battre et la participation des �lus du 15e au comit� de pilotage, deux demandes bien modestes, vous le reconna�trez.

Concertation, coh�rence territoriale, meilleure fonctionnement du quartier doivent �tre les ma�tres mots pour les �tudes de requalification urbaine d?un secteur, c?est vrai, qui en a besoin et nous serons des partenaires vigilants mais efficaces dans cette affaire.

Merci.

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Pour vous r�pondre, la parole est � M. Denis BAUPIN.

M. Denis BAUPIN, adjoint, au nom de la 3e Commission. Merci, Madame la Maire.

Heureusement que M. GOUJON �tait l� car sinon on aurait cru qu?il y avait de l?unanimit� dans l?air dans ce Conseil de Paris, cela aurait �t� grave.

Je voudrais aussi remercier Mme CH�RIOUX de SOULTRAIT, Mme BACHE et Mme BELLENGER qui ont rappel� tous les enjeux de cet am�nagement de la gare Montparnasse et de ses abords. Je ne r�pondrai pas sur tout ce qu?elles ont �voqu� car c?�tait tout � fait complet et compl�mentaire.

Je voudrais simplement dire � M. GOUJON qu?avant de parler de retard, car il y a des retards, il devrait s?enqu�rir des raisons de ces retards car plut�t que de s?en glorifier, je pense qu?il vaudrait mieux s?interroger sur les raisons pour lesquelles il a fallu attendre la d�centralisation du S.T.I.F. pour que le S.T.I.F. veuille bien se mettre au travail sur ce comit� de p�le alors que cela figure dans le Plan de d�placements urbain d?Ile-de-France de 2001.

Moi, je me f�licite que le S.T.I.F. d�centralis� prenne enfin en main ce type de dossier mais c?est vrai que l?on peut regretter qu?il ait fallu attendre aussi longtemps. De ce point de vue, je pense qu?il faut regarder o� sont les responsabilit�s.

En ce qui concerne le diagnostic, vous dites que c?est une liste d?�vidences. C?est souvent le cas des diagnostics. L?importance du diagnostic c?est, malgr� tout, que l?on se mette d?accord sur ce que sont ces �vidences et que tout le monde soit d?accord sur le fait qu?il y ait un certain nombre de difficult�s auxquelles il faut rem�dier.

Sur un comit� de p�le comme celui-l�, c?est vrai que c?est complexe. Il y a beaucoup de choses et il est important que nous passions par cette �tape qui permettra, je l?esp�re, � l?ensemble des acteurs, de v�rifier que nous sommes bien d?accord sur ce diagnostic. Que vous souhaitiez en d�battre au Conseil du 15e arrondissement ne me pose absolument aucun probl�me mais il ne revient pas � la Ville de Paris de d�cider de ce que vous organisez comme d�bat au Conseil du 15e arrondissement. Je vous invite donc � en parler avec le maire de l?arrondissement.

Il y aura, � un moment ou � un autre, des projets de d�lib�ration et vous aurez � en d�battre mais sur le diagnostic, il n?y a aucune difficult� � ce que le diagnostic soit d�battu au Conseil du 15e arrondissement.

Enfin, je voudrais vous confirmer que nous souhaitons mettre en place un comit� de concertation avec l?ensemble des acteurs associatifs, conseillers de quartier, �lus des deux arrondissements concern�s, le 14e et le 15e, et nous souhaitons qu?une premi�re r�union puisse se mettre en place d�s le mois de novembre qui permettra � tout le monde de bien v�rifier que l?ensemble des �tudes en cours sur le diagnostic prennent bien en compte les inqui�tudes et les attentes des uns et des autres.

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur BAUPIN.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 82.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, DVD 82).

Octobre 2006
Débat
Conseil municipal
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