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Vœu déposé par le groupe U.M.P. relatif au stationnement sur les bandes dites de livraison.


Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Nous allons maintenant examiner avant de finir cette s�ance le v?u r�f�renc� n� 27 dans le fascicule, d�pos� par le groupe U.M.P. concernant le stationnement sur les bandes dites de livraison.

Je donne la parole � M. Christophe LEKIEFFRE.

M. Christophe LEKIEFFRE. - Merci, Madame la Maire.

Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, ayant constat� une �volution sensible de la part de nombreux �lus de votre sensibilit� en mati�re de circulation et de stationnement, et ayant pris en compte les d�clarations en conseil d?arrondissement des �lus socialistes du 2e arrondissement et m�me celles reprises dans la presse du maire du 3e arrondissement, les �lus U.M.P. ont souhait� red�poser un voeu d�j� pr�sent� en 2004 et en 2005 devant notre Assembl�e.

Il s?agit d?exp�rimenter dans le Centre de Paris, sur le secteur dit du Sentier, un nouveau mode de stationnement mixte et compl�mentaire. Ainsi, comme il est indiqu� sur le document qui vous a �t� communiqu�, les bandes de stationnement dites de livraisons, nombreuses sur ce secteur, seraient le jour strictement et exclusivement r�serv�es aux livraisons et aux professionnels. En revanche, la nuit et le week-end, ces m�mes emplacements rendus libres et disponibles seraient autoris�s au stationnement r�sidentiel.

Cette proposition de bon sens, pratique et peu co�teuse, permettrait de r�pondre � une demande importante en stationnement r�sidentiel la nuit et la fin de semaine sur un secteur qui, je vous le rappelle, concentre 348 habitants � l?hectare pour une moyenne parisienne �valu�e � 250.

Pour conclure, Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, j?ai entendu l?appel de votre adjoint Denis BAUPIN qui me demande d?intervenir � sa place aupr�s du Ministre de l?Int�rieur, Nicolas SARKOZY. Allez, je r�ponds : chiche ! Mais convenez que ma d�marche serait d?autant plus justifi�e et facilit�e que ce voeu serait valid� par votre Municipalit� et vot� par une large majorit� de cette Assembl�e.

Je vous remercie.

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur.

Pour vous r�pondre, la parole est � M. Denis BAUPIN.

M. Denis BAUPIN, adjoint. - Ecoutez, Monsieur LEKIEFFRE, je ne sais pas s?il y a vraiment besoin, pour que M. SARKOZY fasse appliquer la loi dans Paris, que l?on vote des voeux au Conseil de Paris. Je trouve qu?il y a plut�t un rattrapage � faire du c�t� du contr�le des aires de livraison qui sont occup�es par les voitures. Chacun d?entre nous peut le constater quotidiennement. Aujourd?hui, je constate qu?en la mati�re, il y a une s�rieuse diff�rence entre la th�orie et la pratique.

Malheureusement, je vais devoir donner un avis d�favorable � votre v?u. Non pas sur l?�tat d?esprit de chercher des solutions pragmatiques qui permettent un partage dans le temps d?un espace tr�s contraint dans Paris : je suis plut�t ouvert � ce type de dispositif. Ceci �tant, en l?occurrence, actuellement, cela ne me para�t pas possible d?aller vers ce type de disposition pour trois raisons.

D?une part parce que cela voudrait dire que l?on modifierait une doctrine que nous avons longuement �labor�e avec les professionnels de livraison depuis 5 ans et qu?ils se sont f�licit�s du fait que nous ayons pu trouver un point d?accord pour ?sanctuariser les aires de livraison?. Rouvrir ces aires de livraison, m�me � des horaires particuliers, donnerait un message plut�t n�gatif par rapport � celui que nous voulons donner.

Deuxi�me raison, c?est qu?en tout �tat de cause les livraisons sont autoris�es la nuit. Vous semblez l?oublier, Monsieur LEKIEFFRE, mais, dans la r�glementation, certes, nous cherchons avec les professionnels � trouver des r�gles qui permettent de diminuer le bruit que cela peut occasionner mais nous ne sommes pas en capacit�, y compris l�galement, de pouvoir autoriser du stationnement sur une aire de livraison, m�me la nuit.

Enfin, troisi�me �l�ment, je vous signale malgr� tout que le dispositif que vous proposez signifierait clairement que nous incitons les r�sidents � utiliser quotidiennement leur voiture puisqu?ils devraient lib�rer la place imm�diatement le matin pour permettre les livraisons, ce qui est �videmment totalement contradictoire avec la logique qui pr�vaut � celle du stationnement r�sidentiel qui est au contraire d?inciter � ne pas utiliser quotidiennement sa voiture.

Pour ces trois raisons, je donnerai un avis d�favorable � votre v?u.

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur BAUPIN.

Explication de vote de M. Didier BARIANI, rapidement.

M. Didier BARIANI. - Madame la Maire, si je n?avais pas �t� tent� d�j� de voter ce v?u de bon sens, un mot qui a �chapp�, � cette heure tardive, � M. l?adjoint au d�placement, m?en aurait fait une violente urgence.

Attendez, j?esp�re que le mot doctrine vous a �chapp�. Je pense que c?est bon sens que vous avez voulu dire mais j?esp�re que vous n?avez pas de doctrine en la mati�re en ce qui concerne les d�placements et que vous avez plut�t un jugement comme nous tous, pragmatique, sur les moyens d?am�liorer la circulation � Paris.

Ce mot m?inqui�te. Je veux croire qu?il a �t� dit par inadvertance.

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, pr�sidente. - Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe U.M.P., assortie d?un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de v?u est repouss�e.

Octobre 2006
Débat
Conseil municipal
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