retour Retour

13 - 2004, DPP 18 - Dispositif "Ville Vie Vacances" année 2004. - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer une convention avec La Croix Rouge française pour le compte de l'établissement "le Passage". - Attribution de la subvention correspondante


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Nous examinons � pr�sent le projet de d�lib�ration DPP 18 concernant le dispositif "Ville, vie, vacances" de l'ann�e 2004 et concernant plus particuli�rement une autorisation accord�e � M. le Maire de Paris de signer une convention avec la Croix-Rouge fran�aise pour le compte de l'�tablissement "Le Passage" avec, bien s�r, l'attribution d'une subvention correspondante.
Je donne la parole � Mme BACHE, au lieu et place de Mme CAPELLE.
Mme Marinette BACHE. - J'interviens au nom de Mme CAPELLE qui avait choisi d'intervenir sur ce projet de d�lib�ration car elle avait eu � conna�tre les tr�s grandes difficult�s rencontr�es par l'�tablissement "Le Passage". Elle a m�me craint qu'il ne soit ferm� car sa survie d�pendait d'un grand nombre de param�tres dont l'un �tait une convention avec la Croix-Rouge et l'autre une subvention.
Naturellement, nous voterons ce projet de d�lib�ration car il permet au "Passage" de poursuivre son action en faveur des jeunes les plus d�favoris�s.
Cette action est tr�s particuli�re puisque l'accompagnement propos� prend en compte une donn�e souvent occult�e : la d�tresse psychique.
Nous voulons �galement rappeler les tr�s grandes inqui�tudes des associations ?uvrant dans le cadre de la politique de la ville. Ces derni�res, regroup�es en un collectif de d�fense, posent tr�s clairement la question du devenir de la politique de la ville apr�s 2006, comme elles s'interrogent sur les conditions de poursuite de leurs activit�s jusqu'en 2006.
En effet, le d�sengagement de l'Etat, que ce soit sur le plan des subventions ou dans le cadre des emplois aid�s, entrave consid�rablement les possibilit�s de mener des actions sur le long terme.
Or, ni la Ville ni le D�partement ne peuvent se substituer � l'Etat.
Il me para�t important et urgent, m�me si cela est difficile et contraignant, d'�tablir un v�ritable tableau de bord sur la situation des associations ?uvrant dans les quartiers "politique de la ville", depuis 2002 et jusqu'aux propositions de 2005.
Ceci permettrait de lire en toute clart� et transparence � combien se chiffre le d�sengagement de l'Etat, les cons�quences que cela implique et quelles dispositions sont � prendre pour que le travail effectu� par ces associations ne soit pas bris� net et que l'espoir qui persiste dans ces quartiers ne soit pas remis en cause, avec les d�g�ts humains qui en d�couleraient.
Je vous remercie.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup.
La parole est � Christophe CARESCHE, pour r�pondre.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, au nom de la 5e Commission. - Il est vrai que "Le Passage" a connu un certain nombre de difficult�s. Il est vrai �galement que la Croix-Rouge a d�cid� d'un plan de redressement, ce qui est une bonne nouvelle.
C'est dans ce cadre que nous allons directement verser la subvention � la Croix-Rouge, "Le Passage" n'ayant plus de personnalit� juridique. Mais nous esp�rons que cette association continuera son activit� et nous serons tr�s attentifs � son �volution.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci, Christophe CARESCHE.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPP 18.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2004, DPP 18).

Octobre 2004
Débat
Conseil municipal
retour Retour